Le “Patriote” est lu cha
par plus de 30,000 p
JU, LANGLOIS, O.MLI, Rédacteur
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j5ème Année
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La Saskatchewan sera, d’iei quelques jours, le théâtre de deux
Te 20 juin, nos enfants
grandes manifestations de vie française,
prendrant part an concours, de français organisé par nos sociétés nn-
tionales, et les conventions régionales suivront de près avee un dé-
ploiement de forces et de splendeur inaccontumé,
C sont 1à deux actes d’une extrême importance dans l’émouvan-
te tragédie dont le dénouement sera la survie ou la déchéance dela
nation francaise en Saskatchewan. On ne saurait les prendre trop
an sérieux, tomme on ne saurait s’en désintéreer sans manquer
gravement à ses obligations les plus sacrées,
AU MOULE DE LA RACE,
Sans doute, l'enfant qui se penche, le front pensif et le regard
:
H
aworbé, pendant une heure ou deux, sur une feuille de papier où il
digne des répônses quelconques à des qüestions de morphologie et de
syntaxe, ne sative pas nécessairement la patrie canadienne. Ce n'est
pas ee qu'on lui demande, non plus. Mais il pose un acte que des géné-
rations successives ont acéompli avant lui, il apprend à penser com-
me elles, à chanter et à pleurer avec les mêmes mots où les aïeux ont
enfermé l'expression de leurs joies et de lenrs peines, Il continue le
passé, et dans an effort qui canalise toutes les puissances de son es-
prit il coule son âme an moule de sa race,
À L'ÉCOLE DE L'EMULATION.
De plus, il sait que des centaines, des milliers de ses petits frères
et de «es petites soenrs par le sang, en ce même jour, à la même heu-
re, nf conne lui fait trève à leurs jeux pour réfléchir sur les mêmes
difficulté de grammaire et d'expression, et tout de suite il a cons-
cience que ee serait uné chose grande et noble et helle de posséder sa
langue aussi bien que n'importe qui. Îl se sent comme transporté
dans une immense enceinte: des yeux sans nombre le regardent, ils
lisent jusqu’au fond de son être, ils lui disent dans nn langage qu’il
comprend bien et que ‘toute sa famille, tonte la paroisse, toute ln pro-
vinee entend: “Tu ignores la première dès choses, la ldngue de ta
mère”: où bien, “Tu fais honneur à tes parents; courage! ils sont
fiers de toi.” ; L
UNE ORIENTATION DURABLE.
Tenfant est sensible à la honte; il a le souci de sn réputation, et
il en est. peu qui restent indifférents à de tels reproches on à des com-
pliments aussi élopierix,
Encore une fois, l’avenir.n'est ni plus corpromis, ni_plus assuré
pour fout cela: mais, la, dans une tête d'enfant s’est gravée à jamais
l'impression qu'une multitude d’autres enfants parlent et aiment la |
même ligue que lui; qu’elle doit être bien belle pour que’M. le curé,
ses parents et l’institnteur se donnent tant de mal à la lui faire ap-
prendre: qu’elle doit être bien nécessaire pour qu’on l'enseigne par-
tout, qu'on en fasse le sujet d’un examen spécial auquel s'intéressent
les représentants pour Ini de-toute sagesse et de toute antorité. Ajou-
tons à cette petite tête des milliers d’autres impressionnées de même
façon, el. l’on comprendra quelle orientation durable vers les vraies
destinées de la nation: cette heure d’examens peut donner à tonte la
génération de demain. /
Ce que le concours de français ‘opère chez l’enfañt, les conven-
tions régionales sont appelées à l’opérer chez les foules. Avec cette
différence qu'au lieu de règles grammaticales à appliquer et de pen-
sées cluires à exprimer en des phrases françaises, il s’agit de dévoirs
hationtux À comprendre et: de résolutions pratiques à traduire en ac-
tes géncrenx, Celles-ci comme celui-là ont pour but de semer des
Cohvietions pour récolter de la fierté. | |
“Nous ne sommes päs de éeux qui demandent à une fête plus
qu'une fête peut donner”; cependant l'A. C. F. €. tient à ce que la
Convention des Franco-canadiens dans chacune de nos régions donne
tout ce qu'elle peut. | |
UN JOUR DE FIERTE NATIONALE.
& se. : ° PACE ON
Cortes c’est déjà beaucoup, écrivait dernièrement Joseph Bar-
qard dans le Bien Public, d'avoir réveillé chez le peuple la nécessité
qCcléDrer avec fierté ün jaur dans l’année où tout'ce qui'est nôtre
‘oit être exalté. Un jour où nous devons nous réjouir ensemble d'ê-
Es te que nous sommes. Parfaitement; d’être ce que nous sommes.”
“t il ajoutait: “Nous n'avons pas à retourner loin en arrière pour
arouver les jours de suprême déchéance où l’on avait honte de por-
er à sa basque la feuille d'érable; où l’on craignait de se singulariser
fl détnt ostensiblement la vieille fête nationale; où sur-nos maisons
, I anadiens-françnis, il y avait des drapeaux pour toutes les fêtes,
telle de la Saint-Patrice, celle de la St-Georges, celle du 4 juillet amé-
seain où le seul jour où l’on ‘ne pavoisait pas était précisément le
Jour de la Saint-Jean-Baptiste.”
à Heureusement l'A, ©. F. C. a brisé avec les pudeurs exagérées
a te patriotisme froussard : elle veut que nous sortions nos drapeaux,
je pois montrions nos couléuis, que chacun de noùs porte la rosette
lolore à la place où les géns bien nés sont supposés avoir le coeur.
AVEC DES IDBES DANS LA TËTE. Us. |
A ° ‘
b & lle veu plus que cela: ellefveut que les Franco-canadiens de
ment satchewan s'en retournent chez eux le soir du 24, non seule-
et de pee des courses plein les jarrets, de la bière jusqu’au menton
quele mere À la glace jusqu'aux oreilles, mais auési et surtout avec
a les idées lumineuses et fortes dans la tête, un floë de sang plus
Lace les gene et une-volonté plus ferme de rester ce quo Dicu ot la
BU VRAI panne eo colo desde IR
PU VRAI PATRIOTISNE,
P S Ù "a" CA h A = . 7 a A
entité n sieurs chefs de région l'ont cüinpris. Aidés de leurs exé-
toulève petits ils ont élaboré des programmes dont la seule lectura
,. d0Mration,. Qu'on parequre, à titra-de épécimon, celui de
* ICBton de
Nous dise & A: - . RU. Ar
ne ® Si, dûns tout le Cannda, il-y a des endroits où l’on célèbre
ï manière plus pratique noire fête nationale.
af de peuple
OUT * ee . ; ns 2 Pge ut
de direntes Ges problèmes d’une telle ainplour, pour y réfléchir, pour
3 dicenter ou
qui eu découlerant, m'est Da
OR D ë
1 l'amour
5
a
tour de Ja ve rs Dronve per des acics, nous 19 eachions pas d'un a
joel manne” plus vrai, plus profs cb plus ionaco qe x soit
Reemene cer 008 06108 shouts somincts de
LCR Pairiclique 6 rayonnant do plus mile beauté.
7 Vant, pour Îles eoñvoñitions régionales,
nn
l d'une visite!
SN Q ; 4,7 . +
St-Hubert à ki page de nos comités garoissiaux, et qu’on |.
a
PRINCE-ALBERT, SAS
Lee
CHEZ NOUS
Parmi les distingués visiteurs
que nous aiméënera cette année la
“Liaison Française”, se trouvera
M. Léo Brown, B. $, A. surinten-
dant des fermés de démonstra-
tions de la province de Québec,
L’'A, C. F, €. de concert avez
auelques patriotes avertis. avait
demandé au ministère de l'Agri-
culture.québecois de faire parcou-
rir nos centres: .franco-canadiens
par an conférencier, spécialiste en
élevage, qui parlerdit d'industrie
laitière et surtout des mérites de
la vache canadienne trop peu
connue parmi nos cenltivateurs.
L'hon, M. Caron répondit qu'il lui
‘était, impossible cette.
priver son ministère, pendant Îles
nombreuses sémaines nécessaires.
à cette tournée, des services d’un
emplové supérierr sur leauel re-
pose la responsabilité de tout un
département de,/&an administra-
tion, En retour, M. Brown passe-
ra chez nous avec Ia “Liaison
Française.”
M. Léo Brown, en dépit de son
nom d'origine écossaise, est bien
Canadien-françois. étant le fils de
M. A. Brown, régisseur des magni-
finues fermes d'élevage du Petit Sé-
minaire de Québec, à St-Joachim.
Pepuis l’époque de la conquête. la
famille Brown est en rharge de ces
fermes et s’est identifiée avec tous
Îes dévelopnements agricoles de la
province-mère,
Ces derniers dix ans ont vu M.
Brown dans le mouvement de ré-
novation oasricole au Canada, et
tous les cultivatenrs auébocois ont
encore en mémoire Pentrain avre
leaurl fut conduite et le succès
aw’obtint 11. campagne de -produc-
en était l'organisateur,
Promu en 1919 au poste difficile
qu'il occupe actuellement, il sera
heureux de mettre ses vastes con-
naissances au service de nos culti-
vateurs de l'Ouest, avec tout Île ta-
lent de vulgarisation et la facilité
oratoire qui le caraëétérisént.
Cultivateurs des régions où s’ar-
rêtera Ia “Liaison”, ne manquez
pas de venir en grand nombre vous
renseigner auprès des hommes de
marque qui vous font l'honneur
Soyez prêts à les in-
terroger et à répondre à toutes
leurs questions: la plupart sont des
observateurs, des travailleurs, ‘ils
‘ne viennent pas chez nous tant
pour parler que pour enquêter sur
la situation agricole et les possibi-
lités d'avenir.
Tous donc, soyons fidèles au ren-
dez-vous, et soyons-y avec tout no-
tre coeur et toute notre äme!
TT, D-0 <a enme—
Le concours de la Liaison
Française
Montréal.— Les juges du con-
cours organisé par la liaison fran-
çaise qui demandait de répondre
aux trois questions suivantes:
“Que faut-il faire bour garder les
nôtres au Canada ?
Comment attacher ragriculteur à
la ferme ?
Comment disposer du trop plein
des vieilles paroisses? “ont rendu
leur décision . ‘
Les trois concurrents primés sont,
par ordre de mérite, M. Donat Ber-
-geron, de lavenne Bloomfield, Ou
tremont:; M. l'abbé Georges Bilo-
deau, professeur au collège de St-
Victor de Tring, et M. Reynaud, é-
lève en quatrième année de l’école
d'agriculture d’Oka,
Le premier prix remporte un vo-
yage de Montréal à Vancouver, avec
la liaison française, ce qui échoit à
M. Bergeron. . .
Le deuxième prix est attribué à
M. l'abbé G. Bilodeau, qui fera un
voyage de Montréal à Edmonton.
M. Reynaud qui reçoit le troisié-
me prix fera un voyage de Mont-
réal à Winnipeg. . ….
Ces trois. voyages seront entière-
ment gratuits pour.les trois vain-
queurs du concours 1
LES NOUVELLES
année, de.
tion de graine de trèfle: M./Brown.
jury pour le dis-
tient MM. Geor-
ges Bouchard, débuté fédéral de
Kamouraskas J-EN Ouellet, député
de Dorchester, Pabhé P. Grondin,
missionnaire colonisateur, de Chi-
coutimi: l'abbé Eidile Cloutier, eu-
ré de Shawinigan Falls.
M. l'abbé JA, Ouellet, directeur
des missionnaires olonisateurs du
Dominion a déclaré, que les travaux
primés pr le jury: du concours se-
aient publiés dans les journaux.
Les membres du |
re
8
Les missionnaîres de Chine se-! personnes de Tangue avglaise, # qui
raient en danger
à eee
Londres. -— On rapporte ane les
missionnaires et les suiets britan-
niques de Canton, Chine, se sont
réfugiés dans ane île où ils sont
pratiquement prisonniers, Trois
cannonières anglaises gardent 1"
aimé
;
le, tandis auc les vaisseaux
vicains pt francais se tiennent
proximité,
+
La guerre snenace entre la
Chine et l'Angleterre
Canton.— La ville de Canton est
tombée aux ;:malhs des trounes
Kwantung conduites par des offi-
ciers bolshévistés: les soldats et les
civils qui’ se sont rendus ont eu à
souffrir d’horribles tourments,
Des soldats anglais ayant dué à
Hañkow huit étudiants ‘chinois an
cours d'une bagarre, le gouverne-
mont de 1a Ghine a pratesté annrès
-de TAnsleterre, À. Pékin, d'im-
au gouvernement de déclarer dla
guerre aux Anglais,
D rs
La situation s'aggrave ”
am me
Sydney, N. E.— a situation s'ag- | moeu
grave de plus en plus. Des rixes
avant eu lieu entre la police de la
compagnie minière et:les grévistes,
une personne fut tuée et quatre aur-
tres sérieusement blessées, Des
trounes ont été envoyées de Toron-
to. de Québec et de Halifax pour
rétablir l'ordre. Les grévistes à Ia
faveur de la nuit ont nillé les ma-
gasins de la compagnie.
ner eesr
Nos compatriotes de langue an-
glaise et nos voisins des Etats-U-
nis ignorent malheureusement trop
Phistoire du Canada sous Ia do-
mination française.
L'époque héroïque de l’établisse-
ment de ce pays leur échappe, Ce
n'est pas à dire cependant, que,
chez eux, un grand nombre Kes-
prits cultivés ne soient à même
d'apprécier et d'admirer toute cette
galerie d’âmes courageuses et ani-
mées du plus bel esprit chrétien
que furent nos aïeux français,
Lors des fêtes au Illème cente-
naire de la fondation de Québec,
beaucoup de Canadiens anglais
-vinrent assister aux représentati-
ons historiques, «aux pageants gran-
dioses ‘qui résumérent de facon si
éclatante l’épopée du Canada fran-
eais, Feu Monscigneur Laflamme
s'v trouva voisin d'un brave cito-
ven de Toronto, Or, au moment
où monsieur de Frontenac, dont la
pénurie était pourtant grande, mais
dont. l'âme était haute comme cel-
Je des plus grands guerriers, fai-
sait à l’envové de Phipps sa ré-
ponse bien connue: “Allez dire à
votre général que je vais lui ré-
pondre par la bouche de mes cea-
nons”,
“Thats all right!* s’écria l’an-
glais de Toronto devant cette bel-
le audace française.
Il n'y a pas seulement Fronte-
nac, dans notre histoire, qui puisse
ravir les anglo-canadiens et les a-
méricains. ‘
Tout est beau, tout est grand,
fout est admirable dans l'oeuvre
de Cartier, de Champlain, de Mai-
sonneuve et de Laval,
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Ce qui, chez nous,
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OÙ un one mone cmmmnns sommes mnremtnemennennn nt
attire les Anglais
A la suite du concert de la Chorn-
le de Saint-Boniface irradiée par ln
Station CKY, de Winnipeg, M, Couts.
gérant du poste-émettour, adrossait
à “Musica”, corespondante de la
“Liberté”, la lettre suivonte qui
renferme, on le verra, une sugges-
tion très intéressante, ‘
“Vous serez heureux d'apprendre
qu'un nombre considérable de per-
sonnes n'ont commutyiqueé, par té-
léphone, le plaisir que leur a causé
ce splendide événement musical,
Fait digne de remarque, un grand
nombre de ceux qui ont ainsi ex-
Drimé leur satisfaction sôont des
de Mge A. Turquetil, OL, le De-
voir publie en, promier-Montréal
l'émouvant appel qui suit, en fa.
veur des missions si rudes et si dé-
nuées de tout confort matériel qui
viennent d'être confiées par le Sott-
Pontife à la sollicitude du
Esqui-
vernin
grand
Maux.
Le nouveas préfet: apostolique
rend tout d'abord un homimnnge 6
nur à Mgr OO, Clinrlebois, s)
des
Sous ce titre et sous Ta Signature
missionnaire
qui, “avant même d'avoir un picd-
tterre cliez lui, dans son vicnriut,
décidait d'entreprendre l'évangéli-
sation des Esqnimnuxs": puis il "n.
dresse un grand merci du cocur au
Devoir et'à ses lecteurs"
! ! , , qui, de-
puis 1982 date à laquelle fut fon
pour un grand nombre la Jangue
française n'est pas fimiliére, TE me
semble certain. que ces concerts de
radio feront beaucoup pour pro-
mouvoir a Dbônne entente entre
nous et peuvent anssi attirer de
nouveau at Canada de nombreux
Cnnadicns-francnis qui résident ae-
tuellement nux Etats-Unis. de erois
que chacun des concerts francais
mensuets devrait comprendre une
causerie de cinq minutes sur les nt-
tustions do SaintBonifaec et ott-
tres centres francais de Ja province
pour les manufactnriers, les colons
nt las fauristes, Mon expérience à
Montréal me dit qu'un grand nom-
bre d’Arhérieains sont attirés vers
eelte ville et vers Québhôe mar ous
caractèrr esanntiellèment Francois
of pos l'intérêt roncidépahlo onel-
toc offrent du fait qu'elles Font dif-
féroutn: deg villes nméricnines or-
dinnirer.”
an morale à tirer &e #ctte lettre,
c'est que nous avons tout à gagner
Nous ne som:
aux Anglais et aux
Américains que dans la mesure où
naus nons æardons d'être ni anglnis
ni amérionins. Cessons de faire Jes
verroquets et les singes: porlons nn-
tre langue à nous. gardons nos
rs'et nos coutumes à nous,
Si nos villages avaient moins le vi-
sasp onplais et aptéricnin, Hs v un-
gnernient en heonté, en originalité.
"na pittoresque: ils sttirerniènt par
leue eachet nronre, bien à enxt Hs
ne donneraient nie l’imnression de
napeonpes mnt fanéoe on hanteirces
da loure orieines enchont Tour nhv-
sinpomir vérittble sons des cou-
leurs nmnrnnténs,
dée a mission Notre-Dame-de.ln.
Délivrande à Chesterfield Inlet, ont
donné aux missionnaires du Nord
int de ‘inarques précionses d'a
uitié, de svinpathie, de prière ot
de eharité qui les soutinrent du-
tant les longues années du début,
années de solitude, d'isolement
complét, d'inutilité apparente
d'épreuves de toutes sortés."
el
La mission: Ste-T'hérège de PEnfant-
Jésun,
“Aprés cinq années, poursuit-il,
lan mission Notre-Dame de la Déli-
vrande a douné de grandes conso-
lations et les premiers convertis du
Sacré-Coenr se sont, montrés dignes
des premiers chrétiens, Une $se-
conde mission, colle de Sainte-Thé.
rèse de lEnfant-Jésus, « été ouver-
te l'été dernier, Les travanxs d'a-
ménagement ne sont pas
terminés: mais In âtisse
bout, Bien qu'il n'v ait encore
qu'un seul rang de planches à l'ox-
térieur, deux Oblats v ont. résidé
cet hivers d'abord montañt leur
tente à Pintérienr de la maison :
puis durant les gros froids se mé-
nageant un lotit petit coin dans cet-
le
encore
est de-
te petite malsou-cchopelle que
froid intense faisnit frouver {trop
grande, Sainte Thérèse de PEn-
fant-Jésus semble avoir pris cette
mission sous sa protection: nne
violente tempête, qui fit rage, Te
30 et le 1 octobrh. emporta lont
un côté du toit du magasin de 1n
Comnnghie, mit en pièces un entre.
pôt de marchandises, enleva trente
tonnes de charbon, Ta maison-
chapelle de la petite Thérèse était
à peine terminée su dehors, Los
Péres brilérent cierte devant
la statue de la neltite Thérèse, se
couehérent sur le plancher et nt-
tendirent, Le Père Ducharme, qui
ferit res détails, ne dit pas sil
dormit beaucoup ces denx nuits-
W, alors que les vagues de a mer
battaient les murs de sa maison du
rant Ja tompôte: mais sa confiance
en la vetite Thérèse fat récompen-
she, Ta maison-chapelle, qui a ré.
sisté à, In temnôète, résistors aussi
nn poranisüie et le vainera, Va po.
Gite Thérèse est 14, on l'appelle
nn
Tout est héroïque dans ln vie de
nos premiers missionnaires, de nos
premières communautés religieu-
ses et de nos premières familles,
Tout est émouvant dans Phistoire
de nos premiers martyrs,
Que d'intrépides découvreurs,
outre Cartier, Marquette et Jolliet,
Caveliér de Ja Salle et La Véren-
drve! °
Que d’apôtres zélés,
Récollets et les Jésuites!
Que de femmes sanctifiées, outre
Marie de l’Incarnation, Catherine
de Saint Augustin Marguerite
Bourgeovs et Jeanne Mance!
Que de Canadiennes sans pe
outre les
in “la petite Thérèse des Esqui-
maux’,
L'oeuvre est à kes débuts.
outre Madeleine de Verchères !
‘ , “L'oeuvre de l'apostolat chez les
Ésquimaux est encore à ses dé-
Deux missions seulement et
arie-Nin-
Que: de guerriers fameux, outre
d'iberville, Montcalm et Lévis! buts,
euatre prêtres Oblats de
inhculée, Cependant, Je Saint-
Père vient d'ériger en préfecture
apostolique de x baie d'Hudson
tous les territoires de lExtrème-
Nord canadien habités par les Es.
auinaux, dans Ja partie nord des
vicariats apostoliques du Kceewatin
et du golfe Saint-Laurent, Cest
auil faut 5e hâter d'évangéliser ce
peuple avant qu'il ne disparaisse
complètement, et seul l'Evangile
peut le sauver, s’il en est temps en-
core,
Que de soldats incomparalhles,
outre les dix-sept braves du Long
Sault!
Et que de beau sang verse pour
le Christ et le roi!
C'est pourquoi nous faisons 4p-
pel à tous les Canadiens franenis
qui ont loccasion de parler soit
en public, soit dans des relations
plus intines, aux Anglais de ce
pays ou à ceux des Etats-Unis,
pour qu’ils ne perdent pas locca-
sion de mettre gn relief la beauté
à peu près unique des origines du
Canada.
Qu'ils relisent les pages de la do-
mination française et que, fiers à
juste titre de leur belle ascendance,
ils en fassént connaître autour
d'eux tous les glorieux épisodes.
La race aînée de ce pays a droit
4 de pareilles attentions de la part
de tous ses fils franco-canadiens
ou franco-américains. — $, I. C.
&
Il faut se hâter.
“Car, la détestable habitode de
l'honneur de la Sain
2
cérmal
S juin 192S
La préfecture apostoliqué
t-Jean-Bas
2 EEE
ins eee ee Me de ne mn madrennes 2 À
se marier, : Cet état de
ocensionne des meuñbres
trop fréquents, En quelques phi-
ces aussi, l'immoralité pur pro:
miseuité avec l'étranger, a eausé
une épidémie meurtrière de malu-
dies honteusess et puis, partout.
la vépugnanee de ces gens à pren-
dre femme dans une tribu diffé.
vente, d'où les mariages stériles ou
dangereux entre consanguins, Com-
me on le disait récemment, ce ne
sontephs Les gendarmes mais bien
les missionnaires qui suis pour-
vont changer cet état de choses ot
sauver nr vace, Oui, faut sut
ver ce peuple, le sauver en Pévan-
gélisant,
peuvent
choses
Awinrer le vêtement et le feu.
Mais on sait les difficultés du
clinut, des distnnces, Qu'on se fi-
pure un innnense/désert grand com-
me lt mer, tout de nelge, tout de si-
lence ou de lempètes, qui sent ln
mort et en donne Punpression:
qu'on se figure le climat de ces con-
irées. areliques, on n des témnérihe
tures coutioues de. 450 à 550 nv
dessous de zéro; qu'on songe nu
mistres morntes. à Va corruntion
payenne qu'il s'agit de dérnciner:
que lon songe encore qu'il nous
faudra d'ici quelgebs atinées, on
vrir huit à neuf missions pour ré-
nondre pleinemént au dédie dn St-
Père et sauver ee peuple, Qu'on
n'oublie pas les frais énormes de
transport on res pass où il faut tout
importer et f'en suis sûr, les coelirs
HÉNÉTeUX He Monquéeront ne mi
feront parvenir à ectte froide nré-
fecture de la baie d'Hudson toute
la chaleur de leur sympathie et fn
lonr dévonement, oui assgreront on
missionnaires le vêtement et 1e Pen
c'est-h-dire unelqnes tonnes An
ebochan, aqnelotes peaux de hôtoe,
le fusil de ebnyse at le filet à nie.
sons ouelaues livres de furbne nn
de harieols coes noir les fobrs of
“hier et poisson font défant.
UT CONVERTENTUR: Pour ln
Conversion des Esquimaux.
“A Rome, le Très Saint-Père me
disait, avec cet accent de vigueur ét
de douce bonté qui le cnractérise:
“Je bénis tous:ceux que vous portez
dans votre coeur, que vous voulez
que je bénisse, et tout spécitlument
les bienfaiteurs de vos missions,
Bénis soient done les bienfniteurs
des deux premieres missions déjà
établies: Notre-Dame-de-a-Délivrait-
de et Soeur Thérèse de l'Enfant-
Jésus, Bénis seront les bienfai-
teurs des deux nouvelles missions
à fonder prochainement: In mission
du Sacré-Coeur et la mission Saint-
Joseph. Le nouveau préfet apoñto-
lique chargé de ces missions n'ôou-
bliera jamais de prier et de faire
prier pour les ânes généreuses qui
Jui sûberont à réaliser la devise qu'il
an adoptée: Ut convertentur: Vour
la conversion des Esquimaux.”
A. TURQUETIF, OM,
Préfet apostolique de ln baie
‘ d'Hudson.
P, S.— Le bateau annuel, qui nous
transportera avec nos marchandises,
partipa la première semaine de juil-
let, D'ici Ia, s'adresser à 213 rue
Visitation, Montréal,
19 ge
Nouvelle mission chez Îles
Ésquimaux
Oblals et Soeurs Grises au cercle
polaire
Montréal, -— Les Oblats de Ma-
rie Innunaculée vont fonder une
nouvelle mission chez Îles Esqui-
maux de la Mer glaciale, à AKia-
vik, petite Ilocalité située sur tüne
des îles du delta du Machenzie ü
120 kiloménres environ de la Mer
ue
se trouve. dans Île
©
#
0 i-
tiste
CONVENTION REGIONALE DE L'ASSOCIATION CATTHOLIQ UE FRANCO-CANADIENNE
| 7, et de fa : |
| soû JR L'ENCOURAGEMENT DU FRANC/ AINT-LOUIS,
| "À dig heures, Gr en plein ar | | C. d. B. Dourdel, PD,, VF.
| sir FE ame heure et demie, distribution de prix aux en icipalité. ‘
Vo ©. Discours par M. RAYMOND DENIS, Président de F/
Par M. LE COMMANDEUR J. EF, MORRIER, secré
Par M. de MARGERIE, du Comité Exécutif des Com
il DINER ET SOUPER EN PLEIN ATR, . |
| " Entrée Libre N'oubliez pas vGs insipnes,
Mi:
ave’
ie
fruits, des légumes et des Floürs sur
jardins. Tous
‘ ! | :
Page 2
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Nouvelle mission chez |
les Esquimaux
\
Suite de la fère page)
trêème du sud Qu Viearat aposto-
lique du Mackenzie, Le climat y est
trés risoureux fuit gros mois d'hi-
ver, Le 24 novembre, le soleil se
couche. pour ne paraitre que le 114
janvier, L'été dernier fes Frs Beck-
shoeffer el Lalreille- ont construit
une maison de 28 picds sur 20 à
cet endroit et jeté les fondations
d'une autre destinée aux Religicu-
ses, de 40 pieds sur 35,
p Le 5 août dernier, la nyde More
ugas, supérieure générale des A or "
Soeurs cites de Montréal, en vil, % est bon de culliver‘un abri
site #u Mackenzie, s’est rendue à |'9mDoraire, en attendant qne le bri-
ee nôuven poste ef Va choisi l’em- se-vent permanent oi, 41ent le se
placement du fotur couvent, Elle! Yloppement. nécessaire es étre
était accompagnée de 1 Bivde Mé-! utile, Parmi les plantes ti Rs
re Girouard, provinciale de la pro- | te plantation. il va les Lourne-
vinee de la Divine Providence, ct sos, l me q Inde el le € Diet t
de a Rvde Mére Sainé-Grégoire, “Ja 1€ ‘ RONREES sit un Me
provinciale de Saint-Albert el an- attrayant pour ft plate-bande Si
cienne missionnaire au Mackenzie, fleurs. ji Faut enuloxes de la Ni
Les Pois religieuses ‘ésianées pour ment sa altes LECU DEP Tapie
a nouvelle mission sont [a vde Pantoc In " vdi
Soeur Saint-Adélard, supérieure — 19. Foutes les plantes de jardin
originaire de SainteAnne des Che.) Profitent de la protection donnée
nes et ancieone infirmiére de Phôo-lesme ses.
pital Saint-Bonifacce, a Rvde
Socur MeQuien, aeadienne de lle
vraient pas Ctre cultivés dans le
voisinage d'un jardin: peuplier bau-
mer, peuplier russe, cotonnier, érai-
le du Maniloba ct orme, L'orme
exige beaucoup dengrais et con-
somme beaucoup d'eau, Les autres
arbres donnent asile aux fléaux des
plantes et leurs reéjetons envahissent
le jardin, ‘Les peupliers donnent
aussi des gourmands gûnants,
7. Les variétés de saules qui ne
bourgconnent pas, comme Île saule
& feuilles de laurier, fournissent un
&ssez bon abri pour un grand jar-
din, mais àl fant examiner soigneu-
sement ces arbres pour voir qu'ils
ne portent pas de maladies et ne
prendre des pousses que dans une
plantation saine.
du Prince-Edouard et fa Rvde
Soeur Marie, auxiliaire, indienne
du Mackenzie, Un Pére, doux
les trois Socurs se ren-
dront à leur poste par le premier
bâteau du printemps. Les Socurs
occuperont li maison construite 5j | ‘
le Pere £ les Frères. habitoront { ÎE ne faut pas resemer avant;
sous da tente pendant He construc- ONE
tion du couvent. le 20 Juin
“ 9 @ Saskatoon, -— K, M, King, ento-
ù L Evan ile mologiste du Dominion, donne les
conseils suivants aux fermiers dont
‘ a la récolte à été endommagée par les
CH, — Guérison d'un possédé avenue vers. Tout d'abord la pluie ne dé.
ste et muet, Conséquences du [truit pas les vers; mais elle forti-
miracle, [fie a tige et les racines du grain
- LL ot fait pousser des mauvaises her.
€S. M, XII
Frères et
ie
|
|
Le Miracle,
,.22-23: N, M, HE, DO N.
1, XI, 14,5
bes dont se nourissent aussi ces
vilaines bétes, Les régions dévas-
tées ne devraient pas être semmécs
de nouveau avant Le 20 juin; à
moins d'étre bien sûr que cette eon-
seance æ'été détruite,
Le poison employé wontre les
vers se compose de 10 livres del
son, mélé à sec avec 2 livres de
vert de Paris, et de 2 gallons de |
mélassé commune délavés dans 7
gallons d'en, On verse le liquide
sur de son, jusqu’ ee que celui-ci
soit humeeté mais non détrempé,
On létend sur le terrain à la .
Jésus revint avec ses Disciples à!
Capharnaïon
|
était à peine gontré dans sa
demeure, que Hi multitude Penton-
ra de nouveau, si nombreuse, qu'il
ne Jui fat mème pas possible de
prendre quelque nourriture,
Alors on fui présenta nn posst-
dé aveugle el muet. Jésus chasen
le démon el guérit cet homme, de
sorte qu'il parlait et vovait, Nui-
sie d'udimiration, Ha loute s'écrinit:
“Nest-ce point Hi le ik de Da-
vid?"
le soir, à raison de 10 à 12 livres
l'acre,
à
En —————
CREER
Lettre’ a
Les Fermiers-Unis et les Grain!
Growers ne peuvent s’en-!
tendre
Saskatoon, -— La conférence d'a-
n'atgaunation de l'Union des Fer-
miers ef de PAssociation des Grain
Growers dut tre interrompue, Tes
Monsieur le Rédacteur.” °
La soirée dut fai a eu lheur
d'ughecs un shonné. Si on-prenait{ Premiers veulent une organiste
habitude’ de dünner des soirées) Hon fédérale avec des branches
provinciales, tandis que les autres
exigent des unités provinciales af-
Filiées entre ciles, Les uns et les
autres tiennent mordicus à leur
iwaniére de voir,
exelusivement en nnoltis, jadmels
ue cecserait reurettables mais une
fois, n'est pas cotlume, el d'ail.
lues, ent v regardant de près on
pourrait méme « voir des avanti-
“est par exemple celui de cotiser
des peis qui sans cel. ne nos
somorternient pas une eobole, n'£.
tant pus de notre foi, el ne ronr-
tenant rien à notre fanoue, N'est-
ions, aussi, à propos de montrer
que nos enfants savent maitriser
les deux'langues, puisqu'ils doivent
en subir Penseisnement et ton
en reconnait Putitité, Mais de ls
à croire qu'on deur faconne ainsi
une mentalité anglaise, je ne le:
eTOis pass |
Cette soirée, à demandé ‘beau-
eoup de préparations Mon avis est
qu'il faut savoir reconnaitre Je dé-
vouenent portaat où il se trouve:
même S'il n'est pas tout à fait ec
au‘on l'entend nous-mêmes,
La oritique est facile
miens, l’est moins.
SR
iégina, —- Un train de marchan-
dises entre Newdorf et Lemberg a
été arrêté par des millions et des
millions de chenilles qui couvrai-
due de un mille”de long, Le train
dut reculer, décrocher ai moitiée
de ses Wagons et se lineor à toute
vapeur après avoir pris un vigne.
reux élan, Les roues glissaiont sur
la surface gluante,
légions de chenilles ont dé-
de fa vallée de Qu'Ap-
Des
visté les bois
pelle,
A —
eue) 100,000 signatures sur cette
À bon entendeur salut, pétition
‘ ‘ Un autre abonné, | | ,
ri Saskatoon L'objectif de 100.
Pro 0S A ricoies 000 signatures visé par PAssocia-
au l g lion “Vors ba Baie”, na été alteint.
__— Ces signalures sont apposées au
s4 È TT
Lt ur Le i : ji ‘de a pétilion demandant au
: rdin us andäint
Abris pour le ja | suuvernement le parachèvement
TT inmédiat du chemin de fer de Ha
| Baig. 4
——————— ""# :
(Notes des fermes expérimentales
Pour bien réussir la culture des Ru Te
Le Canadien Pacifique s’en va
la prairie canadiennes il est cessent . »
del de Les protéger contre fes vents, vers la Baie d'Hudson
frais et violents. Les abris loht un
grand bien à ces récoltes,
En 1918, la station expérimentale
de Morden n'était encore qu'une
prairie duverte à tous tes vents, à
l'exception d'une rangée d'érabls
mous, de frênes verts et de coton-
deré aftôur de in vieille maison de
ferme, On planta, ectte saison,
une quantité de haies de earagans
et de saules; eés haies se sont bien
dévelappées el, jointes à d'autres
plantations Faites plus tard, elles a-
britent de plupart, des elmms en
les ans, cependant,
nous faisons quelques: plantations
de ‘légumes ‘et de fleurs en plein
air pour-la comparaison,
Les observations générales que
voiei ont été notées à Ja station ox-
périmentale de Morden et aux fer-
mes voisinesi—. | .
‘1, -L’abri le plus utile est telut |
qui entoure les quatre côtés du jar:
din. ‘ |
2 Si l'on n'avait le choix que
d'une plante pour faire ess abris.
notre choix serait l'arbre aux nois
de In Sibérie (Caragana nrhores-
cens}. .
3, L’'abri le plus utile parait celui
qui est fourni par ‘des rangées d’é-
pinettes. Ces arbres ont-une bous-
se assez lente au début.
.# Les conifères, comme les épi:
nettes et les pins. paraissent exiger
moins d'eau en été que les arbres
à feuilles larges. -
5. On obtient un abri très satis-
faisant et très durable lorsqu'on em-
ploie des rangées d'épinettes. qui sont
hardes sur l'extérieur par des haies
de CArAgAnS, L'énincetie blanche
indigène est.le moilleur choix par-
mi les varidtés d’épineties. mais l'é- ne ! F
pinette : bloue du Colarxdn résiste Dans leur sixième séance, (P. 60 et
pott-être aioux à la sécheresse, suiv,) ils dressent le hilan de Ia si-
Ro T cobres suivonts ne de-tuntion mondiale et consiaicmt, a
EN RPACTS)
t —_—
Nipawin— Des membres de l'é-
quipe des ingénieurs en train de fai-
re le bacé de Nipawin au lie Cuim-
berland pour te compte du €. P, R.
disent que d'ici quelques jours ils
auront fini cette première étape, él
que de Ko ils poursuivront vers la
Baie, He travail serait terminé en
oelobre, On comprend alors pour-
guoi le Pacifique Canadien fait tant
de travaux dans cette région.
st:
Un milliard de voyageurs à
Paris en 1924
| laris.—1es statistiques ont leur
leharme, D'une statistique officiel-
le, il ressort qu'en 1924 les tram
wavs et sauntobus de Paris ont trans-
porté 1,067,346,700 vovagours, Les
recettes ont été de 376 Millions de
feuncs, soit une augmentation de
49 miflions sur Pannée -précéden-
té,
”
&:
Les banquiers des nations
“Foujours les juifs ont été Îles
banquiers des nations; toujours, ils
ont procédé par le trafic et Pusure:
ils ont pris hypothèques sur tous les
biens et sur toutes les entreprises.
FH uwest pas un Etat aujourd'hui,
qui ne soit leur débiteur, et la So-
ciété, des nations n’est qu'un ihs-
tnment à leur service, (est pour-
guoi Îles” Sages de Sion, dans leurs
Protocols, adressent à Yahvé des
hosannas reconfaissants, L'or, s'é-
erient-ils (édition Jouin, P, 137), la
plus grande force des temps pré-
sens, est concentré entre nos mains.
CRE
4:53
LES NOUVELLES
CHEZ NOUS ET AILLEURS \
Les chenilles arrêtent un train,»
ent la voie du CPR, sur une éten-}
4 4
par les abris, mais cette protectiôn
est nécessaire pour le développe-
ment de plantes élevées et fragiles,
eonme les tabacs, les delphiniums,
les roses trémicres, ete,
11. Les bons brise-vents sont
très utiles pour toutes les plantes
‘qui exigent de la chaleur, comme.
Jes tomates, les arachides, les me-
lons, les fèves, l'okra, le maïs, ete,
12 Les brise-vents sont très u-
tiles pour les plantes sarmentenises
dont les tiges s’enroulent saus l'ef-
fot des vents. En outre, les plantes
de ce genre, ct notinnunent Tes me-
lons, les concombres et les eitranil-
les, portent des fleurs imnarfaites,
qui ne peuvent être fécondées ane
par une visite des insectes! Les in-
sectes romme Îles ahoilles, travail.
lent utilement dans les endroits n-
brités et restent dans-lenrs ruehes
lorsoun grand vent souffle et que
los plantes" melliféres ne sont pas
nbritérs,
Disons enfin ane Ve iardin ohrits
num grand avantage snr colni qui
ne Post nas nour la etlinre de plane
tns horticoles, pour fins d'exposi-
lion, .
W,R, LESLIT. Pésisseunr.
? Station pvnérimentile,
JE DER Ru à
vec une ineffuble joie, que les for-
lunes Sont progressivement absor-
bées pour aboutir à un monopole
Juif, A, Albrecht (RES. S,),
0 +
_ he:
La dette du
"La dette nette du Canada et de
ses angimentations où additions de-
puis l'année 1920 est La suivante
Canada
4
1920: S2,248.868,623; Augmenta-
tion S674,337,591,
1921: S2SAOS 788, Augmenti-
tion, S992,010,359:
1922: S2,422.145,801, Augmenta-
tion, S1,236,818:
1923: S2454,776,868 Augmentn.
lion. $31,041,067;
1924: N9,417.784,974, Diminu-
tion, S35,999,593:
1925: S2,419,843,206, Augmenta-
tion, $2,059,000
1%:
La récolte de blé aux Indes
Ottawa, 6 juin, 1995, — Le Bu-
reau Fédéral de la Statistique in.
forme qu'il à recu un câblogramme
du directeur de li statistique ‘le
Pinde anglaise, à Caleutta, déclare
rant que les pronosties revisés de
la production du blé de l'Inde an-
glaise pour Ia saison de 1924-25
placent celle-ci à 328,608,000 bois-
sCaux, provenant de 31,572.000 a-
cres, comparativement à 364148.
60% boisseaux et 931,178.400 acres,
estimation finale de 1923-24, ot
331,257,000 hoissenux et 28,515,000
acres, movenne de la période quin-
quennale terminée avec 1992, Les
chiffres revisés donnent une aug
mentation de 394,000 4cres, où 1
p. 6. en superficie, ce} une diminu-
ion de 35,540,000 baisseaux ou 5.8
p. €. en production, comparative
ment à Pestimation finale de 1923-
,
LA
Des élections générales avant
novembre
Ottawa, -— Le Journal et le Ci.
lisen annoneent des élections géné
rales d'ici A novembre, La cham-
bre serail dissoute en septembre,
La dute exaele de la votation dé-
pendrait du résultat des élections
en Nonvelle-Ecosse, le 95 juin,
St le parti libéral retourne au
pouvoir, l'appel aux urnes se fera
Emmédiatement, La victoire de M.
Dunning en Saskatchewan, pèse
beaucoup dans la balance et on
parle de loi comme devant entrer
sous peu dans Le cabinet Macken-
zie,
œ'te
mes
+:
La Session sera terminée pour
le premier juillet
#
L'honorable sénateur Dandurand
a annoncé au Sénat aue la session
serait prorogée avant le er juil.
ct,
he:
Ca sent les élections générales
De toute évidence, le gouverne.
ment King prépare les “élections
d'ici une dizaine de mois, peut-
être avant, Cela dépendra de l'état
des récoltes dans le pavs, en août
ou en septembre prochain,: Si elles
sont bonnes, surtout dans lOuest,
il devra se décider.à les faire, Le
ministère consolide un peu pra
toul ses positions, Ainsi, l'affecta-
tion d’une somme de 5 millions en
travaux dans le port de Québec, la
distribution prochaine de places
de sénateurs et d'autres postes im-
portants, — Je gonvornement ou-
bliera-t-il de donner aux Acadiens
de PHe du Prince-Edouard le sé-
nateur auquel ils ont droit? —
mise en train du pont de Montréal
à Longuvil, l'indemnité que M.
King propose de verser aux dépo-
sants de a Home Bank, sont au-
tant d'indices de la proximité de
élertions.. T'attitnde de plus ‘en
plus circonspecte que les députés
de droile prennent à l'endroit du
contrat Petersen, — on ne se gène
mas dans les milieux ministériels
Ottawa pour dire que M. Low a
engagé Îe gouvernement de facon
ifinrudente, dans cette affaire, st
qu’il en anrait été blimé par ses
ro du ministère, — contrat
ou’il m'est pas du fout sûr qne les
Communes ratifient, colt oussi tra-
hit le Souci du ministère de tâcher
de se concilier à peu près tous Îles
groupes importants du navs, et de
roimencer par s'assnrers dans PES?
le plus de sièges au’ pourra, lors
chi mrnchain annot au neuple,
resie à voir si M, Meichon et se
POLITIQUE
ge
Pourquoi nos enfants quit-
tent-ils la ferme?
+ M. Aurélien Bélanger, député de
Russell, parlant à la législature on-
tarienne, de l'enquête faite, lêété der-
nier. dans Ha pravinee par Île comi-
té d'agrioniture, à soulevé dans la
Chambre de longs apolaudissrments
par ses remarques très justes sur la
désertion du soi et les difficultés
scolaires rencontrées par Île cultiva-
tour,
“Le grand probléme, est eclui de
l'école rurale qui mangte aujour-
d'hui d'élèves”. dit M Bélanger,
Ponrquoi les jeunes filles auittent
la ferme? Pourquoi la famille pav-
sanne est-elle si peu nombreuse?
C’est parce que nous avons nerdu
le sens de la responsabilité. Notre
méthode d'ensrisgnement nublique
sera totiours faulive si elle reste
trop imntérialisie, On devrait à lé-
ecole rurale faire aimer la terre. Les
mannels de Tecture devraiont, dans
res croles, faire aimer la culture de
In terre. , C'est une grande erreur
de donner Ta môme fondation dans
les écoles rurales que dans. les éco-
les urbaines.”
nn LT
Les écoles de l'Ontario éloi.
gnent les enfants de la fer.
me
—
Une commission d'enquête sur
les eonditions de la vie rurale en
Ontario dit que l'enseignement don-
né dans les écoles de la eammagne
“loigne Jes enfants de Ta ferme,
SO nv faitorien, v Jiton, pour
donner aux enfants, garcons et fil
lettés, Pidée de la valeur d'une bon-
ne culture, On enscione aux on-
fants juste ce nil faut nour:les
éloigner de la terre. T'édueation
qui est donnée n’est nas pratique:
elle est an détriment de Ta elasse a-
gricole, dont elle déprécie les orcn-
nations. L'éducation devrait mienx
reneontrer les besoins récls de la
vie.”
Ce reproche à notre système d.
dneation est grave, dit le Droit, et
ln malheur vent qu'il soit fondé,
En effet il est très rore au'un pro:
faceanr fasse mème la plus légère
allusion aux choses des champs, ct
on: eomprend ue des enfants an-
polés à la vocation d’agrieuitenrs,
balla entre toules v nerdent gra-
dluellnment leur latin d'abord, puis
le coût ensuite,
Le comité d'enanête snroère ou
département de lEfncation de
Ontario de rendre enseignement
de jenprs enfants des ranmpasnes
lus nratique en los initiant à leur
ravail nar la théorie d’abord, on
lar mettant Sous lee voux des ta-
Hlannx, dos jjinoes, dos rartes, dos
livreg aporapriés aux fnfurs he-
soins de leur existence ef en leur
nroenrant dec professeurs ranables
de les renseioncer sur Pagrienitnre:
st pour pe qui est de la vratiqne,
lo ramité voudrait voir flenrir les
irdins senlaires comme cola se
vratione ur une haute échelle
dons Tr dictriofs ruraux dela pro-
virse de Onéboe, à
Cost Lont nn programme, à Ja
véeilé, paie quel masnifique Dro-
gramme ! Si an se nrépcenunait un
von pins de faire Péduration dans
ln eane de ls vocation des enfant,
one anrait pas dant de terres dé-
cotles, ui font de mécontents sur
des terres mal cultivées,
A
suis réussiront, à contrecarréZ les
projets du ministère pour un Leimnps
et à lui l'aire retarder les élections
de quelques mois: quoi qu’il.en
soil, les deux partis se préparent:
et si M King part pour PAngicter-
ye prochainement, son voyage pa-
M de peu de’durée, ’
D
Le Canada n’a rien à y voir
—— à
“Le Canada fait. partie du pac-
te de sécurité du Rhin?” a deman-
dé J, S. Woodworth, député
Winnipeg-centre aux communes.
— Non, à répondu M King,
- 2%:
5 millions à le Home Bank
de
Par un vote de 100 à 20 la Cham-
bre à consacré, la somme de $5,.-
540,000. pour venir en aide aux dé-
posiluires de fa Home Bank. Seuls
les députés libéraux MeCrea de
Sherbrooke et Lunetôt de Napicr-
Ville ont voté avec lopposition.
a diseussion sur ce bill a don-
né lieu à des passes d'armes assez
vives eutre M, Meighen et M. King,
au sujet d'une lettre du sénateur
conservateur Robertson disant qu:
si le gouvernement présentait un
projet de loi sur cette question, le
sénat le rejetterait,
se:
Le Labrador préfère le Canada
Vancouver Revenant d'un vo-
Mage autour du monde pour étu-
dief les conditions des pêcheurs
dans ics différents pays, le Dr W,
T. Gréenfelh, du Labrador, a décla-
ré que toute la: population du La-
brador favorise lentrée de cette
côte de l'Atlantique dans la Conté-
dération canadienne. ‘Tous ces gens
n'ont droit de vote dans aucun par-
lement et ils croient qu'ils seraient
inticux S'ils étaient sous l’adminis-
tration canadienne,
1&!
Un drapeau national pour le
Canada
Ottawa.— Le gouvernement, par
un arrété-en-conseil, a nonîfmé un
comité qui sera chargé de trouver
un drapeau national. À l'heure ac-
tuclle, seuls les navires ont un dra-
peau canadien spécial,
P’Australie et la Nouvelle-Zélande,
depuis 1903 et 2991, ont chacun leurs
drapeaux, A lhoure aëûtuelle, sur
les &difices du Haut-Conmissarint
à Eondres, fletie un lrapoau ronse
au lequel sont les avines dn Cana-
da,
Le comité a trois sugrestiôns on
vue: soit l'emploi de l'Unien Jack
avée les armes ennadiennes au cen-
îres soit lo dranoni rouge avec” cs
»
ee mes + 00 een bent
|
=
Res pen ne ne SG + TP ne EE...
de a ERA LL :
j : soi hoix FF roman pomme Tr
“armes canadiennes: soit le. choix = == _— !
dun nouveau modèle, Le comités} Gi vous dé ES
| JE VUUs) LL s
est pret à recevoir les suggestions
de tous ceux qui s'intéressent à ee |!
sujet, :
: ge:
Le comité des taux eccani-
ques est divisé
\
Ottawa.— Le comité parlementai-
re des taux océaniques à tenu une
séance de deux heures sans pouvoir
arriver à une entente, Les conser-
vateurs voudraient que la Commis-
sion des chemins de fer soit char-
uée de s'oceuper de In question ef
qu'on nomme pour cette raison deux
ou trois nouvenux eommissaires
compétents. Les libéraux voudraient
que M. Petersen mette sa floitte au
service du Canada notur une expé-
rience pendant un an, mais sans re
cevoir de subside, Le gouverne-
ment Ini aiderait dans la mesure de
ses forces. ‘Fout porte à croire qu'il
"aura deux rapports: le rapnort de
la majorité et celui de la minoritc.
mt te ——
Plus de 162 millions aux sol.
dats
Ottawa, — Le Canada a payé
jusqu’à date, à Ses soldats qni ont
Î
nous voir.
Nous sommes ici pour
vous servir.
5 Cenonde
un £ |
on . Éorperon Cas
Delroneais
tahdique à
ctor, Sask, St-Vietor pas
rêde église catholique,
Casies, un bureau de
restaurant, un hôtel
le de billard.
à Es
Boste, ua
uVoe sal.
C'est un endroit
eXeellont
t celui-ci
CHARBON GU LOIS pour un forgeron, 6
appelez sera assuré de bons revenu
An É
eUUZ S'adregser à
The Northern Cartage Co. F'ARBE MORRISSE TI
St-Victor,
+
servi pendant la guerre mondiale,
8162310156 en boni et gratifica-
tions, a annoncé le ministre de la
Défense nationale, /
' +:
Des élections au Nouveau-
Brunswick
Moncton, NB, — Le -premicer
ministre Veniot déclare que le Not-
veau-Brunswick verra des élec-
tions provinciales avant Pautom-
ne et peut-être d'ici quelques se-
maines,
—
%
LU
Nouvelle colonie anglaise
Londres, — On vient de lire
ans l'ile de Chypre une‘ proclh-
mation officielle faisant de celte
île une colonie britannique et éta-
blissant cerlaines 1Kodifications Îé-
gislatives,
L'ile de- Chypre avait été rédéc
par les conventions du iraité de
Berlin en 1878 à l'Angleterre, qui
v avait installé un protectorat,
Ÿ : ‘
23 députés Canadiens-français
qui ont manqué à leur de-
voir
ms
4
Otiawa.— Voici les noms des dé-
putés qui étaicht absents lors du
vote sur l'amendement Vien au hilt
de divorce présenté pour troisième
lceture par M. Shaiv.
Archambault, Beaubien, Benoit,
Boivin, Denis (Joliette), Deslau-
riers, Desroches, Ethicr, Fontaine,
Laflamune, Lanetôt, Lapicrre, Mi-
chaud, Morin,
Savard, Bureau, Gouin, Lemieux,
Walsh, Hushion et Chishohn.
Si ces députés avaient été à leur
poste le gouvernement canadien et
tout le Canada en général ne se-
raient pas descendus un échelon de
plus dans la boue et le”déshonneur
où se meurent les peuples aux Îlé-
gislations sans Dicu,
Re
Changement au bureau des
colonies
Londres. Le premier ministre
Baldwin vient d'annoncer à la
Chambre des communes anglaises
que le gouvrnement se proposait de
créer une secrétairerie d'Etat pour
un
sous-ministère d'Etat parlementaire
pour les Dominions,
Ces deux créations nouvelles fe-
raient partie du plan gouvernemen-
tal de réorganisation du bureau des
colonies,
les affaires des PDominions et
%e
Montréal, septième ville de
l'Empire
Londres.— D’après des statisti-
ques publiées récemment ici, les
douze villes les plus prospères de
l'Empire, par ordre de mérite, sont
ls suivantes: 1—Londres; 2—[Li-
verpool; $-PBirminghanti 4— Man-
chesters 5—Glasgow:; 6—Sviney;
î—- Montréal; 6— Melbourne: 9—
Sheffield; 10—Caleutta; 11-—Toron-
to; 12—Bombar,
LE
LES NOUVELLES EN -
QUELQUES LIGNES
.REGINA— Le collège des médé-
cins et chirurgiens de ia Saskaiche-
Wan à suspendu de ses fonctions
professionnelles le Dr. &. M./Care-
100, de Hegina, parce qu'il faisait
du charfatanisme, lus de 50 per-
sonnes ont témoigné de son incom-
pétence,
PRUMIHELLER.— Le comité exé-
cutif des mineurs unionistes appar-
tenant au sous-distriet de la vatlée
de x Red Deer, à télégraphié à
Tom Moore, du congrès des travuil-
listes, demandant une grève géné-
rale si les troupes métiuent pas re-
urées des champs minier: de la
Nourvelle-Ecosse.
CALGARY, — La région entre
Lethbridge et la Passe-du-Corbeau,
d'ordinaire très sèche, a été trem-
pée Samedi dernier pa une pluie a-
bondante, Les récoltes sont super-
bes partout,
WINNIPEG— Une centaine d'é-
crivains, hommes et femmes, vien-
dront jw'ochainement à Winnipeg,
de toutes les provinces du Canada,
bou assister à 1 quatrième eon-
vention annuelle de - PAssociation
dès Autours canadiens, qui aura Heu
les 25, 26 et 97 juin, Les séances se
tiendront au parlement.
»
PARIS, — On annonce la mort
de acteur dramatique francais,
Lucien Guitry, ancien gérant du
théâtre de La Renaissance, AM,
Guitry naquit à Paris en 1869 ct
fit ses débuis en 1878 dons “la Da-
me aux GCamélias”., 1 domeura
pendant plusiours annécc' à Si-Pe-|
lersbounrrs at | l
LA
su
+
Papineau, " <
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RP oo oo, 2 ‘
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J'ai acheté récemment le salon de toilette |
| | |
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de E. Caron, au sous-sol de l'hôtel Empress,
Je ferai tout en mon possible pour donner
+
le meilleur service à tous mes clients de la
ville et du district. |
Donnez voire préférence à un compatriote,
…
Philippe Hébert
Salon de Toilette’ de l'Hôtel Empress.
Le. Wheaë Pool de la Saskaïchewan
‘Le seul chemin pour les fermiers vers la prospérité et les profite 1
a AVEZ-VOUS
VOTRE CONTRAT
0 Lnstammeensn ;
‘ n ‘ i
Notre objectif
Contrais pour hlé— Contrats pour autre grains : E
: (
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Actuellement... | Avoine le tiers de la superlicie en ||
7,200,000 acres. |! et orge j semeneée dans la provineé
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Seigle À la demie de Be superficie enr
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Nous - voulons encore.
2,000,008 acres
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J semencée dans Hi provint
rs a = ppm
M. Jean Gagnon, de Lewiston, Me, est
‘aujourd'hui rassuré parce que les
forces lui sont revenues
“Te souffrais de maux de
reins depuis plus d’un au ct
mes forces avaient diminue.
Pour être capable de contk
auer de travailler régulière
ment, j'ai songé à me traites,
mais j'hésitais à adopter tr
remède plutôt qu'un autre
quand un ami me recommail
da les Pilules Moro qui por
vaient, disait-il, me semi
eu bien peu de temps. J F _
procurai donc de ces pe u "
ct je s'en avañs employ e
quélques boîtes que J ê he
déjà mieux, c'est-à-dire
apte au travail. Peudetcmp 7.
près j sentais plus Vi
après je me sentais fe
goureux que jamt
Me..
- . D a adics
jourd'hui déclinent vite; les ma
Maple, Lewiston,
Les santés d’au , lee
sont fréquent êne chez les hommes, s'ils n6 Ve
sont fréquentes, même chez les nomimes, orees Et
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continuellement à les éloigner. Dès que leurs Les pe
auent, il léur £e Fr à it remède qui PU pe
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SIGNE À
snation catholique
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Les Jésuites au Caña:
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À Jaccasion du iPicentut
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Dies et les faits sailants qu
rappellent, Picnniers de le, 1üi
martyrs, exploraicurs, " dicou
vreurs, propagaieurs de linsiruic-
tion primaire et
si en notre terre canadiennc
faisant le bien. -
1611: Arrivée des Jé: : 8
pP. Biard et Massé débarquent à
Port-Royal. Aprés. deux ns d'a-
ostolat sur les .deux, rives de Îa
Baie Française (baie de Fundy),
ils voient Jeur mission de Saint-
ÿ nioé AREA
Jésuites.-Les | portent à leur secours:
toi
L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1923
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irioude, > 25 Irlandais aux prises a-
VEC la dlüiue quitient leur pays
cn 1846-1647 et. Viennent en Ameé-
rique: Île Canada em reçoit cent
inille, Latassés sur les navires, ils
secondaire, Îcs Jü-lcontractent le typhus: cing mille
furént fout cela: ils passé-| meurent en mer, huit mille à la
en | Grosse-Île, ainsi Gue dans les villes
de Québec et-de Montréal, Tous se
à ] laïcs, pré-
res, religieuses, religieux rivali-
sent de zèle, Les. Jésuites cane-
diens se donnent sans compter à
ce ministère de charité: ils man-
dent en hâte leurs Pères établis
Kanveur atfiquée, pitlée, détruite [à New-York et ne néglisent rien
par le corsaire anglais 1e
gal, Le EF du Thef, venu fécem-
Ment de France avec le P. Quentin,
est tué: le P. Massé est icté dans
une chalqupe, avec d autres Fran-
ais et abandonné à à
PP. Biard et Quentin, d’abord pri-
sonniers à Jamesiown, sont envo-
vés en Angleterre, après la destruc-
tion de Port-Royal. ,
1625: Retour des Jésuites, — Les
. Massé. c
Put abordent à Québer, L'attinue
des Kertk les surprend au, milieu
de leurs travanx aposioliques: ls
quittent de nouveau le pavs, La ca-
pituiation de Québec lexigcait…….,
1632: Etablissement des Jésuites.
_ Le Canada est rendu'& fe Fran-
et les Jésuites à leurs missions,
On remaroue les PP, Leïeune, de
D'epeut, Mossé, Garnier, Lemovne,
Charles et Jérôme Lalemand. etc.
1635: Fondations du Collèce de
Québec. — Cette. institution fut un
puissant fâctenr dans l’aeuvre de Ta
rolonisation du Canada, ‘Assurés
de trouver iei une instrüurtion so-
ide pour leurs enfants, les Fran-
raissne craisnaient plus de quitter
ln mère-natrie. | |
140-1734: Fre des découvreurs.
_ Chez les Jésnites., les
Samuel Ar- [Dour soulager cette grande misère,
1848-1851: Fondation du Cotlle-
ge Ste-Marie. — On commence en
| 48 par le petit collège de la rue
Saint-Alexandre, puis en 1851 on é-
la mer: jes|difie le grand collège de la rne
Bleury. La pierre angulaire du
Gésu est posée en 1864 En 1868
plus de cent trente zouaves font,
dans la nouvelle chapelle, un tri-
duum préparatoire à leur départ
de Brébeuf, Ch. Lale- | Pour Rome.
1884: Paroisse de l’Immaculée-
Conception, — Commencée par Île
F, M, Cazeau, elle, est organisée
par le P, I. Arpin. En trente ans
(de 1884 à 1914) elle donne nais-
sance à sept autres églises aussi vi-
goureuses qu'elle, Aujourd’hui,
malgré les divisions successives
au’elle a subies, elle compte plus
de vingt mille âmes,
1885: Collège St-Boniface, —
Fondé en 1818 par Mgr Provencher
il est confié aux Jésuites en 1885.
“Ce collège fut longtemps Île cen-
tre intellectuel de l'élément fran-
cais de tout l'Ouest canadien.’ ?
1888: “Les biens des Jésuites’, —
Ces biens confisqués par la Cou-
ronne étaient estimés à plusieurs
millions; on donna pour réparer
Vininstice $400.000, La Compasnie
décou-| de Jésus en recut 8160,000; lUni-
vreurs ne se dictinguaient nas des ! versité Laval, 840,000: les divers
missionnaires. “L'histoire de lenrs
travaux. dit Bañcroft. ect liée à l’o-
rigine de toutes les villes célèbres
de l'Amérique francaise: et il est
de fait qu’on ne mouvaif doubler
un seul can ni dérouvrir une ri-
vière qne lexnédition n'ait à ca!
tite un Jésuite,” En effet. les PP.
Chaumonnt et de Bréhauf attri-
anent Je lac Erié en 1ñ40: le P.
Nruillettes remante Îles rivièras
Fhandiére et Kénéhee en 161: le
P. de Ouen se rend an lac Saint-
Joan en 1647: la P. Allonez fran-
chit Je sanlt Sainte-Marie. entre
dans le lac Sunérienr eu’il nomme
Tracv: Je PDP, Marquette, acromna.-
ont par Jniliet, décorvre le Missis-
eini en 1873: au siècle snivant
dane la découverte de lPOnest por
Ta Vérendrve, on tronve à ses rû-
tés le P. Mesaiger, puis le P.. Aul-
nean, etc. etc.
diocèses intéressés 410.000 ou 520.
600: les écoles nrotestantes de la
pravince 860,000!
1907-1924 : Vue d'ensemble. —
“Depuis 1907, Îes Jésuites forment
“ne province faisant partie. de
l'Assistance d’Angleterre, Ts ,ont
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plus de trente maisons dont deux
noviciofs (ni Sauli-au-Récollet et
à Guélph, Ont.), le. scolastient de
l'immoculée-Conception, à Montré-
al, et six collèges: Sainte-Marie ct
Lovola, à Montréal: les collères de
St-Boniface, de Sudbury d'Edmon-
ton, de Régine. Ils continuent
leur apostolat dans les, missions
Sauvages, soit sur les bords du lac
Huron où ils dirigent l'importante
école industrielle de Spanish, soit
dans le nord de l'Ontario et jus-
qu'au delà de la rivière Albanv.
“Une oeuvre nouvelle, Poeuvre
des retraites fermées, si féconde en
fruits précieux et durables, est ve-
nue s'ajouter à leur ministère dé-
ià lourd. Des maisons de retrai-
tes se sont ouvertes à Montréal et
à Québec, d'autres s’ouvriront ail-
leurs. semble-t-il, dans un avenir
prochain. La direction d'oeuvres
ou de groupements de grande im-
nortance comme T’Apostolat de la
Prière et la Ligue du Sarré-Coeur,
l'Association catholiane de la Jeu-
nesse et celle des Voyageurs de
rnmmerce, l'Action Paroissiale,
PEcole sociale nopulaire, le Catho-
lice Sorial Guild, le Catholic Sai-
lors’ Club, d’autres encore qui,
pour la plupart, vrirent naissan-
ce dans des retraites fermées”...
voilà nn nen leur part de travail,
1094: Séparation des provinces.
— En:1924, la Province canadion-
ne se divise en deux parties dis-
tinctes et indépendantes : l'une
francnise, r'est.la Pravince du Bas-
Canada: l'autre anolaise, cost Ja
Vice-nrovince dn Hant-Canado. La
nrovinre francaise voit s'ouvrir à
son 7èln de nanveaus ehamns d'a-
postolat: la Chine, Déià anelaues-
uns do see sniets v sont rendus.
199%: Réatification Are noce mar.
tvrs Canadiens, célébration du tri.
centenaire de l'arrivän des Jésui-
tes dance la Nouvelle-France.
Au débnt de notre artirle nous
disions: Pinnniers de In foi, mar-
ture, explorataure, déennvreurs.
nronaaoleurs de lPinstrnetion nri.
maire ef secnndaire. les Jésnites
furent tant rela: avions-nons tort?
Nous ne le ernvons nas et nos lre-
tours non mins, En vrette année
109%. anrès trois cièrlee et nins,
les Jécnitas s’offnroont de canti-
ver @r nassé vlorieux en rher.
chant avant tout Ta plus grande
eloire de Dieu.
Roger des Bois
Extrait du Voyageur Catholique de
juin 1995.
Cannes
Fr
vée des Pères Jésuites
Québec. — T1 y a trois cents ans,
ce mois-ci, que les Pères -Jé-
1642-1649: 'Ere des martyrs. — suites arrivaient au Canada, Dans
Le F, René Goupil (1642): le don-
né Jean de lo Ldiide efte P, Tognrs
11646: le P, Daniet-(1648): les PP,
de Bréheuf, Gabrial Talemant, Gar-
nier, Chahanel (1649), Autres vic-
times de leur zèle pou es âmes:
le P, Rnteux, massacré par les Tro-
auois dons la vallée du Saint-Mau-
rier en 1642: le P, Bressani (1645)
ai survécut cependant à ses hor-
ribles blesenres: le P. de Nonë ani
manrut gelé sur le Richelieu en
1645. ete, A
1642-1692: Jésuites et Ville-Ma-
rie, — Le 16 mai 1642, le P, Vimont;
célébra ia première messe à Ville-
Marie, Seuls pasteurs de Montréal
pendant quinze ans, les Jésuites
transmettent en’1657 leur charge
aux Messieurs de Saint-Sulpice afin
de se livrer plus entiérement à Pé-
rangélisation des sauvages. “Ils re-
viennent prêter. main-forte au cler-
gè fe Montréal en 1692, La pro-
priété des Pères — chapelle, rési-
dence et jardin — couvrait alors à
peu près toute la surface occupée
aujourd’hui par le Champ-de-Mars,
le Palais de justice et lHôtel-de-
Ville. Le tout a été englouti dans
li “confiscatién des ‘biens des Jé-
suites”.
1724 (23 août): Assassinat du P.
Rasle, — Crime commis par les pu-
ritains de la Nouvelle-Angleterfe.
Le missionnaire tombe süôus leurs
balles pour la défense &e ses en-
fants, Il signe de son sang l'his-
toire de ses trente-cing années d’un
apostolat merveilleusement fécond.
1755 : Jésuites et inique dépor-
tation des Acadiens par les An-
glais, — Le P. Germain, mission-
naire chez eux deptis 1744 dc
meure avec les malheureux restes
des Acadiens errants dans les bois
et les maintient dans Faffection
des Français,
1773: Suppression des Jésuites.
— “La Cour de Londres en proîi-
ie pour déclarer dissoute la Com-
pagnie de Jésus et décréter la |
confiscation de ses biens.” Dès
1760, elle avait défendu aux Pères
de se recruter: ils s'éteignent les
uns après les autres. Le dernier |
d'entre eux, le P. Casot, meurt à
Québec le 18 mars 1800,
1842: Rétablissement des Jésui- |
tes au Canada, — La Compagnie de |
Jésus reprend vie en 1814 grâce à
Pie VIT. Elle revient à Montréal on.
1642: deux siècles après la prerniè-
re messe célébrée à ViHe-Marie par
le P. Vimont. Sa Grandeur Msr |
Bourget, qui avait demandé les Pè- |
res, leur permet de s'établir à La-
Prairie dans leur ancienne mission
fondée en 1647 par les PP. Pencct
t Duperron, À ectte époque, se fit
la fondation d'un noviciat d'abord |
une magnifique lettre, le Révérend
Père Lemay, S.J., a demandé au
conseil de ville de prendre part à
la célébration en faisant un don qui
gratifierait 1a chapelle dec Jésuites
d’une oeuvre d'art représentant les
glorieux martyrs. ‘ :
C’est le 15 juin 1625, que les Pè-
res Jésuites arrivaient au Canada.
Ils avaient abordé en Acadie dès
“Je sollicite de vous un concours
pratique ou encore un souvenir per-
manent”, dit le Révérend Père Le-
may, dans sa lettre, “Il s'agit de
construire un “tombeau” dans la
chapelle des Jésuites. Le sculpteur
Alfred Laliberté ferait revivre dans
le marbre, en bas-relief, les traits
du Père Bréboeuf et ferait en mé-
me temps une plaque commémorati-
ve rappelant la reconnaissance de
la ville aux Pères Jésuites, éduca-
teurs, missionnaires, découvreurs et
martyrs.”
e Rév. Père ajoute que Ia ville
se doit de ne point laisser passer
inaperçu cet anniversaire, et il si-
gnale comme un des principaux mo-
tifs de ce troisième centenaire le
fait que sur le site actuel de l’hô-
tel de ville s'élevait, il y a près de
trois siècles, le premier collège des
Jésuties.
D'une manière ou d’une autre, la
ville prendra part sûrement aux
fêtes grandioses qui commémore-
ront ce troisième centenaire,
..
.
se,
Les fêtes du troisième cente-
naîre de l’arrivée des Jésui.
tes
Québec. — De grandes fêtes au-
ront lieu à Québec les. 22, 23 et 24
juin prochain à l’occasion de la
célébration du troisième centenai-
re de l’arrivée des Jésuites à Qué-
bec et de la fête nationale. Un
comité formé des représentants des
diverses sociétés nationales de cette
ville et des RR, PP, Jésuites a dé-
cidé qu’une messe en plein air se-
ra chantée le 24 juin sur le par-
terre de la Villa Manrèse, S. G.
Mgr Béliveau, archevêque de Saint-
Boniface prononcera le sermon de
| circonstance,
Une grande parade aura lieu et
le soir un banquet réunira quel-
ques centaines de convives.
ee
8 «
Les Jésuites à Ottawa
Ottawa, — An nombre des côm-
Inagnies qui viennent d'être cons-
ltituées il - a celle des RR. PP. iJé-
suites ‘d'Ontario avec siège social
à Otiawa. Ceîite société sans cça-
à Lanrairie, puis à Montréal, enfin | pital-action, a été formée pour des
au Sault-au-Récollet,
1843: Fondation des missions. —|
Le P, Chnzelle fonde nne mission à
Sandwich (1848) le P, Choné une
auêre à
Sault-Sainte-Marie (Mic
le de Sudbury, de S
Ce “En iroïs q
Ê
te-huit maison
Sisicnt, ‘Des
Rissionc qu
Hèroracst, Me
QG ir
à (ins
re à Wilkwemikonsg (1844): les |
Jésuites fondent encore celle dn|
è 1 Honreux
a), ies Fv CIQPeT I
ldocieur de Eglise universelle.
éducationnelles et de publici-
té, à ou .
2 T° 1. NI DT
St-Canisius, Docteur de lV'E-
glise
Rome— En canonisant le bien-
voniu le déclarer en mümc {omps
1 “1 labour assumé mar
| Cani vvaiil, qui cssontiol.
leme | de sanvesarder Îa
: fai lo ramonce à
|Écr Î CTUX AUb
ca: , S'0n
EE]
2
Troisième centenaire de l’arxi.
Piorre -Caninius, Pie XI a.
canonisation
de ce redoutable adversaire des hé-
étaient écartés. ‘La
résies semble avoir été réservée
providentiellement au temps ac-
tuel, où, dans le monde entier et
dans la ville même où Jésus-Christ
a établi l'infaillible magistére de la
vérité, toutes sortes. d’embûches
sont tendues à Ja foi des igno-
rants.”
La solennelle formule que pro-
nonça $. S. Pie XI se termina par
la décision que la mémoire du bien-
heureux Pierre Canisius serait cé-
lébrée par l'Eglise universelle, cha-
que année, le 27 avril, au lieu du
jour natal 21 décembre, parmi les
confesseurs non pontifes et Doc-
teurs de l’église, ,
QE
Un prince et une princesse se
font religieus
Rome. — Le Souverain Pontife
a accordé dispense de leurs obli-
gations conjugales au prince Bis-
cari et à la princesse Angelina Bis-
cari, pour leur permettre d'entrer
en religion. La princesse se fait
carmélite à Modène, et le prince
fait son noviciat chez les Pères
Barnabites, Ils étaient mariés de-
puis 25 ans et sans enfants,
La Congrégation des Soeurs
de Ste-Ânne a 75 ans d’ex-
istence
Montréal.— Les Soeurs de Sain-
te-Anne “célébreñt, cette année, le
soixante-quinzième anniversaire de
la fondation de leur communauté.
Fondée à Vaudreuil en 1850 par Mgr
Ignace Bourget, évêque de Mont-
réal, et par la révérende Mère Ma-
rie-Anne, cette congrégation n’a
cessé de croître depuis. Elle comp-
te actuellement plus de mille trois
cents soeurs et plus de cent novices
et postulantes. Les Soeurs de Sain-
te-Anne dirigent soixante-quinze é-
tablissements et elles enseignent à
plus de vingt-sept mille six cents
élèves. La communauté a une ving-
taine de maisons aux Etats-Unis.
La maison-mére et Île noviciat
sont établis à Lachine.
3 @i
L'hôpital des incurables coû-
Ë L2 Li]
fera 4 millions
Montréal. — Le nouvel hôpital
des incurables sera probablement
terminé pour l'automne: yrochäin,
IL aura coûté quatre millions de
dollars, Le nouvel hôpital sera
rebaptisé. On a proposé le nom de
“Vallée de l'Espérance”,
‘L'hôpital servira au traitement
de toutes les maladies et l’on accep-
tera les malades curables. pro:
portion des cas incurables admis à
l'hôpital sera de 11 vour cent. Les
Soeurs de la Providence auront
l'administration et nommeront con-|
jointement avec Île gouvernement |
es médecins qui formeront le bu.
reau médical.
Fédération :
e _#e
lan, et grâce aux
du Saini-Sièse, vient de se consti-
fuer une sorte de fédération des
mondo
|univorsités catholiques du
| enticre Lo
&. . "%
mes same D MT ee
La pro-|
LA
Québec. — Sur linifiiative du Pé-
re A. Gemelli, QA,, roctour. de
l'Université du Sacré-Cocur de Mi
l encouragements |
Es nn 2 Ces Mae ange
L'Université Laval a dé une des
premières à qui on à donandé de
faire partie de L'Union après l'as.
semblée de Louvain, Chaque uni!
versité catholique aura son mein-
bre correspondant, Laval à choi-
si M. Arthur obert, professeur à
la faculté de théologie,
Le Souverain Pontife félicite
les catholiques de France
; '
Ronie—- Le Souverain Pontife a
félicité les catholiques de France de
s'unir pour la défense de leurs li-
bertés religieuses, A plusieurs re-
prises et en des circonstances so-
lenneîles, Pie XT a salué le mouve-
ment d'organisation qui doit réunir
dans une même pensée de foi et
dans un mème sentiment de fierté
tous les catholiques de notre pays.
L'oeuvre s'est encore qu'ébau-
chée, IF faudra de longs efforts
pout aboutir mais quand l'heure du
succès aura soiné on s'apercevrn
que la Fédération nationale catholi-
que aura groupé presque toutes les
forces saines de la nation.
+3 © e", :
La grande procession de
Malte
Londres.—Malte vient justement
d'avoir sa grande procession reli-
| gieuse annuelle dont les origines
Yemontent à an temps immémoriol,
La tradition vent oue lorsque Pile
fut infestée d'insectes qui vava-
geaient tout le pavs, la population
de Malte fit un' voeu à Saint-Gré-
goire, promettant de faire une pro-
cession solennelle tous les ans Colt.
te année, toutes les paroisses de V’i-
le étaient représentées dans le eor-
tège, &r
8
NU 0 .
Üne statue du Cardinal Lavi.
gerie pour Carthage
Paris, Un nensiannaire de In vil-
la Médicis, M. Elie Vézion, vient d'a-
chever une statue du eardinal La-
vigerie, destinée à une place de Car
thoge, '
Le cardinal y est représenté de-
bout, drapé dans un ample mon-
teau, tête nue, tenant une croix d’n.
ne main, de l’autre le livre des E-
vangiles.
LE
L’éclairage des catacombes
Rome, — ‘À J’occasion du cen-
tenaire de Jean-Baptiste de Rossi,
fondateur de la science archéolo-
gique chrétienne, Pie XF avait ex-
primé le voen qu'en cette Année
Sainte, on redoublât de soin pour
l'aménagement des catacombes, Il
était désirable que ces galeries
souterraines fussent éclairées et
que les prêtres v trouvassent, pour
célébrer la sainte Messe, des autels
et des ornements d’un stvle s'har-
monisant avec l'art di émouvant
des premières tombes chrétiennes.
C'est chose faite. On à recouru à
des lampadaires de fer forgé à
bougies électriques d’un très heu-
reux effet,
np
A
Le plus gros chapelet du mon-
L
- de
Rome, — Un sculpteur de Mé-
rans vient d'offrir à Notre Saint-
père le Pape ce que l’on croit ètre
e plus gros chapelet du monde,
J1 mesure 15 pieds de circonféren-
ce et chague grain, délicatement
=
« Q q f" s 5,97, 1 2 LS
La vie de la Petite Thérèse
q. .? Li o
traduite en japonais
Osalin.—Le P. Bousquet, curé de
la paroisse de Niahiènomiva, à O-
Sala, n traduit en japonais la gran-
de vie de la Bienhonreuse Phéré
se de lEnfont-Jésus, an eu da
pensée un.pou audacieuse à pre-
imière vue, d'en offrir un esemmplui-
re où Prince Régent et à la Prin:
cesse, sa femme, et un au Comte
Chinda, grand-maitre, de ln maison
impériale, Les volumes, richement
reliés, ont été ainablement accep- b :
tés et ont valu à l'auteur deux lot-
tres de remerciements qui sont
plus que de simples nocusés de ré-
ception,
#
me marins LÉ D ne
de _
Chapelles permanentes à bord
des transatlantiques
New-York, — Une compagnie
française de transatlantiques vient
de:doter deux de ses plus importants
vaisseaux, Je “Paris et le “De
Grasse”, dune chapelle permanen-
te où les prêtres catholiques pour.
ront dire ln messe et les fidèles qui
le désiveront assister aù Saint Sa-
crifice,
La presse française et les catho-
liques de Franre se réjouissent benu-
coup de cette initiative de ia “Com-
pagnie Générale Fransatiantique”,
et les Canadiens et es Américains
qui voudront faire la traversée de
l'océan sur ces deux vaissenns au-
ront à leur portée tout le comfort
matériel et religieux qu'ils pour:
vont souhaiter . ‘
Cette rompagnie est à féliciter
autant plus qu'elles sont rares cel-
les qui ont installé à hord de leurs
transatlantiques des chapelles per-
manentes,
L'initiative de cette dernière mé-
rite des félicitations et des imitu-
feurs, î
hr
Le chef de l’Evlise grecque de-
imissionne
Athènes, — Te patriarche fons-
fantin, dont l’espulsion de Cons-
tantinople par les Turcs a sontovs |
Pindignation des Grecs ot failli à-
tre ln eonse d'une nonvetle onerre
veéeocturaque, vient de donnor $n
démission eomme chef de l'Eglise
grecqie,
Le natriorent de l'Eglise groedgne
ani était éfnbli À Constantinonle
fepuis des siècles, a été aboli bar
le gouvernement d'Angora.
me
Campagne antireligieuse en
Grèce
4
Athènes.--Une eampagne brus-
quement déchainée rontre l'Eglise
entholique dans les fournaux athé-
niens na causé une vive impression
dans les milienx religianx vomnins
où des attaoues intustifiahlos sont
considérées une atteinte à Ja liberté
des minorités religieuses, 7
ES
Ceux qui travaillent et qui
“Travailleurs, mes chers aniis,
ne cherchez les heureux de ee mon-
de que parmi ceux pui travaillent
et gui prients malgré les épreuves
et les misères, lecux-lh seuls ont
trouvé le secret d'être toujours jo-
Pour vivre heureux, vivons
sculpté, est de la grosseur d'un yeux.
oeuf, cachés!” — André BESSON.
CS DS
re ]
a ——
La genèse d’une invocation
S, G. Mgr Grouard, O.M,I., vicai-
re apostolique de l’Athabaska, a
raconté connne ‘suit Ja genèse de
l’invocation: ‘“‘Béni soit saint Jo-
seph, époux de Marie”, ajoutée aux
louanges après la bénédiction du
Très Saint/Sacrement:
Notre Chapitre convoqué à Ro-
me en 1914, suspendu pendant la
guerre, devait se'tenir en septem-
bre 1920, Je m'y rendis avec le
Père Josse, notre délégué. Le Sou-
verain Pontife Benoit XV m'accor-
da une audience dans laquelle je
plaidai en faveur de Saint-Joseph:
Très Saint-Père, lui dis-je, vous
avez publié une belle encyclique
sur Ja fête du Patronage de saint
Joseph. Cela n’encourage à vous
faire une demande, si vous me Île
permettez,
Mais oui, parlez.
En 1908, j'étais à Rome; sur les
instances d’un de nos Péres Ita-
liens, le Père Joppolo Giuseppe, je
demandai à votre vénéré prédé-
cesseur, Pie X, d'ajouter aux in-
vocations récitées après la béné-
diction du Suint-Sacrement celle-
ei en Phonneur de saint Joseph :
Béni soit saint Joseph, époux de
la Vierge Marie.
C'est l'affaire des évêques duns
leurs diocèses, me répondit Pie X.
De retour dans mon vicarial,
j'ordonnai de réciter cette invocn-
tion, L'année suivante, au Conci-
le plénier de Québec, Îles évêques
canadiens approuvèrent cette pra-
tique et depuis on la récite dons
toutes les églises du Canada,
Maintenant, ‘Très Saint Pére,
pourquoi n'ordonneriez-vous pas
qu'on récite cette invocation à
saint Joseph dans toutes les églises
catholiques”?
Eh bien, j'en parlerai à la Con-
grévation des. Rites,
Revenu au Petit Lac des Esclu-
ves, pour les fêtes de Noël, quelle
ne. fut pas ma joie quand, quelques
mois plus tard, je lus le décret de
la Congrégation des Rites prescri-
vant dans le monde entier, Pinvo-
ation en lhouneur de saint Jo
sebh, J'espère bien qu’en retour,
saint Joseph nrobtiendra la grâce
d'une bonne mort,
ET
LES NOUVELLES EN
QUELQUES LIGNES
CAP DE LA MADELEINE.— Le
21 juin aura lieu au Cap de la Ma-
leine une grande mainfestation à
l'occasion de la béatification des Jé-
suites martyrs canadiens,
MONTREAL.— S, G. Mur Alphon-
se Deschamps, évêque de Thennesis
et auxiliaire de Montréal, représen-
tera le diocèse de Montréal et aussi
collège Sainte-Marie à Ja béatifica-
tion des Jésuites mariyrs canadiens
qui aura lieu à Rome le 21 juin.
Londres.— 11 y avait déjà quinze
minutes que les fidèles étaient arri
vés à la messe et le prûtre n'était
pas encore monté à l'autel, à Pégli-
se de Mill Hill Soudain, un pa-
roissien se rendit au presbytére et
trouva le R. P. Joseph Walsh, le
curé, mort dans son lit, Le dé-
funt était âgé de 74 ans, et faisait
partie de la communauté de l’Or-
| dre de Saint-Vincenf.
NEW-VORK.— Les pèlerins ;amé-
ricains vont se rentre en grand
nombre à Rome cctie année, à l’ac-
| casion de l'Année Sainte. Tous les
lbatodux en partance des. Htois-U-
lnis sont remplis à tel, point qu'on
ne pout accepter de pélorinancs cn
ù
D
— ns
l'Association des anciens élèves du.
groupes avant le 22 juillet, I y à
un grand pèlerinage qui part toutes
les semaines des États-Unis depuis
le commencement de lunnée,
CE n
LONDRES. — $i.le nombre de
iords catholiques n'est pus encore
considérable, du moins la qualité
ne manque pas. À y a, dans cette
dernière chunbre, quarante-sept
lords catholiques, un due, un matr-
quis, onze-comtes, trois vicomtes ct
trente-et-un barons.
DÜUBLIN.— St Marys Hall, qui
avait toujours servi de quartiers-
généraux aux organisations catholi-
ques de lirlande et qui avait été
saisi, il y avait trois ans, vient d’ê-
tre remis aux mains des catholiques.
ae
BUFFALO. —Le percepteur des
revenus aux Etats-Unis affirme que
l'attitude antiprohibitionniste des
gouvernements canadiens a forcé le
uouvernement des Etats-Unis d'ac-
croître l'armée des agents du régi-
see, “Le gouvernement américain,
dit-il, est fatigué des tätonnements
dés politiciens canadiens.
= ,
OTTAWA.— M. Georges Mercure,
pendant 23 ans correcieur. d'énreu-
ves à l'imprimerie nationale et de-
puis cinq -ans organisateur des fa-
restiers-cotheliques dons lent d’On-
trio, cost mort à l'ôce do 63 ans. Il
venait du Cap Santé
4
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DEVERDER
SA ie
par Ion Pèren Oblatn do Mario Immacalée
E
s'étendait ténébreuse
“Hit 2 nuit:
nn effrayante,
Ki l-foudre tonnait dans des püua-
EE gès "gris,
6 d'orage, : “hurlant, ainsi qu'une
: bacehante.
Foissit mblor le: vieux logis.
ii uel. temps! -dit le père Marcel
Durs buvrait sa pipe assis auprès |
dù :poèle. A remit sa blague à ta-|
:bûe' dés. sa poche, prit avec les
Dineeîtes ‘un charbon incandescent
‘qÿ'il “pojè sur sa bouffarde et se
ni ‘à fimer avec fureur.
"Au dehors, le vent faisait rage
æ: la pluie, une pluie mélée de nei-
ge fouéttait les vitres, C'était une
de ces tempétes de novembre où il
ne fait pas bon. s'aventurer sur Îles
‘rautes, du moins au temps nù se
pie môu histoire: il v,.a quelque
ans. ‘
: nel temps! repéta le père’ Mar-
-eel. E ies
Oui, encore une veiliée enni-
vante, dit une jeune fille qui se
regardait ‘dans ‘une glace,
| _-Travaille ma petite, fit absér-
“ver l'grand' mére’ qui tricotait prés
de la table, tu äs toutes mes ceou-
vertes à finir,
:.Lé ‘jeune fille regarda sa. mére
qui filait dan un coin de la grande
cuisine: La lumière, d'une Jambe
‘à: réflecteur posée contre Le mur,
" éclairait sa Îigure encore fraiche
aù s6 lisait là joie de vivre dans ce
“milieu ragtiques-il: est vri, mais
confortable, Pe Sa mère son re-
gévdese reporta vers la table aù se
trouvaient empilées une demi- dou-
zaine de couvertes blanches ravées
de rose et. de bleu, ouvrage patient
dela - mailresse de céanis,
La jeune fille soupira et dit d'un
ton. meussade : 5
: se ne -veux ‘pas travailler
soir; c'est ennuyant,
Lo mère haussa les épaules et la]
grand-mère se mit à rire france he- |
ment, La:petite Ziri qui bâtissaiti
un-chôleau de cartes, se’ chargea:
d'expliquer l'ennui de sæ:soeur.
“Mé sais bien, dit-elle, dans son
langage de toute petite, Dédé est
Ffachée à cause que M. Jacques Y
vient pus. |
‘lu vas.te coucher, petite bu-
biliarde, ‘dit: celle que Pon venait
d’ appeler Dédé.. Vous la gâtez
trop; muman, elle devient insuppor-
table. Ê
Zizi un bébé de Guatre ans dont
les petits veux-noirs brillaient de
malice “espiègle, dans la mignonne!
figure brune, vint” se blottir sur les
genotié dé sa soeur,
" -Gronde nas Dédé: Zizi ne
siira plus. ,
vba'jeune file l'embrassa et la re-
“tiñt sur ses genoux, Elle-était si
Miéfionne, celte. petite. .fée brune;
“GG Lrottinait Bi a maison avec le!
Foteinen des. souris. “timides!
“pôle atssi; avec: ses reparties !
: nAivas. et ses. manières affectueuses ;
T7 cotie 'asanrane e de: gaine sûre;
d'ellé-mème. :
Moi, dit Antonio, ün bambih de
dér:ans LUTTE écrivait sur un coin dei
fi table: j'ai, fini mes devoirs. Re-!
ce
fi rde Andrée, les helles pages d' É |
Gites “éa mérile un cohte, hein:
gi "D'un! bond ln petite fut suri
les Senoux de sa grand" inére,
srBpau iémére, beau, dit-elle cà-,
ie, veux-tu conter un conte à T'o-
UE aires
et Mais chérie, je Les ai tous eo |
fe lies contes. Fanio s'était appro-'
Li ARLES an
jontez pareil, mémére, dit-il
anfrement tout. le monde va finir
DER s'endormir, ‘Voyez papa, Sa
Hide a: tomber. et le fouet de ma-
an - ine tourne presque plus. Je
de; voudrais pas me coucher main-
tenant.”
# Ni moi répliquä Andrée-quisavail !
pris son ouvrage. Voyons, bonne,
maman nous alteudons, viens ici,
Piel, -*
La petite reprit la construction
de son ‘echâteuu de cartes, mais o-
niQ demeure appuÿé aux #enoux de
le ‘grand'iñèére qui commence,
—C'esl.uñe bien vieille histoire
que je vais vous dire, mes enfants,
elle m'a été räcontée par une vieil-
lsrtante de mon père. Vous voyez
que 4e n'est pus nouveñn Or il
paräit . que , dans ce temps At ilx
=
._aveit des sorciers, des loups-waroux
et des_feux-Folletsi ‘tante cetie geéi-
te endioblée courrient les campa-
gnes, pour jeter des sorts. effrs ver
dés gens et attirer les voys 1geurs ini-
prudents dans: quelques marécäges
ou, fondriér es d'où ils ne sortaient
qu'avee peine. .
On ‘disait que tous, ‘ceux qui ne
faisaient pas leurs Paques apparte-
ngjent à. cette catégorie d'être mal-
foigants, où disait aussi que le loup-
garou.et ie feu-follét, deux où trois |
Le Feu eu
le |
F Follet
= le
e d'antan ‘
quand même ce serait le dinble en
personne, .
: —Alors je pourrais vous servi,
dit une voix derriére lui.
Jérôme se retourna, un peu ef-
fravé, Sur le chemin qui passait
dev at lo trinison, un jeune homme
sé, tenait debout, un paquet à dla
RÉciner -
| L'aspect ‘de ‘cet inconnu n'avait
vien de diabolique, aussi Jérôme fut
vite rassuré.
—J'ai besoin
deux mois, dit-il;
l'ouvrage”? D'où
quel est votre nom?
—Je viens de St-Nérée et je re
nomme CGasv: ud Lafortune,
| homme peur
: Cest bien, je vous engage, trois
d'un
vous cherchez de
venez-vous el
biastres par mois le vivre et le cou-
vert, Cest à prendre où à laisser.
Je prends répondit l'étranger,
en entrant dans lé miaison,
—Vous coucherez au grenier, dit
Jérôme, l'été il Fait chaud partout.
L'homme ñe répondit pas, il re-
snrdait Céleste, la fille de In Mai-
son qui disposait la table pour le fl
déjeüner, Une belle fille cette Cé-
teste, et sage el piouse: avec cela fil-
le unique, “ve qui ne gâtait rien;
aussi les épouseurs él taient- ils noni-
breux, mais Céleste répondait non,
à toutes les demandes, eite voulait
entrer au couvent,
L'arrivée de Gaspard Lafortune
fut un événement dans Ha vie de
la jeune fille, Tout de suite elle ai:
ma ce beau garcon dont les yeux
noirs devenaient si doux lorsqu'ils
se fixtient sur elle, Le père Jé-
rome avait pris des renseignements.
appartenait à qgne brave
familles on ne lui reprôchait que
son humeur vovageuse: mais pour
c'était un charme dé plus,
bien et il avait fu
Gaspard
Céleste,
il racontait si
tant de choses,
Les choses allérent bien pendant
quelques jours, mais un matin, Gas-
pard ne narut pus à l'heure du dé-
{ jéQiner, Î entra une heure plus
tard, trails tirés et Ia mine som-
bre.
J'ai couché sur 1a tasserie de
| foin, expliqua-t- il et comme it pleu-
vait ce matin, j'ai dormi, Person-
ne ne dit mot: mais Et chose se
risqua une observation.
-Ce n'est pas une vie que tu mê-
nes: là, mon garcon, tu ferais mieux
de coucher dans ton lit et d'aller
tñ la messe le dimanche, autrement
je ne pourrai pas te garder,
Gaspard grommela quelques mots
| que son maitre n'entendil pas, mais
| ne
qui n'indiquaient pas un profond re-
nentir, “ar dans l'après-midi, il dit
à la jeune fillo:
—Vatie père estoun vicux mal-
comniode, Je voudrais bien vous .é-
i pousers mais je.ne veux pas denreti-
ver aver fui, Qu'il veude sa terre
ut qu'il nous donne de l'argenl:
E nous irons aux Etats-Unis et nous
| serons libres,
| Lx jeune fille: soüpira, elle com-
imençait à voir elair dans la con-
duite de ect lromme, Jile s’en ou-
vrit à sa mére,
—Je te Pavais dit mon enfant, dit
la mére prudente, d'un homme sans
religion, on ne peut attendre rien
de bon, de plus, il est ivrogne, Je
viens de trouver beaucoup de bou-
| teilles vides dans un coin du gre-
| nier; j'en ai trouvées d' autres à da
‘ange, Alors qui les à mises iï!
| pas d'autre que cet honme, je me
: Suis toujours déliée,
! —Comme vous aviez raison, ché-
re maman. J'espère qu'il ne sera
pas longtemps ici maintenant, j'en
ai peur, co
La mère en eut pilié.
lon père
La tante, au sixième rang, dit-elle,
tu lui aideras pour son ouvrage au
metier, lun de tes cousins doit ve-
inir te remplacer ici. -
Vous pensez à tout chère ma-
an. Oh! que je suis conteute et
que je vais prier afin qu'il ne vous
arrive aucun malheur en mou ab-
seuce, Elle partit le même jour
et le père Jérôme ramena son ne-
ve Rémy un robuste garcon de
935 ans,
ei]
La figure de Gaspard ne lui plut
\
ju omit d'avoir l'oeil au gitel.
par devenu plus sombre depuis
Île départ de Céleste, passait une
partie des nuits dehors.
| Un soir, Rémy revenait de veil-
ler chez nn voisin, lorsqu'il vit n-
ie qui errait devant la
grange son oncle. Quoiqu'il
“partagen les Superstitions d'alors, -il
était brave à sa manière, il fit un
! hunière
0
| sand signé de eroix s'assura que
}
;
!
de
son chapelet bénit était bien dans
i sa poche et se dirigea vers la gran-
i ge, alors lal umière se mit à recu-
fois-le semaine, tombaient, lorsque | ler dans la direction des, champs
sonnait minuit, dans une insensibi-} VOISINS, | |
lité qui ressemblait à Ex mort, A-| --C'est un feu-follet, pensa Ré-
tés, ‘leur : âme quitlait leur corps! MIN, SIC élait le Gaspard,
pit courir dans des niits sans lu- H touchait à la batterie, grande
Hé} var on avail serré tard
ds® “heminsi puis au matin elle re- dans Fanprès-midi de ce jour. Le
prénait sa place, et Phonnne un peu
brisé reprenait sa tèche Vaici mon
hisioire.
. Vous connaissez le rang des épi-
C'est Là que se trouvent Îles
jlus belles terres de la paroisse. |
At-temps dout je parle, il.v'avait!
ls En cultivateur qui s'appelait Jé-
vôme Poattu: ce n'était pas un mé-
chant homme ‘enr il oceupait a
serge de martuiller ce dot il &-
ait très fier: mais il av: vit la manie
dinterpeller le diable à tout pro-
nos el même.hors de propos, Ain-
si lopsgw'it se mettait en colère con-
dre .quelqu' ain, il lui jetait comme
sünréme argument: Que le bon
lien te'bénisse .et que Île diable
t'emporte, il te laissera allér quand
ST sera tanné de toi Ces paroles le
Baisait. rire'et sa:colère était finie;
nettes!
Û
sois 0 Femme ne: rail pas,
—Cela te jdtiotu quelques man-
Fais foros $ ss itelle. un matin
n DAS este signe me aragb
nous AVAns . nfe grasse serrée,
minent fairé tout sent avee, la
lésions des routes et des gr an-| ouverte,
cl
|
corps de Gaspard Lafortune était
là, la face aux étoiles, pâle et rigide
conme un cadavre, Rémy courut
chercher de l'aide et lon se dispo-
sait à enlever le corps pour le con-
duire à la maison, lorsqu'on enten-
dit un gémissemeut qui fit dres-
ser les cheveux sur toutes les têtes.
4 dunière était 1 à quelques pas
et l'on entendait des râles d'agonie,
On läicha le corps qui tomba la
face eontre terre et l'on se sauva à
toutes jambes poursuivi jusque
sous les draps par les plaintes de
détte pauvre âme en peine.
Ce fut Jérôme Patitu lui-même,
qui trouva, le lendemain, le corps
du malheureux. Rémy, raconta ce
qu'il avait vu. Tous furent d'ac-
cord que € "était un feu-follet. On
consulta Île curé qui haussa les è-
<uaules et prit occasion de cet évé-
nement pour montrer les dangers
d'une vie sans Diou, Telle vie, tel-
le mort, dit-il en terminant. Puis
CR ordonna que Gaspard fut enter-
ré dans la’ parie du cimetière ré
servée aux. gofants morts sans bane
tômet” -
Céleste, au désespoir, d'avoir pu
un instant, avoir aimé cet homme,
s'est consncrée à Dieu sous le voile
-des HERULLEER LL
nds mpaer rene
ee amener née hmsammne eur Cerise eee ne
répéta si souvent que le Père Jérû-
"a fe conduire chez
! LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 Lo
em
Rémy a hérité de la terre de son
oncle, mais lorsque reviennent les
nuits sans lune, il entend encore Îles
voix plaiutives qui s'élévent dans
le silence comme un appel de Vau-
del. a grand'mère se tut Mais
AU n'était pas satisfaite,
__Mémère, dit-elle ce’set'y
tont ça?
Mais Dédé dit ‘toujours qu'il
faut pas mentir, que «a fait de a
peine au p'tit Jésus,
vrai
—Andrée a raison, ma chérie,
mais les contes et les histoires sent
faits pour s'amuser, n'y à pas dé
mal là-dedans,
—Merei Mémnére, tu en “conteras
eneore, dis. : |
—Oui, ma fée, viens dormir.
Bonne nuit mes enfants,
—-Bonne nuit et beaux rêves.
“and'mére, QE famille s ’agenouil-
ï Jour la pr du soir,
UD prière à ZELIA,
PEtr an£
+
Les grandes lignes de ce pacte ! La Belaiq
de sécurité
4
Londres, — C'est de 9 juin que
l'Angleterre et Ja Franee sont tom-
bées” parfaitement d'accord sur les
termes du pacte de sécurité qu elles
proposent à l'Allemagne,
L'Angleler re s'engage à proté-
ger les “deux rives du Rhin et à des.
défendre de concert soil avec l'A
lemagne, soit avec la France, con-
tre l’une ou Vautre des parties bel-
Jigérantes. Elle se trouve par cet-
ie décision à abandonner sa poli-
tique de bascule. .
À. supposer que PAllemagne se
rende à cette proposition, es al
liés ne Ja sisneront que si l'Alle-
magne entre dans la Tégue des Na
tions, à qui. sera confiée la mise en
vigueur du pacte,
Au fond c’est une nouvelle en-
tente entre les grandes puissances
européennes, entente qui remplace-
rait cclle de 1830 devenue chitfon
de papier par la violation du ter-
vitaire belge,
Par ce pacte V Allemagne se trou-
verait à abandonner lous ses pra-
jets de revanche et de reconquête.
de L'Alsace et. de Ia Lorraine, et
des autres territoires repris par
les voisins, Les limites assignées
pur de traité de Versailles devien-
drnient les frontières etropéennes
reconnues par tous,
a parole est à. PAllemagne,
L'Angleterre, In France, la Bel.
gique et l'Allemagne forment les
parties contractantes de ce pacte,
| 4:
U . -. . .
Les commissaires se plaignent
fortement
Paris. — Le. rapport de la con-
mission inter- alliée, qui à servi de
base à la note franco-naglaise a
sujet: des violations du traité de
Versailles: - par .lPAHemagne, dit
qu'en dépit des différents obstac-
les dont s'est servi le gouverne-
ment allemand pour empècher le
dravail d’ enquête de la commis-
sion, les cnquéteurs ont pu s'assu-
rep par eux-mêmes que PAHemagne |
est loin: d'avoir désarmé, La com-
mission à plusieurs endroits dût
se contenter. des seuls renseigne-
ments. que voulaient bien douner
les officiers stlemands, parce qu'on
les menaeait de mor s'ils allaient
plus Join dans ‘leurs recherches,
Ailléurs on jctait par la Fenêtre les
documents requis. pendant qu'en
faisait attendre les enquêteurs à ln
porte,
ee
Avant que Cologne soit éva-
cuee .
Londres, — La note à lAllema-
gne fait tomprendre à cette der-
niére qu'elle a encore :heaucoup
obligations à remplir avant que
Cologne soit évacuée,
.H lui faudra faire d'importants
changements parmi Les autorités
militaires des Armées Nationales
tBeischsweir), réduire ses forces
actives à 100,000 hommes, suppri-
mer des’ enrôlements à court ter
me. I faudra faire disparnitre de
la police de sécurité le eachetemili-
lire qui ba distinence, et la dimi-
nuer d'au moins 30, 600 hommes, Il
faudra de plus détruire de nont-
brpuses et considérables: usines in-
dustricelles qui, comme les Krupp,
vourraient du jour au lendemain,
s'adonner à la production du ma-
téviel de guerre si on le leur de:
mandait,
En note elle- même est assez brè-
ve: gnais les documents qui l'ac-
comnagnent entrent dans tous los
détails, de chiffres et de statisti-
cures : qu “it faut, La note n'a que
des termes de conciliation et PAÏ-
lemagne, pourvu qu'elle ait dla
moindre bonne volonté ‘du monde,
a Poccasion helle de hâter Péva-
eualion de Colagne. N
D LE
L'Angleterre s'était trompée
Londres Le “Mor ning Post” é
erit ce qui suit:
“Lu France a dépensé des. mil-
lijurds pour la restauration des ré-
sions dévastées, croyant que l'en-
vahisseur la remhours serait, C'est
ce qui à conduit à la crise actuelle,
M, Liovd George avait promis de
fouiller les poches des Allemands
pour les obliger à payer jusqu'au
dernier ceutime, Nous voyons
maintenant la faillite de ses pro-
messes, et constatons que P: Allemi-
gene, avant échappé à ses obliga-
ions, at le pays le plus: riche “le
lP'Euvape, Si les hommes politi-
ques alliés avaient fait connaitre la
vérité au peuple, s'ils avaient dit
qu'il n’y avait ni vainqueurs, ni
vainons, que la geurre se terminait
non par une victoire, mais par une
partie nulle, et que serre partie ë-
tait même en faveur de 1} ‘eunemi, la
situation ne serait plus Ia même
aujourd’hui, La sécurité de la
France implique celle de l’Angle-
terre, et si la crise financière actu-
ellement appauvrit la France, c'est
ue se dispose à pa
yer
Washington, — Le gouvernement
belge ininonce qu'il eNVeTFAl une
commission à la fin de juillet pour
négocier/le règlement de sa dette
aux Etats-Unis”
Un emprunt de 50 millions vient
d'être lancé par ln nuison
Morgan pour le compte de Îa Bel-
gique. L’emprunt sera payable en
30 ans et donner: un intérêt de 7
pour cent, Les hons valent 8 et
rapportent 7,15,
— M ) + CRE some ,
La lrance et l'Espagne s’en-
tendent .
de
Genève. — La France et l'Espa-
gue sont arrivées à une entente au
Sujet «des copéralions ‘militaires à
employer contre les rebelles du Ma-
roc. Elles vont agir de concert
dans ane série d'attaques vigou-
l'euses, Une: conférence franco-
espagnole à Madrid doit régler les
dét ails € de, la campagne.
Beau geste de la Pologne.
paris. — Ja Pologne vient de
donner à Ia France une nouvelle
preuve de sén profond ct sineère
attachement, Son ambassadeur à
Paris, le comte Chlapowski, à, en
effet, informé Île ministère des -Af.
faires Etrangères qu'elle. renonce
au versement de In dernière tran-
che du prêt de 400 millions que
le gouvernement francais Jui avait
consenti, Pan dernier, pour faire
face aux besoins de sa défense na-
tionale, .
Cette détermination a été prise
en raison de ce que ses finances ë-
tant assainies ot son budget équi-
libré, olle a estimé que dans ces
conditions, il ne convenait pas de
continuer à faire appel à la Fran-
ce dont les difficultés ne se sont
pas atténuées, au contraire, et Gui
se trouve dans la nécessité ‘le s’im-
noser, pour v faire face, les plus
lourds sacrifices,
Grande fête à ‘Rome poui les
25 ans du règne du roi
Rome, Le roi Victor-Emma-
nuel, Pexpiration du premier
auart de siècle de son règne, a été
Pobjet d’une manifestation qui
prouve que maleré les différends
politiques qui kivisent ses sujets,
Coux- ei sont tous satisfaits du pré-
sent régime monarchique et sont
contents que eclte monarchie soit
l'apanage de la maison de Savoie,
Plus de huit mille maires venus
de lous les eains de FTialie repré-
sentaiont autant de villes, cités,
villages et hamenux. Une douzaine
de délégués représentaient encore
diverses colonies italiennes en A-
friaue,
Dans Paprès- inidi il v ent grande
parade à fiauelle prirent part cer-
tainemeont pins 100, 000 personnes,
Une des scènes touchantes de la
parade n été le défilé des vétérans
de Garibaldi, une cinquantaine à
peu près.
Ebio Garihaldi, petit-fils du
srand patriote, marohait à leur
tête, Les fasristes ne paradaicnt
pas comme tels, mais il était évi-
dent qu'ils sv trouvaient en très
grand nombre naree quon mar-
ouail le pas sur Pair de la “Giova-
nosza*, qui est leur hymne parti-
eulicr. pa
Paris, —.M., Eiounrd Montpotit
qui vient de clore à la Sorbonne
avec un succès éclatant, une série
de dix leçons sur le Canada est al-
lé en Alsace où il avait deux confé-
rences à faire, une à Strasbourg
sur le Canada français, et Pautre
Mulhouse sur le Canada au fravail,
devant 150 étudiants alsaciens qui
sé préparent à aller uu Canada en
juillet prochain, |
M. Montpetit a dû refuser, Nour
cause d'engagements préalables et
malgré tout le désir qu'il avait de
s’y rendre, une invitation faite at
nom du ministre de l'instruction
publique de Pologne d'aller à Var-
sovie, — à deux” jours et deini de
chemin de fer de Paris, — faire
cuerques lccons sur le Canada,
M et Madame Montpetit s’emn-
barqueront vers le 20 juin à Cher-
bourg, ,sur un des paquehots du
Pacifique Canadien, nour rentrer
au Canada. ,
‘ “+:
Réduire le service ou réduire
les pris /
Glasgow. — Le président de la
ligne tr ansatlantique Anchor”’Line,
M. Henderson, an cours d'un dis-
eours prononcé’ à l'assemblée an-
nuelle de cette compagnie a laissé
entendre qu'il x aura lieu de rédni-
re le service des passagers sur
l'Atlantique”. La plupart des pa-
quebots, a- t-il dit, acensent une
diminution moyenne d'au moins
50 pour cent dans le nombre des
passagers repartis sur toute l'an-
née.’ _
Ru
Insulteur du clergé condamné
Paris, — On se rappelle qu'il v
auelque temps un sieur Bréviile
vint faire à Tours une conférence
aaticatholique et qu'à cette occasi-
‘on un tract -abominable à Pégard
des prêtrés fut distribué dans Fa
ville,
Sur la poursuite du Syndicat du
clergé de Touraine, et après plai-
dairie de Me Herpin, le tribuna!
correctionnel a rendu un arrêt qui
condamne par défaut Armand Bor-
“derie, dit “Bréville”, à la peine de
trois mois de prison, 1,000 francs
de dommages-intérèts pour “avoir
fait imprimer et distribuer sur la
voie publique des tracts injurieux
et difamatqires contre les prêtres
“atholiques”
P:—
Les Japonais au Brésil
Rio-de-tuneiros— Depuis un cer-
tain norbre d'années, les Japonais
ont émigré dans l’Amérique du”
Sud, et Particulièrement au Brésil,
Le courant siest surtout porté vers
la partie sud, la province de Sao-
Paulo. Tout dernièrement, la ques-
tion religieuse s’est posée pour eux.
Une demande .de prêtres Japonais
a été faite par Rome dlle-méne, 1.0
souvernement Japonais s’est 1ann-
tré heureux de ectte initintite, Im.
médiatement, Mgr Cômbaz, évêque
de Nagasaki, a envoyé un de ses
nrètres jnnonais, €’ est. le Pére Na-
kamura. 57 ans.
hate
1%:
On vit vieux au Japon
sms vummmeees
Tokio. fl y a actuellement plus
de 19,500 personnes ‘au Japon qui
dépasse 90 ans. Sur ce nombre, 60
pour cent sont des’ femmes. Deux
femmes, âgées de 111 ans détiennent
le record de la longévité.
M
Le tombeau de Virgile
à Naples a été acheté par le gou-
vernéement, qui y dépensera des
sommes considérables d'argent à
la restauration de l'ancienne mai-
son de campagne du plus grand
des poëtes que italie ait produits.
ner
ASS
Ceux que vous f û "ais nez pas
Dans‘ la grande église tout Jtumi-
née, 500 fenimes regardent attenti-
vement le pr édicateur qui va com
mencer le troisième sermon de. la
retraite pascale,
‘Au nom du Pére, du Fils, du St-
Esprit, ainsi soit-H,” Les femmes se
signent. Le prédicatenr promène
un long regard sur lPassistance, se
redresse, commence:
“Redime me Domine a detrac-
tione hominum?
“Délivrez-moi "Seigneur, de la
| médiss inve des hommes”,
Mes bien chères soeurs...
Le-prédicateur dévelobpe son
texte.” Calme d’abord, il s'échauf-
fe, puis éclate, Sa voix laisse les
notes chantantes et basses pour s’é-
lever, ne parle plus, il crie, On
dirait la tempête déchainée, Dans
de larges ecstes, ses bras battent
Pair comme pour aider les mots à
inilliv de sa bouche. Eu face de-
Vient rouge, Les veux s’injectent
de sang, "IL est convaincu, il veut
convaincre,
Après’ avoir flagellé, pendant une
heure, il s’apaise, ne menace
plus. 4 prie, il supplie les retrai-
tantes de suivre, ses conseils, de ÿ
ne plus calomnier, de ne plus mé-
dire, Avec un grand signe de croix, |
il leur souhaite la grâce de la per:
sévérance dans la résolution qu'el-
les. viennent de prendre.
ES
Les femmes sortent,
Mme Lévèque, présidente, de la
Ste-Elisabeth, .s’aéhemine vers son
En
ss
UU ” g "el F. .
| KA oi LE sn Fa re logis avec Madame Dupire sa voi-
Son alliée” SCT f sine, secrétaire du Tiers-Orère, EL
‘ AUNUEe les causent et se transmettent leurs
A ë = impressions, Madame Lévêque ou-
L'usage ds: ga az asphyxiants|vre le feu: ,
a dam 2 -—Que pensez-vous du Père, Ma-
est CoOndRINne dame Dupire”
‘ . . —Epatant! épatant! comme il dit
+ Genève, — La conférence inter. bien!
nationale de contrôle du trafic des Oni, Et conne il dit vrai!
armes a mis au ban de la civilisa-
| tion Pusage des gas pen temps de
guerre, CU adoptant un protocole à
cet effet soumis par la délésation et la médisance ont Îes deux plaies l'la pierre,
S «
“des Etats-Unis.
Comme il sait nous faire haïr cc
fléqu!
_Oni, grand Dicu! la calémnie
du siècle.
CR
Lbien épouantablé:
— Je vous assure que Mme Cety
ni dû se sentir mal à l'aise, Le cha-
peau lui fait si bien,
—Et Mme Latourelle donc! elle.
qui passe son temps à se mêler des
affaires des autres pour les racon-
ensuite,
’est vrai Mme Dupire, elle
forail mieux d'habiller ses enfants
et de faire attention à son mari qui
court et qui boit,
Elle est comme sa soeur la St-
Ange, une femme toujours sur la
rue avee la Venassi, ln plus grande
langue de la paroisse,
_—-(en est une autre qui aurail
3
ter
l'besoin d un sermon comme celui de
ce soir!
--Elle en aurait besoin, mais elle
n'est jamais à l’église.
Quelle tristesse, Mme Dupire,
au milieu de telles gens :
de vivre
des suisses; les Gade-
es Massev,
hic, une bande de voy ous bien ha-
| billés..rs
—Les dulot qui ont oubiié .les
l moeurs,
NO —Les Oger qui ne paient pas
leurs dettes.
Les Bricot, des langues sales. .
Fes Carhonel, les vraies vipé-
res, qui jalousent ‘tout le monde. .
Ab, mon Dieu! comment nous-
mêmes, avons-nous pu garder tou-
fe notre discrétion, entourées com-
me nous le sommes,
— Au revoir, Mme Dupire,
—Au revoir, Mme Lévèque,
Dites done, Mme Bupire, vous
viendrez demain? Je veux vous par-
ler. de la petite Boisec.:. Vous sa-
vez, celle qui. n’est mariée que de-
puis six mois?
“Oui, Pai marqué la date sur Je
calendrier. ".
Je vous assure ue "sa mère n’a
[ras le nez haut. ..!!!
— Vous me dites pas. C'est
Au revoir.
—À demain.
Comme vous semez savent sur
pauvres prétres!
: Jean de SEVRES. :
TE “
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et au Canada, près d ARE La
Unis, elle est meins e div V£e, mais ceci
tient à'ce que Îes Amérionns à nm Ont pu se
procurer du bon thé qu
“Salada’” est réputé |
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mélanges qui ‘il y ait sur le ma rehé, etc ent
le thé aui se vend le plus aux Eiats-Unis e
u CG and la.
fa à Li . il
_vellei dans-la.seule année -1924,. exactement: $4,999 800.
Eu SAUVEGARDE
La seule compagnie d'assuranee-vie qui soit essentiellement
Cunodienne-lrancuis
PRES DIS VINGT MILLIONS D'ASSURANE E EN FORCE,
1 Bureau chef, MONTREAL,
Bureau provincial pour l'Ouest, VONDA, SASK,
FAI
he
t
pacs à
QUELQUES POINTS Â RETENIR. ,
La Sauvegarde à placé près de cinq'mitlions d'assurances non-
La Sauvegarde à réalisé un taux d’'intérèt moyen de 7.09 pour
cent en 1924, se classant ainsi au quatrième. rang parmi toutes les
compagnies d'assurances sur la vie tant canadienties qu ’étrangé-
res qui font des affaires au Canada,
Le montant d'assurance en vistieur a plus” que doublé depuis
cinq ans.
La Sauvegarde offre à1scs assurés un surplus dépassant .de
$325.000. toutes les réserves nécessitées par les assuranees en forces
La Sauvegarde à payé au-dessus” de #1,200,006 à ses assurés ou
à leurs familles.
Elle compte parmi ses directeurs les notabilités les plus con"
Son actif dépasse trois millions de dollars,
nues de la proyince de Québec, des -chefs dont les connaissances.
financières sont universellement admises ct reconnues el qui fenl
honneur à la compagnie qu’ils représentent et à la race à laquelle
ils appartiennent, 0 #aftst
La Sauvegarde offre à ses assurés le bénéfice d'examens mé.
dicaux gratuits, Il vous suffit de vous adresser bar lettre à son
nouveau département de la pr olongation deyla vie pour recevoir
les conseils que réclament votre état de sarité,
Les polices de la Sauvegarde comportent si l'assuré en fait la
demande la clause de double indeinnité en ens de mort “accidentelle,
et celle d'invalidité. Elles contiennent le droit d° emprunt après
trois ans, aussi bien que la clause. automatique qui protège la poli-
ce el In conserve en force au cas où Ia prime demeurer: dit impayée
pendant un certain temps.
Les taux de fa. Sauvegarde aussi bien que. ki valeur en espèces
de. ses polices peuvent être comparés avec. avantage. avec ceux de
n'importe quelle autre compagnie,
5 Dans ces conditions, nos compatriotes” mont aueune bonne rai-
son pour s “assurer dans une compaghie étrangère, el ils en ont.des
centaines pour s'assurer dans la Sauvegarde qui Iutite de leurs
lattes et triomphent de leurs victoires, .
Ecrivez pour informations à L |
RAYMOND DENIS, asene rénérak-Vonda, Sask, *
eM. A. 1}. MONNIN. acent! spécial, 230 rue Eugénie.”
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ol et 39 FUE Noîre-Damea Ones et guee À es ï
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FÉRE Cent
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faisant applicati en.
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Manee-favr 7 2
À LE PATRIOTE DE L'OUE
sn 4
COMITES
À Régine
-Le cercle de l'A, € F, €, de Ré.
se réorganise méthodique-
nent, Jeudi, le 4 juin, une réu-
wion des Canadiens-Francais a rait
lien sous la présidence de Mgr Ma-
rois qui ra peta, dans une courte
uHocution, 1e but de l'Association,
On procéda ensuite à l'élection des
officiers. Furent élus:
Patron hé cercle, Sa Grandeur Mir
Mathiens. Le
Président d'honneur, M. le Dr Pa-
raulis: , |
, Vice-président d'honneur, Me
pr Savoie; .
président actif, MS. Jean;
ter vice-président, M. Arthur
Bourget, %,, To, ,
“ogne vice-président, M Avi Lé-
LOUFHEAUS ee .
Seerétaire,, Mile À. Michaud,
R, Guay;
frésorier, M,
Aumônier, M, l’abbé A. Charest;
Directrices -et -organisatrices des
comités d'ampsement et de rafrai-
chissements: Mesdames Jean, Kri-
tacciser et Gimonr, . .,
jt fui convenu que le-24 juin on
féterait la Stdean-Baptiste. ‘Hy
aura done messe solennelle ce.jour-
1h, et le soir on se réunira dans’ la
salle du club ‘catholique ‘où ii Ÿ
aura une partie de cartes, chant,
musique et le traditionnel réveil-
Son Mme Kritzweiser et M. Lé-
tourneau furent ensuite invités à
chanter, ce qu'ils firent de bonne
grâce, Cl Passemblée se termina
par de chant “O Canada”!
Se er È
‘À Montmartre
Le travail d'organisation des co-
mités paroissiaux de ln résion de
Montmartre, .Régina, Moose-Jaw,
\olselev, Qu'Appelle, Lebret, Sed-,
dev, ele, à été entrepris avec .Cou-
rage el énergie par Le dévoué chef
de région, M. A. T. Breton,
Monimartre, Wolseley et Qu’Ap-
pelle ont élu déjà leurs officiers,
À Lebret l'élection du comité à êté
reardée par. maladie de M. ie
curé: mais le cercle sera en mar-
che très prochainement, ainsi que
celui de Muirie,
Le Rév Père Péran, OM, a
bien voulu être, le bras droit de AL
>reton dans Jasmin et Lestock,
très éloigné du cêntre de la région,
el chaeun aura bientôt son cercle.
Les mauvais chemins et le manñ-
sque de temps ont an peu retardé
je travail à Sedley, mais ‘eétte pa-
roisse sera visitée ces jours-ci,
Le Dr Moy s'occupe de la for-
mation des ‘cvrcles de Régina et
Moose-Jaw. . .
Quant à notre convention, celle
sera sans doute (orcément diffé-
rem à cause dela convention des
médecins qui dait avoir lieu au-
tour de a Stdean Baptiste: mais
nous da prénarans d'ores et déjà, en
dépit des difficulés de distance.ct
autres: Mème tes plus petits grott-
gina
7 co PAROIS
DE L'ACFC.
== - 4
rare |
TARA
SIA |
_ RE
RE
3
res, leis que Grayson, Estevan et
|
VWevhurn veulent l'aire leur part et
nons escoimpions an joli succès,
. Liste des noms du cowité de l'A,
€. 5 . Ce je Montmartre:
ésident honoraire, M. l'abbé
À, Thériault; aire, M. l'abbé 4.
> Président, ofs, Lévèsque;
Vice-président, M. Gco. Gratton:
Secrétaire, M. J Æ, Demers: °
Divecteurs, M W, O. Shanghnos-
sv, EL, G@ Cadieux, Victor Perron,
Mes Victoria Faubert, Rosia 0?
Shaughnessy, Mme M Ecarnot,
en 1406
.Pimanche le 28 juin'aura lieu I
célébration de la Stean-Baptiste
et la Convention Régionale de l'A.
CO CT v'anra messe en plein
air. Dans l'après-midi distribution
des prix aux élèves des évoles fran-
PAises de la municipalité. Ce sera
la premiére fois que le groupe fran-
sais de notre: région aura l'oppor-
tunilé de se réunir pour célébrer
la fête du patron français du Gana-
da et fratérniser dans une atmosphè-
re purement catholique et franeai-
se, Nous saurons tous en profiter
pour prouver en même temps que
le travail de nos chefs est grande-
ment apprécié. L'an prochain cet-
te fête sera célébrée dans un autre
endroit qui sera choisi par leleomi-
ié régional, -
œ:
Ce que lon dit de nous
Nous trouvons dans l'Action Cn-
tholique, sous la signature de M,
Ferdinand Bélanger, quelques com-
mentaires très élogieux sur lorgn-
nisation de nos forces nationales en
Saskatchewan, Nous ne saurions
résister au plaisir de reproduire ces,
lignes; non'‘pas pour en tirer une
vaine gloriole, mais pour rendre jus-
tice aux chefs dévoués et expéri-
mentés que Dieu a mis à notre tète,
ot pour encourager Jes milliers
d’'humbles artisans de notre survi-
vanee qui continuent, chacun dans
sa petite sphère, le geste sauveur,
de notre fai et de notre langüe.
Nous venons à bout de faire quel-
que chose, parte que lPimmense
majorité de nos forces savent res-
ter fidèles au poste, cet se. contenicr
des tâches inerates et obscures où
l'on à que Dieu pour témoin
pour récompense que lx conscien-
ce du devoir accompli, 7
Tonte notre vive. gratitude à M.
Bélanger d’avoir si élogieusement
apprécié tes efforts sincères de la
Saskatchewan française vers, Île
plein épanouissement chez elle de
la foi catholique et de la vie natio-
nale,
L'article en question est intitulé:
“D'excellentes nouvelles”, ot l'au-
teur écrit: ;
“Le “Patriote de l'Ouest”, dernié-
re livraison, nous anporte d’excel-
lentes nouvelles. L’Associalion ca-
ENSTOIRE D'UNE AME
PAR ELLEMEME
ts
1878-1697
ECRITE
— 18 —
Alt quelle entrevue! Vous vous
en souvenez, ma Mère! A moment
de nous? séparer, comme nous lui
disions au revoir, il leva les veux
et, nous montrant du doigt le ciel,
il resla ainsi bien longlemps, na-
possédé" la
vant-pour leaduire sx pensée quel
celle seule parole prononcée d'uns
voix pleine dé Hiemes: Au ciel tt"
Ce béau ciel étant devenu son
partage, les tiens qui retenaient
dans de monde sôn ange eonsolr-
teur se trouvaient rompus, Mais
les anges ne-sestent pas sur la ter-
re: lorsqu'ils ont accompli leur
mission ils retournent aussitôt vers
ler an Carmel, Hélas! les -diffieu-
tés semblaient insurmontables. Un
jour, ses affaires s'embrouillant de
plus en plus, je-dis à Notre-Sci-
gneur après Ja sainte communion :
“Vous savez, mon Jésus, combien
j'ai désiré que l'épreuve de
pére lui servit de‘purgatoire. Où!
que je voudrais savoir si mes
- voeux sont exaucés! Je ne vous de-
mande pas de me parler, je vous
demande seulemeñt un signe: Votts
connaissez l'opposition dé Soeur X
à Pentrée de Céline; ch. bien, si dé-
sormais elle n'y met plus d’'absta-
eles, ce sera votre réponse, vous
me direz par là que mon père est
allé droit au ciel.” ‘ ‘
O'miséricorde infinie! candes-
tendance ineffablet Le bon Dien,
qui lient en sa main le coeur des
créatures et, lPineline comme il
vent, changea les dispositions de
cette socur, £a premiére person-
ne que je rencontrai aussitôl après
l'action de grâces, ce fut elle-même
qu, mappelañt Les larmes
Yeux, me parla:de lPentrée de. Cé-
line, ne me témoignant plus qu’un
Vif désir de ln voir parmi nous !
Et bientôt, Monseigneur, tranchant
les dernières difficultés: veus pér-
mettait, ma More, sans In moindre
hésitation, d'ouvrir nos pories à
3 hetite colemhezexilée 7 .
Maintenant je n'ai plus aurtuin
désir, si ce n'est d'aimer Jésus à
a folie! Qui, -c'est -l'amour seul
‘ CA m'attire, Je ne désire plus Îa
mon
0
Dieu, c’est pour cela qu'ils ont des
ailes, Céline essava donc: de va-
|
AUX Lylaire à Jésus, ne laissant plus au
la mort, et ecepen-
dant je les chéris loules deux!
Longtemps je les ai appelées eom-
me des messagères de joie...
souffrance el j'ai
toucher le rivage du ciel! Jai cru,
dès ma plus tendre jeunesse, que la
petite leur serait cueillie- en son
printemps; aujourd’hui, c'est, la
bandon seut qui me guide, je n'at
point d'autre-boussole. Je ne suis
plus rien demander avec ardeur,
excepté l'acromplissement parfait
de la volonté de Dieu sur mon ane,
Je puis dire ces paroles du eanti-
que de notre Père saint Jean de fa
Croix: | °
Dans le éellier intérieur.
De mon Bien-Aimé, j'ai bu ©
[quand je suis sortie,
Dans toute celle plaine
.Je pe connaissais plus rien,
Et je perdis le troupeau que 1e
[suivais auparavant
souffrance, ni
A]
, d'a
Mon âme s’est employée
Avec toules ses TOSSOUTCES.
' {à son service;
« ‘Je né garde plus de troupe,
Je n'ai plus d'autre office,
jar maintenant tout mon éxerpice
{est daimer
Ou bien encore: ,
Depuis que jen ai l'expérience,
L'Amour est si puissant en OCUVTeS
Qu'il sait tirer profit de tout,
Du bien et du mal qu'il trouve,
‘ jen moi,
à transformer mon ne en S0i
© nt Mére, qu'elle est douce
vaie de
peut tomber, on peut commettre
des infidélitéss mais lPamour, Sir
ehant tirer profit de tout, a bien
tite consumé touffce qui peut dé-
fond du coeur qu’une humble et
profonde paix. .
Ah! que de lumières n'ai-je pas
puistes. dans les aenvres de saint
Joan de la Crois! A Vlâge de dix-
sept et dix-huit ans je n'avais pas
d'autre nourriture, Mais plus tard,
les auteurs spirituels me laissérent
tous dans f'aridilé: et je suis en-
care dans cette dispnsition. Si
jonvre un livre, méme le plus
beau, le plus touchant, mon coeur
+ . .
€
et,
Jai
eru
Pamourt Sans doute on:
EE —
ESS
nn ce
tholique franco-canadienne aura dé-
sormais un secrétariat permanbnt”,
Et nprès avoir cité les paroles de
W. Raymond Denis détaillant les
ï fonctions, devoirs ct attributions du
secrétaire général, à ajoute:
2'est un grand pas en avant que
d'établissement d'un pareil secréla-
vint,
os compatriotes obligés de lut-
ter pour leur survivanee dans es
provinees-spettrs multiplient pour
nous les lécons de fierté et d'éner-
sie,
“On ne paie pas un secrétaire et
un secrétariat permanent avec les
prunes, Le journal de la résistan-
ce patriotique ne vit pas de l'air du
temps. Une association qui soutient
des visiteurs d'écoles, des dépenses
do délégation, de publicité, des
frais de bureau, ete, ef qui n'a pas
mène de.cotisations régulières, vit
évidemment d'une somme extraor-
dinaire de dévonements cnehès,
“En Saskatchewan, on fait cer-
tainement des miracles,
“Nous sommes heureux d'en ren-
dre témoignage.”
RUES oc@e dame
BONNE MADONE, Sask.
Oubli, —
Dans le rapport de PA, CF, €,
de la semainedernière, nous avons
Magalfique
{ Notre Convention régionale au-
"a fieu à StÆlubert, le 4 juin, Les
grandes lignes du programme de Ja
journée seront les suivantes:
A ft heures du matin: Grand’
Messe solennelle avee sermon de
circonstance: -
Après la messe, signature sûr ui
régistre spécial de tous les Fran
eo-Canadiens présents à tr Gon-
vention, -— Vente d'insignes et de
cocardes tricolores,
Diner sous la tente, on en plein
air,
9 heures. Assemblée générale à
la Salle paroissiale, pour discours
el études sur divers-stiets intôres-
sant PAssociation,
{.Souhaits de bienvenue, et cx-
{position du but des Conventions
régionales; le Chof de région.
9, Nécessité d'une Association
entre tous les gens de langue fran-
cuise, pour la délense.de nos droits
uationaux et religieux: M, Fran-
cois-Danand,.de StHubert,
3—Æxplication de Ir loi des F-
coles, pour ce qui concerne l'en
seionement du français, .
). — Les droits de In langue
franeaise, dans nos écoles.
(2).--Les devoirs des parents de
seconder la tâche du Maître d’éco-
le, en exigennt que les enfants, à
la maison. ne parlent que le lran-
eais; U, Thibault, instifuteur à Pu-
mas,
Récréation emplovée à
des jeux
et amusements divers.
A4 heures et demie: nouveau
rassemblement à Fa Salle Parois-
d'exiger, dans les écoles, lPensei-
gnement de la Yangne française et
du Catéchisme, pour m1 moins a-
iant.que la loi le permet; Un prè-
ire de Ja région.
side! -., _
- {Devoir des Commissaires
|
i
se serre aussitôt ot je lis stns pou-
voir comprendre; où, si je .com-
prends, mon esprit s'arrète sans
pouvoir méditer,
Dans cette impuissanee, PEcritu-
re sainte et Plmitation viennent à
mon/secours; cu glles je trouve-une
manne cachée, solide el pure, Mais
c'est par-dessus tont PEvangite qui
m'entrelient pendant mes ofraisons;
l je puise tout ee qui est néressai-
re uma pauvre petite fine. J'y dé-
ouvre toujours de nouvelles Iu-
micres, des sens' cachés el myslé-
ricus. de comprends et je sais par
expérience que le royaume de Dieu
est au dedans de nous, Jésus n’a
pas besoin de livres ni de docteurs
pour instruire fes ânes; lui, le Doc-
teurs, des docteurs, Onseigne sans
beuit de paroles, Jamais je ne Pai
entendu parler; mais je sais qu'if
est en moi, A chaque instant, il
me guide et nvinspires j'apercois
juste au moment où j'en ai besoin,
des chartés incœanues jusque Ce
n'est pas le plus souvent aux heu-
res de.prière qu'elles brillent à nies
veux, iais au milieu des oecupa-
“lions de la journée. :
O ua Mère, après tant de grûces,
ne puis-je pas chanter avec le Psal.
miste que. Le Seigneur est bon, que
sa miséricorde est éternelle! I me
semble que si toufes les créatures
revevaient les mêmes faveurs, Divu
ne serait craint de personne, mais
jusqu'à Pexcès: par amour,
tremblant, jamais
a
aimé
et non puis on
aucune ‘âme ne, commretérait
moindre faute volontaires
Mais enfin, je comprends que
toutes les âmes ne veuvent pas se
ressembler: il faut qu'il y en ait de
différentes familles, afin d’honorer
spécialement chaeune deg perfec-
tions divines. A moi, il a donné
a miséricorde infinie, et c'est à
travers ce ntiroir ineffable que ie
contemple ses autres attributs. À-
lors tous n'apparaissent ravor-
nants d'améur: la justice même,
autres pet-être, nie
Quelle
Svi-
plus que les
semble revêtue d'amour,
douce joie de penser de:
est juste, ed. qu'il tieni
que
gueur C il
compte de nos faiblesses qu it con-
nait parfaitement la fragilité de no-
ire nature! De quoi donc aurais-je
peur? Le bon Dieu infiniment ius-:i
te qui daigne pardonner avec.tant
de miséricorde les fautes de Peu-
fant prodigue, ne doit-il pas étre
juste aussi envers moi. qui SUIS
touiours avec lui? |
Fn Pannée 1899, j'ai recu Ja
grâce de comprendre vlns que ja-
mais combien Jésus désire être ai-
mé, Pensant un jour aux ämes
qui s'offrent comme victimes à Ja
justiee de Dieu, afin: de détourner,
en les attirant sur elles, les chäti-
ments réservés aux pécheuvs, |e
tronvai ceîte offrande grande et
sénérense, MAS j'étais bien loin de
me sentir portée à Ia faire.
6€) mon divin Maître! m'écrini-ie
au fond de mon coeur, nv aura-t-il
que votre iustice h recevoir des
hosties d'holorauste? Votre amanr
miséricordieux n'en a-t-il pas be-
soin ni aussi? De toutes parts él
est-Mméconnt,. rejeté... les cocurs
de la semaine derniére, nous avons
blié le nont de M. Georges Re-
voy lun des Directeurs: ca qui
porte leur nombre à ein,
Liaison francaise:
Nous lisons dans l'Action Cutho-
dique et le Pairiote qu'à Hoex le
“9 juillet à 10 hrs pan, Réception
par les groupes francais de PDomré-
mx, Stbouis. Bellevue, Hoey...’.
et l'on a oublié Bonne Madone, qui
surement sera à nvec son curé
Québecquois, pour serrer la main
aux suis et leur souhaiter la bien-
venue, parmi nous.
Concerts
Déeidément nous ne sommes pas
foutunés, puisque nous avons ehvo-
re été obligés, à enuse de la pluie,
remeth'e notre concert nt 7
mais NOUS HE NOUS CN plaisuons
pas, cette pluie avant été une béné-
dietion pour is les fermicrs
HI, Biche bleue -- ter acte
Miracle de Nôtre-Dane d'une très
grande beauté, -- Milles FE, Labèrge,
BF, Guinanent. M. Lavoie, D, Dai-
smaut, € Masson:
IV.-e retour du marché de M,
le Curé = Dialogue Anne-Marie
Dauvin, Léo Dessert,
Va pêche aux poulets —- Co-
la conveulion de St, Hubart
2. -Nécessité d'un journal, orga-
Ine de nos associafions, el devoir
de tout Canadion-français de fai-
re vivre ee journal en s'y «hon-
nant: M, Victor Lefebvre, de Whi-
tewaad, ;
3.-Nos différentes Associalions
nationales dé la Provinces L'A, @
EF, Ce LAS GE Cu M, Adrien
Rauve, de Düuas, ; ;
Discussion, Résolutions prali-
ques et voeux de Passemblée après
chaque sujet traité,
Chaque sujet devra être traité
assez brièvement: de 20 à 25 minu-
les en moyenne, afin de permet
au plus erand noubre'possihle d'o-
rateurs de prendre la parole et x
Passemblée de säulevor quelques
discussions, | ,
Entre chaque article! dn pro-
gramme Sérieux, 4 uatoté francaise
se manifestera par Le chant de nas
vieux airs canadiens.
Souper, vers 6 heures, !
Après souper, pour [ous CEUX qui
ne seront pas pressés de partir, att-
va Heu, à da salle, une sémer ré.
créaive, donnée par tous Les artis-
les qui $e sentivont en humeur de
faire valoir eur talent, Aucun
droit d'entrée ue sera exigé,
nd énannenestins
PRUD'HOMME, Sask.
Ch
Le 26 mai, Mile Rose Lévésqne
enfant de Magie, unissait sa desti-
née à M, Eléar Rousson,
.…Dimanchez 10 mai, séance ré-
créative donnée par les élèves du
Couvent, DTA Le
L-Etrée + Qui vive! — Piano
Duo — Miles: Katloen Le Scellenr,
Evelvo Hearm., .
LE---Chant de reoconnaissnee en
honneur ‘du dmbilé d'or de Ja bôn-
no Soeur St-Philippe:
auxquels vous désirez le prodigtier
se tournent Vérs Îles créatures, |
leur demandañt le bonheur nvec
une misérable ‘affection fun ins-
tant, au lieu dé sé jeter dans vos
bras et d'accepter li “délirionse
fournaise de votre aout, infini.
“{) mon Dieu, voire vnour té-
prisé vait-il rester en voire Coeur
me semble que si vous tronviez
des âmes soffrant comme virti-
mes d'holocauste à voie, sou, |
vons les consumeriez râpidement,
que vous seriez heureux de ne
point compriuer. les flammes de
votre tendresse infinie qui sont
renfermées en vous. .
“Si votre justice aime à se dé
charger, elle qui ne s'étend que
sur [a terre, combien plus votre a-
mour miséricordieux _ désire-t-it
cnbraser les mes, puisque votre
miséricorde s'élève jasquaiux
cieux! O Jésus, que ce soit moi
ectte heureuse victime, eonsuimez
votre petite hostie par le feu du di
vin amour.” :
Ma Mère, vous qui navez per-
mis de m'offrir ainsi au bon Dieu,
vous savez les Hamimes, oti-plutôl
les océans de grâces ‘qui vingent
inonder mon âme, .aussitôl après
ua donation du 9 juin 1895....
Ah! depuis ce jour, Pamour nie pé
nètre et nrenvironne 5 à chadue
instant, cel amour miséricordicux
ue renouvelle, ‘me prarifie eine
laisse en mon coeur auéune trace
de péché, Non, je ne puis etrain-
dré le purguoire; je sais que je ne
mériterais mène pas d'engrer avec
les âmes sañiles dans’ ce lien d'es-
pintion: mais je sais aussi que Île
feu de Pamour est plus sanelifinnt
que celui du purgatoire, je sais que
Jésus ne peut vouloir pour hotis de
souffrances inutiles, et qu'il ne
m'inspirerait pas: les désirs que
je ressens 's'il ne voulait les com-
bler,..,
Voilà, sua Mère bien-aimée, tout
ce que je puis vous dire dé la vie
de votre petite Thérèse, Vois eon-
naissez bien mieux, par vous-meé-
me, ce qu'elle est et ce que Jésus à
fait pour elle; tissé Vous Mie par
donnerez d'avoir beaucoup abrégé
l'histoire de sa vie religiouse,
Comment sachèvera-tetle, cette
eHistoire d'une “petite fleur blan-
che”? - *
Peut être da petite fleurs sera
elle euvillie dans sa fraicheur bu
bieu trausplantée sur d'autres TE
vages,,, de l'ignore; mais ce dont
je suis certaine, c'ést que la misé-
icorde dy bon Dieu Taceconipagne-
da foujours, c'est que jamais € le
ne cessera de bénir la Mère qui
Va ‘donnée à Jésus, ‘
Eternellement elle se réjauira
d'être une des fleurs de sa cou-
ronne, éterneliement ele chantern
avec éeite Mére chérie le antique
toujours nouveau de l'amour et de
la reconnaissance.
“fe suis trop petite pour gravir
‘l'escalier de la perfection... Las:
ceuseur qui doit in'élover jusqu'au
ciel, ce sont vos bras, à Jésus”
ST, Mercredi, 17 juin 1925
;
t
\
sera très intéressante pour tous,
certain qu'aucun groupe ne
L'iseenseur divin.-Premiéres
oo
| médie _ Arsène St-Pierre, Charles
Chaput, Emile Dauvin; ‘
VIEn roulant ma houle
Choenr Toute lussisinee Lul
graciegsement invitée à chanter le
retrain de jadis, «
VAL. La Biche blene +- 2e acte;
VH.-Le
Dovmeur —— Monolo-
gue Mile G, Radonx: ,
END Modutain's riders -—
Song --
blaient avoir à coeur de rivaliser
de zèle et de bonne volonté et ont
rendu leur rôle avec un grand ta:
lent, ÈS
Dinauehe, 40 mai, réception des
Enfants de Mariv:
Fuvent reçues Miles Hilictte Fon-
taine, Délia Liaigneautt, Bernadel-
Nor-
te Fontaine, Mariedonise
mand,
Aspirantes : Miles Thérèse Roy,
Mario-Jeanne Bivard, Eveoline Ma-
heux, Olive Fentaine, Ieldu Pré-
fontainé, lrène Lafronière,
- Lo 4 juin avaient lieu les fu-
nérailles de Mme Francois Honniet,
décédée subitement, De laisse pour
pleurer sa perte son mari e1 7 pe-
lits enfants dont la plus vieilte n'a
que 13 ans, Bon nombre: de pa-
vents et d'amis ont tenu à venir fui
rendee les derniers devoirs,
HOEY, Sask.
Jeudi Le 9 juillet, a “Tiaison
Franenise sera ei, Ho n'est pas
nécessaire d'entrer dans les dé-
His pour dire que cetie jonrmée
saura leurs enuser une meilleure
ipression que Le nôtre,
MM, We A. Boucher, J. M. Hal-
ié.et Amédée Labonté sont allés à
Prinec-Albert ln semaine devnière
Mlle Maria Ménage est retour
née à St-Bricux vendredi dernier,
M et Mno Houri Begrand ont
l'honneur de faire part à leurs pit
reuts et amis de Ja naissance d'un
fils,
- M et Mine &
leur fillette
À, Lavergne el
Berthe sont de retour
Montagnes
d'un voyage dans les
iocheuses Durant son absence,
M, Lavergne à été remplacé à Ta
station du CNR, par M AM Burns
de Saskatoon C'est la troisième
fois queM, Lavergne est remplacé
pau M Burns durant ses Vaeatues
annuelles, :
— C'est avec regret que nous ap-
prenons le départ de MS. Pheskie,
eantonnier du CN.R. H lait ivi
depuis huit nn,
saire pour l'achat des prix qui se-
ront distribués aux vainqueurs du
CONCOUTS SCORE A vemporté un
boat suveès. Les recettes furent
au-delà de #100,
nn |
em names dense ane ar ne papers tnen ne mec Rae me de tn em pe mn 20
CHAPITRE TK
ITE
vilations aux joies élernelles,
La nuit obsenre. La Fuble des
pécheurs. = Comment cel ange
de be terre comprend lt charité
fraternelle. "Une grande vie
loire, Un soldat déserte,
Mère vénérée, vous n'avez té
moigné de désir que jachève avec
vous de chanter les misérieor tes
du Seigneur, Je ne veux pas raie
sonner, ais fe ne puis nrempé-
cher de rire ou prenant de noenveau
la phune pour vous racouter des
choses que vous savez aussi hien
que moi; enfin pobhéis, ed he veus
pas chercher quelle utilité peut à-
voir ce manuserils je vous Pavoue,
wa Mère, .si vous de brflicz sous
es yOoux, avant ième de lavoir
lu, je n'en éprouverais aucune pet
ne, ‘
Dans Le commmuoauté où croit gé-
néralement que vous avez pie
de toute facon depuis mon entrés
au Carmel; ais Phomine ne voit
que l'apparence, c'est Dieu qui lit
au fond des coeurs, O ma Mère,
je vous remercie de ne n'avoir pas
ménagtes Jéshs savait Lien qu'il
fallait à sa petite Fleur l'eau vivi-
fiante de Phumitiation, elle était
Hop faible pour prendre racine
sans ce moven, 6t c’est À vous
sole doit cet inestimable! bien-
fait,
Depuis quelques, mois, Île divin
Maitre à changé chmplètement sa
manière de faire pousser sa petite
Heurz Ha trouvant sans doute 4s-
sez arrosée, il le laisse maintentnt
grandir sous les ravoin bien
chauds d'un soleil éclatant, ne
veut plus pour elle que son sourire,
qu'il mi donne encore par vons,
ma Mère vénérée, Ce doux solri},
Join de Hétrir & petite fleur, la
fait croitre merveilleusement, Au
fond de son calice, elle conserve
les précieuses gouttes de rosée
qu'elle à reeues autrefois; et ees
souttes Jui rappelleront toujours
qu'elle est petite et faible, Toutes
les créatures pourraient se pencher
vers colle, Padmirer, Paceablor de
leurs Jouanges; cela n'ajouterait tr
mais une ombre de vaine satisfne-
tion à da véritable joie qu'elle sa-
voure en son cocur, 56 VOVAnt aux
veux de Dieu tin pauvre petit
néani, rien de plus,
En disant que tous Îles compli-
ments me laisseraient insensible, ie
ne veux pus parler, ma Mère, de l’a-
mour et de la confinnce que vous
me témoisnez: j'en suis tn Contrat
ÿe bien totichée, mais je sens que 1e
rai vien à craindre, je puis en
jouir maintenant à mon aise, rap-
portant au. Seigneur ce u il 1 bien
voulu mettre de bon en mot S'il
Jui plait de me faire paraitre meil-
leure que je ne le suis, rela ne me
regarde pas, il est libre d'agir eont-
mé il veut
{à suivre) *
NE--L'attaque des Uhlans--Puo
Mes Zelma de Lagassé, Evangé-
line Laberge,
Nous devons de grands remercie-
monts aux bonnes Soeurs qui se
sont dévouées pour préparer ee
concert et aux acirices qui sem-
La séance, donnée dimanche soir
à Loey, par le Comité paroissial,
en vue de réaliser Pargent nôces-
{
Au livre d'or où le “Patriote” inuerit gen abonnés
vie, figurent les nou de:
hou se,
Sa Grondeur Mer Mathieu, archevêque de Hégina.
Sa Grandeur Mgr
Prud'homsne, évêque de Prince-Atbort.
‘
Sa Grandeur Mer Laugloin, évêaue auniliaire de, Quéhoe,.
Sa Grandeur Mur allé, dvêque de
Menret, Ont.
Sa Grandeur Mur EP. EL os, epndljutouc de Quéhoe,
Sa Grandeur Mgr Î. Urunault, Niculet, Quéhoe,
Mur JS. BU, Hrodeur, PA, VG., Prince-Albert,
Marois, F4, V.G, Québec,
PE. Rouleau, PA. Québiae.
C4 BR Bourdot, E, DD, Bradl
#4. A. Bélanger, PR, Montréal,
LA, Hichard, 1,1, Montréal,
Mer
Mye
Mec
Mur
Mer
Mer
Mgr
Mgr
Mer
Myre
JE, Loborge, #. D. Québec,
A. Dugan, PF. À. St-Jacauen de:
>
LePailleur, P, D, Montréal,
iomme, Sask.
Vierre Decelles, P, D., St-yneinthoe,
1-0, Luflumume, 1”. D,, Québec,
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Montealm,:
a
L'Hon, Sénateur NA, Belcourt, Ottawa "i
Hon. Sénateur BéYque, Montréal.
f'hon. Sénateur David, Montréal,
Son Excellence le Hieuteuant-Gouverneur
Quéhee, :
L'on. Arthur Cardin, Ministre de
nt,
M. le Maire Duquette, Montréal,
M. le Juge L. A. Prud'homme, StHonifnce, Man,
M
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Pérodean,
lu Marine, Ottowo. :
L'Hon, Juge Consineau, Saint-Laurent, Qué,
M, ©. Tessier, Commandeur de St-Grégoive, Quéhee,
FA
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C.-C, Lochwetl, Québec, .
l'abbé P, Perrier, Montréal. ($E
l'abbé
l'abhé
l'abbé
H, Coutu, Gravelbourg
l'abbé Mornesu, Shell
P. P. Langlois, Fécumseh, Ont,
Saak,
M.
J-H, Davignon, St-yacinthe, :
HE. Desmarais, Prince-Albert
G. Carpentier, St-Louis, Sas, : “
River, Soc, -
00.00)
Philippe Mondor, Willow Buneh, Sagk, ,:
l'abbé Fortier, Willow Buneh,-Savk. '
Achille Chabot, Lace Pelletier, Soale
M. Alphonse Chabot, Lace Pelletier, Susic
M. Osias Duclos, Vallée, Ste-Claire,
Suuk.
Quatre amis qu “Patriote”, Lace Pelletior, Sask,
Enimanuel Breton, Montmartre, Sage, à :
Phifippe Perron, Montmartre, Sash,
Trois autres bienfaitaurs, Montmartre,
€8100.00)
'
Saak, :
ro,
L. Verreau, Commandeur de St-Grégolro, Quéhoe.
M. l'abbé J. À, Ouellette, dir, des missionnairea colani-
sateurs, Montréal. .
a)
M, le chanoine Laurent Cousinenn, économe de l'Ar-
chevèêché, Montréal,
Dr, GG. À. Henri Dufresne, Montréal,
4, B. Provost, père, Lebret, Sask.
Dr. W, A. l'lourde, Lobret, Sask,
MH, Péalapra, Lebret, Sash, ot
Un autre bienfaiteur, Lobret, Saak,
+
M, le Chan, EL B, ioule, Marieville, Qué.
M. l'abbé 4. A, Bourassa, église du
“
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neré-Coeur, Mont-
réal. L
M. l'abhé 3. Honoré Fréchette, Ste-Cluiro, Qué. _:
M. l'abbé PF. X, Goyette, Hemmingtord, HER:
M. labhé D, Touyin, N. D, du Mt Carmel, Lacolle, Qué.
M. l'abhé Ed, YV. Lavergne, Québec.
M, l'abbé LP, Lumarche, Joliette, Qué, : '
M. Lionel Audet, Ste-Mnrie de Benuce, Qué. .
le Chanoine €, Benuliou, Qué,
l'abbé
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M. l'abhé
M. l'abhé
M. l'abbé
l'abbé
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Fabbé D, Desrosiers, Montréal,
l'rançois Briand, lonteis, Sank,
Adrien Liboiron, Ponteix, Sani,
BF, Martin, Ste-Anne
AS, Deschênes, Miss.
A. Faucher, Québec
À. Huot, Québec,
PE, Delchat, St-Romunald,
LH. Côté, Québec, |
F. Grondin, Lévis
N. Favreau, Montréal,
J. Eavigne, Montréal,
1..V, Thibaudenu, Rivière
J. Chaffers, Belocil, Qué. .
l'abhé
l'abbé J, Cloutier, Maisonneuve
M. l'abbé H. Chagnon, Montréal,
L-Z. Lambert, Benncoville, Qué,
CH. Michaud, La Mulbaie, du …
4. Leclere, Chûte à Blondenu, Qué. sou
N, Lévesque, St-Hiluire, Qué | |. ,
Alphonse Jullion, St-Hippolyte, Saëke..
le chanoine Prançoix Boulay, Troid-Rivià
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s
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l'abhé Georges Chartier, Rosemont, Qué, ' ‘
l'abhé N. Dupuis, St-Busèbe de. Montréal. . "7: 7
Pubbé G, Tlurgeon, autmônier, Québec . .
l'abbé 3. À. Thériautt, Montmartre, Suk,
abbé J. Loclair, Graveiboury, Susk. -
M, l'abbé G. V. Behrenbach, Qu'Appelle, Sagk,
M, le Chanoine Myrand, Ottawa, Où
M, l'abbé JA. Carrière, Hull, Qué,
M. l'abbé M, Roux, Montréal,
M, l'abhé Beaudoin, Montréal,
M. l'abbé H, Bernard, Outremont, Q
M. l'abbé C.-0, Lamarche, Montréal
M, l'abbé JL Verschelden, Montréal,
M. Emile Arës, St-Césaire, Qué. :
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ué, ©
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*
Chevaliers de Colomb, Marievitle, Qué, : °
M. l'hbbé H. Kugener, Radville, Sask
M. Emile Hourassu Radville, Sask, ‘
M. l'ubhé 4, C. Lavausse, Montréal.
M. l'abbé Jos. Picotte, Montréal,
M. Louis Normand, Prad'homme. .
M. Pabbé 4, O, Rioux, Dollurd, Suotc.
M. Georges Sicotte, Dollard, Sask
R. F, Sianislas Lajoie, OM,L, Kapu
M Vabhé €, Rondea. Séminaire des À
gère, Pont-Viau, Mont réal.
Jenn Bourdages, Verwood.
Un aimi du Patriote, l'onteix,
R, 1 Gauthier, Ponteix,
Jos, Goulet, Ponteix.
+ J. D. Gratton, lonteix,
Donat Augé, Frenchville,
Lucien Tourigny, B.A., Shaunavon,
Paul Bernier, Shaunavon,
Dr. 1. A. Aubin, Meyronne, Sask.
Calixfé Branger, Si-Louis,
Cercle Pie X de l'A. C. 4. C., Montréa
Wilfrid Gareau, Garonne, Sask,
Un ami, Bonne Madone, Sask,
skusing, Ont. .
5 on
CT
Chevaliers de Colomb de Maisonneuve, Qué. ,
Donat Chenard, Lac Pelletier, Sash.
Ludger Létournenu, Lace Pelletier, Sas
JR. Monette, Lac Pelletier, Sask,
J, À. Cardinal, Lae Pelletier, Sask,
M. l'abbé A. Fortin, Lac Pelletier, Sask, =.
Napoléon Chevrier, Gravelbourg,
Napoléon Samoisetite. Gravelhourg,
À. Randon, Fenn, Alta, :° :
Armand Fétrenult, Marieville,
Noël Réique, N.-D.
k.
: “+ A
Qué. :
Henry Formby, Marieville, Qué, : :"
François Houlais, Montréal.
pe Institutions
É Le Séminaire de St-Myecl
| "L'Archevêché de Québec,
T .* ivéché de Rimonwnrti$
Le Séminaire de Joliet{e,
Le Séminaire de Québec.
aîhe.' “.
s
: Collège de Ste-Anne-de-la-Docatièreé, :
Département de l'Ifstructfon Publique. ,
D, Garon, St-Victor ‘de Triig, Qué ot
d.-G, MeCren, St-Casimir, Qué. % 0
J.-M, Drapeau, Biggnr, Sas : ce
‘du loup, Qué.: :
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Les Cleres de St-Viateur, Montééal. .
de lo lrovinee de Qiéboe. ‘7:
Les Ursulines do Quêt
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Collège de NotreDame,:
Bibliothèque Saint-Snini
Univeraité d'Ottawa, Oi
Lo Collège do Teri
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Abonnements à vie
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LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925
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À EU-LIEU-MARDI, LE 16 JUIN. AU COLLEGE MATHIEU DE GRAVELBOURG
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def
Convention des Chevaliers
Colomb: Samedi et dimanche, les
6 et 7 juin derniers, le Conseil Su-
prême des Chevaliers de Colomb
de Ja Saskatchewan a tenu son as-
semblée plénière. annuelle à Gra-
velbourg. Le programnie Conpor-
a la réception des délégués à
rivée du train par les membres du
Conseil local, diner-banguet au Col-
lège Mathieu, réception au Couvent
des Religieuses de Jésus-Marie, ‘et
finalemeñt séances intimes de dé-
libérations, .
Au collège, le R. P. J. Magnan,
supérieur, souhaita tout d'abord
la plus cordiale hienvenue aux dis-
tingués visiteurs et fit en français
un magnifique’ discours sur l'Edu-
cation et l'Ocuvre de nos Collèges
Classiques. M. Pavocat T. Gallant,
de Gravelbourg, Grand Chevalier
du district, M. McKinnon, Cheva-
lier d'Etat, le R. P. Ferré, S.I., du
Collège Campion de Régina, M. Col.
lins de Moose-Jaw, M. L. Martel,
maire de Gravelbourg, et plusieurs
autres délégués firent aussi d’élo-
quents discours sur
mordiale de l'Education C
que en cette province et sur l’aide
morale et financière que les Cheva-
liers de Colomb souhaitent appor-
ter au maintien de n05s maisons
d'éducation supérieure. Pendant le
banquet, aux applaudissements des
auditeurs, ln Fanfare du Collège
agrémenta d’harmonieuse musique
les copieuses agapes. Les échos vi-
brants de Vair national, “O Cana-
da” et la visite de l'institution par
les délégués terminérent la fête,
'ar-
catholi-
Nouvelles locales:
". L Le Collège de Gravelbourg
Dimanche, le 7 juin, fête de la
On irouvera ci-dessous une liste complète des
"plis décernés aux heureux lauréats ainsi que le nom
des généreux donateurs. Les prix d'excellence ont
tous été offerts par l'Honoïrable M. Cardin, ministre
de la marine et des pêcheries.
Ÿ.
…. CONDUITE ET -APPLICATION.
Médaille d'or offerte par Sa Grandeur Mgr O. E. Mathieu,
72. | Archevèque de Régina. ê
Gérard Caron.
Ts 7,
ë
Prix offerts, par M.-labbé A. Thibault, curé de Coderre.
Premiers prix:— |
Gérard Béaüregard, Paul Piché,-Aimé Lizée, Léo-Paul Sabourin,
3.+..doseph'Lafrance,‘ Albert Sylvestre.
Déunièmes prixi— ".
Arthur-Moquin, Pierre: Lafrance, .Gérürd :Labrecque, Godefroi
Kukartz,; Irénée Tourigny,- Maurice. Bédard,
LE
M : INSTRUCTION RELIGIEU SE.
| Premier Cours.
U. NH . ”, ‘ ‘
Médaille-d’or offente par Sa Grandeur Mgr J. H. Prud'homme,
à Evêque de -Prince-Albert, et Saskatoon,
. Léo-Paul"Sabourin.
: OR Ts
RE
Prix-offérts. parle R. P. Provincial des: Oblats.
7%. Aimé: Lizée, Godefroi Kukartz,
un Le
CE me
LOUr
' j ,";" Deuxième Cours,
Médaille: d’or offerte par Mgr 4. H. Brodéur, P.A.- Vicaire
Re fiénéral de Prince-Albert,
Maurice Bédard,
Prix nn |
Paul: Piché,: Lucien Duperreault,: Gérard Beaurègard.
ère, >: . : |
jh L | Troisième Cours.
, Gérard Caron, Pierre Lafrance, Gérard Laplante,
Deuxièmes Prix:— k
Lucien Düperreault, Armand Arguin, Oscar ‘Goulet,
‘Rémi Bachand, Sylvio Lafrenière,
TT DEUXIEME COMMERCIALE
Éscellence:— |
ang Le Henri Paradis,
Prémiers Prix :— ee. $
.Mauricé Bédard, Gérard Benuregard, Maurice Simoneau.
Deuxièmes Prix \
Lucien Ayoîte, Yvon Simonenu, Gérard Labrecque, Egide
- Thibodeau, Victor Godin, Théodore Préfontaine,
.. Maurice. Cormier, Grégoire St-Julieñ.
a+
F4
"PREMIÈRE COMMERCIALE.
Étoelènce:" " -
oo ci … | °, … ‘Gérard Caron. L.
Proiiers- Pris:—
re" "Poul Boistelle, Laurent Béchard.
| Déuximés Prix: . | \ !
À Epurbñt Mondor, Ludovie Lacelle, Théodore Lämbiert,
:. ".dactues Gravel, Lucien Lizée, Ernest Beaulne,
Lise r Pascal Lolonde, :
ne un BLEMENTS-FIMNCAIS.
Enctllencer— : E a
SC Albert Côté.
Préniers Pris:— | “
| Aïbert Sylvesire, Adolphe Le Gall, Pierre Lafrance,
PNEUS Henri Cormier, ‘
Da Mot {
CharilEmite Béchard, Lionel Joannis,
Gérard L'Beuyer, Gérard. Duperreoult,
8 : C
6, Scratus Aussoht, Paul Huel,
re ur LP EN PE SE DEEE Cor
C3 a ru me , |
F Lt AE be He | |
3 CES - fake ‘
FRANCAIS.
Médaille d’or offerte par M. Pabbé Adélard Lecluire, ancien
professeur du Collège,
Léo-Paul Sabourin,
Prix offerts par M. l'abbé A. Morissette, curé de St-Victor,
. 4 .—
Léo Ayotte, lrénée Tourigny, Lucien Düperreault,, Maurice
. Bédard, Paul Boisselle, Raineau Gravel, Gérard'Laplante,
° HISTOIRE DU CANADA,
Médaille d'argent offente par l'Honorablé Cyrille F. Dolûge,. Sur
intendant de l’Instruction Publique de la Province der.
Québec,
Albert Sylvestre. ‘Æ#
Prix offerts par M. l'abbé Arès, ancien professeur du Collège.
Laurent Béchard, Atbert Côté, Gérard Laplante..
SUCCES EN CLASSE.
Cinquième Forme. : ” ,
Excellence :—
, Léo-Paul Sabourin.
Deuxièmes Prix:—
Léo Ayÿotte, Aimé Lizée, Godefroi Kukartz, Joseph Lafrance.
Arthur Moquin. .
. ‘ Deuxième Forme, É
Excellence:—
k Irénée Tourigny,
Premier Prix :— ‘
Paul Piché, «
Deuxièmes Prix:— _
Gérard Tourigny, Irénée Dupras,
Albert Forcier,
: Victor Campeau, …
| CLASSE D'AFFAIRES.
Excellence :—.
_ Lév Isabelle. :
PREPARATOIRE. ° .
Excellence Fe
’ Gérard Laplante,
Deuxièmes Prix:—
Alexandre Lagassé, Edouard Doll, Fernand Bédard, !
Victor Poirier, .
| DICTION FRANCAISE.
+" Prix offerts par La Liaison Française,
Première Division:
‘ Léo-Paul Sabourin.
Deuxième Division :—
? Henri Cormier,
FANFARE,
. Prix de Cinq Piastres en Or, offert par M, l'abbé Louis. Lussier,
Ptre, Directeur de la Fanfare du Collège:
‘Oscar Goulet, Aimé Lizée,
;
N.B.—-Les prix sont décernés suivant l'ordre de mérite,
PANTARE Di COPLEGT
-a été victorieuse
loeuvre pri-|,
Ste-Trinité, le sermon fut donné à
Péglise paroissiale par le R P.
l'erré, S. TJ. , . .
Le #10, en or mis en loterie par
l'Association Athlétique du cotlé-
ge a été gagné par M. Benoif-Pin-
sonnault de Qu’Appelle. .
Dimanche, le 14 juin, l’équipe
de balle-au-emnp . de Gravelbourg
de d'équipe de
Hodgeville par un ‘résultat de 11
à
L'excursion de la Liaison Fran-
caise rendra visite à Gravelbourg,
dimanche, le 19 juillet” La locali-
té entière, sous les auspices de la
Société St-Jean Baptiste, se prépare
à recevoir dignement. nos compa-
triotes de la Province de Québec
qui viennent ainsi nous rendre une
visite de famille.
La fête de Dollaurd des Ormeaux,
organisée par les Autorités du Col-
lège avec le gracieux concours des
Dames Patrpfinesses et des autres
sociétés locales, a obtenu un ma-
gnifique succès, .
M, et Mine Alphonse Dorais par-
taient il y a quelques semaines
pour la province de Québec en vi-
site chez les parents et les amis.
M. Alfred Beauchesne et sa fa-
mille ont aussi fait le voyage dans
où ils doi-
la province de Québec
quelques
vent séjourner pendant
mois, :
PR ————
WILLOW.BUNCH, Soc. |
Dimanche, le 7, nous avons élé
heureux d’applaudir les artistes a-i
niateurs de Verwood, qui se sont
révélés véritables artistes, dans 2”
spirituelles comédies, jonées à la
salle :des Chevaliers de Colomb, au
rofit de leurs oeuvres paroissia-
es. Nos félicitations bien sineè-
res. Espérons qu'ils ne s'arrête.
ront pas en si beau chemin et que
nous aurons encore le plaisir de les
entendre,
La préparation des fêtes de PA.
C.F.C, suscite un bel enthousias-
we, prometteur d’un digne couron-
nement. Déjà on nous prédit un
grand nombre de visiteurs, on se
prépare en conséquence,
, Un coinité de gens compétents
et dévoués aux intérêts de la ré-
gion, s'occupe d’ajouter aux eour-
ses ordinaires, une belle exposition
agricole. Voilä un mouvement d’u-
tilité incontestable, dont on ‘ne
saurait trop louer les promoteurs.
Nos meilleurs voeux de succès
ch:
MONTMARTRE, Sask.
L’'hotel de Montmartre vendu par
le Shétif derniérement à Régina a
été acheté par un M. MeClanegan,
de Régina, qui viendra résider ici
prochainement, Le nouveau pro-
priétaire est un Irlandais Catholi-
que et nul doute que le service se-
ra beaucoup amélioré pour le pu-
blic voyageur. '
—Le Rév. Père Couture, Domini-
cain, est parti le 7 après avoir pré-
ché une retraite à Notre-Dame de
Mutrie: il se dit enchanté de son
passage parmi nous.
—Mine Ant. Legault, a acheté la
propriété de Dad. Héward et a dé-
ménagé sa maison sur ce terrain,
Le Gouvernement a fait distribu-
er plusieurs bidons de petits pois-
sons dans le lac Chapleau à quatre
milles d'ici. Inutile de dire que les
amateurs de pêche ne manqueront
pas d'apprécier cet acte de notre
Gouvernement qui leur fournira
bientôt de la pêche en abondance.
—Le Comité Paroissial de l'A C.
F, C. a décidé de faire adresser à
tous les Franco-canadiens du dis-
trict les Publications Françaises du
Département de lAgriculture d’Ot-
tawa,
De passage— M. G. Renuart de
St-Pierre, Man., chez M. C, Gratton.
—Rapport de l’école de Montmar-
tre pour le mois de mai:
Classe Primaire— Grade IT, Jim-
mie Cregan, Donat Goulet, Wilfrid
joupal. ‘ j
Grade 1 Sr. — Honoré Ferraton,
Lorette Corriveau, Anita Caupal;
. Grade I JFr.—Bernadette Beaulieu,
Emma Lavoie, Lizzie Frass,
Classe avancée—Grades intermé-
diaires, Grade Il, Maria Corriveau,
Gilles Painchaud, Alfred Berg, Mar-
the Ecarnot, Joséphine Duhamel,
Alma Coupal, Antoinette Coupal,
_ Grade V, Alice Ferraton, George
Breton, Marguerite Coolican, Yvet-
te Coupal, Léonard Coolican, Do-
rothy : Boyer. Laurentia Coupal,n
Gracie Calder, « Antonio Fournier,
Alice Berg,. Edna Calder.
CODERRE, Sack.
MM. Peltier et Fils, propriétaires
du garage Central de Coderre, sont
en mesure d'offrir au public un
service parfait jour et nuit, grâce
aux agrandissements et aux amélio-||
rations effectuées derniers
temps. |
—L'Equipe de balle au camp a
glorieusement inauguré sa saison,
le 17 mai, en battant sur leur pro-
pre terrain, l’équipe du village de
Parkbeg, par le résultat de 9 à 6.
ces
imuniquer par la voix du Pafriole'à
“donnera tous Îles
À désirables, ‘
ES
oo
sous les auenices desquels ces démonstrations gere ll
om ? u eu : » |
: données Le |
Ur ‘ an à ‘
AU MAGASIN SUIVANT: à
1 | ui ee Juif
du 22 au 27
les deux burc
À EU Caux n° ,
60 vois de majorité au 0RRÉ que
Déval, les voi jorité au Candid ns
(ral, les votes étant comme aa ie
Arborfield: libéral, 29: « SM;
icur, 28; 7? CORevas
C7
ZAenon Park: libe
. e ‘
servaicnr, 13, Fal, 108; con.
Cominent compr
Comprendre
gement pareil? Est-ce indiffes
ou sympathie envers Je ca
conservaieur? Il est vrai andidot
température était
jouc-là; mais cela na
ché nos concitoyens de
glaise de se rendre en fo
reau de votation,
Pour la premier i
. ë € € foi:
que nous habitons ici, nous Luis
nous (rouver représentés 10 M0NS
ésentés 1
membre de lopposition à la Le, jn
- Les vañllants joueurs de balle au
camp du village ont continué Iour
marche victorieuse en écrasant Fé-
auipe du Village ‘de Shamrock,
dans leur vilinge, 1c\24 mai; le ré.
suliat fut de 14 à 7.en 7 manches,
M et Mme S. laubert de Malta,
Montana, sont les hôtes de NM. et
Mme ©. BR. Coderre, marchand Ké-
néral et de M, et Mme Gscar Des-
noyers, fermiers de Coderre.
N. de la R. — Nos braves amis
de Coderre seront hetireux d'ap-
prendre que M. Roméo L. Blan-
chard veut bien se charger de la
chronique paroissiale, et_de ‘coim- € an-
ule au bn.
nee mm oam
tous les centres français de la pro-
vince, les nouvelles locales de quel-
que intérêt. Ceux qui auraient des
iravaux d'impression; en-têtes: de à lei
lettres, cartes de faire-part, cartes ture. Et comme l'onpositio éfisla-
mortuaires, eté., à faire exécuter à | pas nombreuse, quelle figure Va
notre atelicr pourraient s'adresser | elle faire et que Dourrons-nor Va.
à notre correspondant qui leur tenir en fait de faveurs gouve ob.
renseignements | mentales surtout pour nos chante
.. + à, iqui ont encore besoin d'être ame
liorés en plusieurs endroits ré
pérons que le gouvernement Dun.
:
e
AR
: DUMAS Sasle. are qui compte encore des amis
. - {dans nos districts, malgré quel is
_Les électeurs de Dumas ont} éfections, saura se l'appeler que
fait preuve de bon jugement en ceux et celles qui sont allés sue
donnant à M. W. Patterson, candi- Pont fait nar une pluie battante à
dat libéral, une majorité de 97 sur des chemins impraticables et qu'a.
près avoir accompli ce devoi
jourd'hui, personne ne 1 Ventes |
| excepté peut-être ceux qui ont vo!
té pour le candidat qui va se trou.
ver dans l’Opposition. ou
.—La fromagerie qu'on à hà
tir à Zénon Park Sera finie he
peu. On achève d'installer les ma.
97 votes — légère pitance pour son
adversaire qui. "semblait pourtant
très affamé., Nous tenons à ‘re-
mercier M, Jos. Lacroix pour Île
beau travail qu’il a fait pendant la
journée avec sa machine.
ie pique-nique de PBüumas au-
ra dieu le 9 juillet; nous aurons, /! Es: on ac [
comme toujours, le méilleur pi- chineries nécessaires, elle commen.
que-nique des (centres franco-Ca- cera à fonctionner vers le 20 juin,
nadiens du sud de la province On
dit qu’il faut venir à Dumas pour |
avoir un bon goûter,
Si on en juge par le nombre
des abonnés au Patriote, le propa-
#andiste de ce journal a fait du
bon travail.
Les examens pour-lle grade 68
commenceront le 28 juin. Pour
la première fois l’école de Dumas
présentera des élèves; il est con-
solant de constater que les parents
attachent plus d'importance à l’é-
ducation de leurs enfants. |
M. Camille Gariépy qui a fait
l'acquisition d’un Hudson Super,
Six, l'an dernier est à ajuster des| . QUEBEC. — Le départ de l'Arc.
“silent tappets” dans son moteur.|tic pour sa nouvelle expédition
1i veut sans doute établir un con-|dans les régions arctiques a été fi.
traste avec deux ou trois.“/in liz-|xé au.20 juillet. Comme on le sait,
zies” lesquels, on -dirait, ont pour | c’est encore le capitaine JE, Ber-
but d’éveiller une garnison. nier qui dirigera l'expédition,
La récolte a une très belle ap- .
OTTAWA. — Le conseil de ville
parence — la pluie est venne à \
temps. {de Hull, P. Q., a autorisé expressé.
| ment son maire, M, Louis Cousi-
| eau, avocat, à proclamer jour de
fête civique, le. 15 juin, où fut cé.
om
ns ns mt 00 mt D 2 0m ne l
MADRID, — On a découvert plu.
sieurs complots contre le roi Al.
phonse ‘XIII. On croit qu'ils ont
été ourdis par des extrémistes eg-
talans qui veulent obtenir l'indé.
pendance de leur province, On
rapporte que 14 personnes ont été
arrêtées, , SE
ARBORFIELD, Sao.
rt ü
L'élection provinciale du comté
de Tisdale, auquel ñous appartc-
nons, vient d’avoir lieu et le can-
didat du gouvernement Dunnine 1
la fondation de cette ville.
HAMILTON, Ohio. — Floyd Rus-
été défait par: 60 voix de majorité | sell. devenu Subitement fou, a tué
Der son concurrent conservateur, | huit membres de sa famille, et la
Malgré*les sympathies du Gouver police a pu mettre la main dessus
nement Dunning envers la langue | APrés qu il eut réussi À infliger
es victi.
: in certain nombre de des blessures légères.
ares ’ des bureaux de votation | Mes sont ses cinq enfants, sa mère,
d'Arborfield et de Zénon Park|son frère ‘et une belle-soeur.
n’ont pas jugé à propos de se ren-| _
dre aux polls le ‘2 juin, et un cer-| Ottawa, — Sir Adam Beck,
tain nombre d’autres ont voté pour président de la Commission hy-
dro-électrique “ d’Ontario, dénonce
comme scandaleux les termes du
projet fédéral visant à permettre
l'exportation d'énergies électriques
produites à Carillon sur lOutaou
ais, © HER
3 L'ENFANCE
d L ‘ ® s« Len
Vous êtes cordialement invités à assister à une série
| , , a
données par des experts de Science domestiques (hi
membres du Département éduentionnel de E. We
Gillet Compagnie Limitée, manufacturiers de ln
‘ \
Poudre à Pête Magige |
te , à |
;
lébré le centième anniversaire de
M Ê
| | vd Page 7
rcredi, 17 juin 1925
CE — : = er — = EE — eme ans rene mem enn à means RARES Ju £
. 5 *r W , » nm Ki} e © . . >" » . . -
UN TROU, UNE CiEVILLE ÎLe rôle des Canadiens-françaic | te ie Ghamberlain aux prises avec lrèveille les voisins, son propriétai-
9. idée autonomiste à chaque confé-!re est arrêté le lendemain et e
_ F Loan. A0. iutono: à nfé-.re est arrêté le lendemain et con-
Une fessée au Dr. Ediward dans in conquête de notre rence impériale. Depuis la cons-| damné à travailler pendant quel. VS &
: | "7 autonomie oo, . Uution du cabinet de guerre enlque temps pour les personnes qui de 4.2
Le Dr Edwards, grand chef des ÿ , 1917, la correspondance entre Ot-l'ont été dégungées dans leur some “| me am ITICUX
Orangistes d'Amérique, nous ayant , mwa et Londres s'est échangée, meil, À un nr enr sels” RE
nié, récemment nos, droits de pre Paris, eu M Edouard Montpolit| Sans passer par Pintermédiaire du! ee PP a ne h RE Mt UN x SR
miers occupants, déclarait, en ‘ou-{a fait à le Sorbonne, la dernière gouverneur général, De même, lel } & DRAC \
Le, que pous cherchions à éviter | de ses conférences sur le Canada! Canada à signé des traités sans | BATTLETORD Sask ÿ, frecotte TRES , : | \
d'apprendre anglais à nos enfants dans MEmpire. d a décrit le rôle pret par Pintermédinire des nn- , os | un 4 Préparez votre avenu en ouvrant de
Va raité de Paris, PActe deldes Canadiens-français, dans Inibassades anglaises, et s'est fait rez . MT donnant
ot que le t ; rançais, dans Ja glaises, et s'est fait re Son Hontenr le juge Macintosh, k 1.
bonne heure un compte d'épargne dans
Ouéboe, PActe de 1791, PActe de
unegrande institution de crédit comme la
PAmérique britannique du Nord ne
nous recounaissaient aucun droit à
d'enseignement du français, hors
“in réserve québécoise,”
Dans une lettre au “Mail an
Empire”, 6 Dr Hughes rappelle au
pontife Edwards qu'il va ‘quelques
maladresses à nier des vérités trop
évidentes. D
Le Dr Hughesvest un ex-inspec-
tour des écoles publiques de To-
onto ct un ex-grand-maître oran
site, ce qui maârque la générosité
conquête par le Canada de son arr
tonomie; disant qu'ils avaient oh-
tenu de fr métropole la reconnais-
sancb de deux principes: le vote
du budget par les représentants
connaitre le droit d'avoir à Wa
shington un représentant avoe le
Blre de ministre plénipotentinive,
M. Montpetit approuve le séna-
teur Dandurand de rectamer pour
le Canada une autonomie accrue
sans rompre les Hiens de lPassocin-
tion interimpériale,
La fin prématurée du jiuuv Ale
lesandre Maclatosh, survente te 5
juin, a été une torrifiante surprise
pour toute la population de notre
distriet ‘
Grand et-robuste, le défunt some
Blait taillé pour vivre cent ons,
elle voilà fouehé en plein âge mir,
à 46 ans à ptine! Après une indis-
posilion de huit jours, une embolie
se déclara et l'emportf en quel
ques heures, |
Dès qu'il sb sentit perdu, M. Mac-
RE ER
AS
BANQUE CANADIENNE NATIONALE
du peuple et Ha responsabilité mi-
nislérielle, ° :
1 a représenté l'idée impérialis-
LS
;
Lorsque, plus tard, vous vous lancerez
dans les affaires, la Banque où vous aurez
déposé vos “économies, où vous serez
connu, n'hésitera pas à vous faire toute
Votre Epicier
est un Laitier
Bordes
4
LES NOUVELLES
j
j de fé {
ins que l'originalité de sen v Iniosh recul les sacrements avec avance d'argent jJustuiée,
DO IRROURS ! à se. “UT CHEZ NOUS ET AILLEURS sa nieté habituutle Mn FARINE Gratis-Livre de ‘ b L
F on . on . nas eme an ana ar . LT ment Le saëfifice de sa vies il ve Recettes. Ecrivez É / . ;
Les ca ae pas contre :« ‘ US FT arda venir la iort sans crainte, en N'Ia Borde Co: Ouvre aujourd'hui un com te d'épargne
gars Première Messe en Amérique La langue fran çaise officielle pavé eh sen enr était; il s'eflor. Limited, Montréal Ve ŒUJOurc Lun compte € éparg 16 |
1 en disant n- HEC, 24-94
dieu ‘son excellente épouse et à rer
ses denx petits enfants. |
Avant toujours aimé Ha liturgicl=
à .. . |
“Depuis prés de soixante-dix ,
ans, dit le courageux défenseur de
nos compatriotes — nous emprun-
ions la traduction de ses paroles
#
L'Ile de Haïti est l'endroit on
eut lieu, le 8 décembre T193, la
première messe qui ait été célébrée
Lendres — Paris et Londres ont
commencé un échange d'opératri-
—
BANQUE CANADIENNE NAMIONALE
) ces téléphoniques pour des périodes "Eglise, ‘ce f : sara
: "Pau ù : on Amérique DT Ê s des de l'Eglise, ‘ce fut avec une remar-tg A a DR
au “Droit” TO es enfants de langue fn june que. Jrortie RL pp de deux semaines. Les Anglaises |'quable attention qu'il suivit les pri- [à :
francaise € a wi S 7 [UE Jet CZ, Ve fUle Conseik&iront travailler dans les. eaux lères sublimes à rec :
ont appris |ler de Colomb, î ans les, bureaux léres sublimes de Ja recommanda.
parties. de l'Ontaria
français, lundis que Les Francaises [tion de Pme; il se les fit répéler et Machineries
i
Capital versé et réserve
a ————
ris ., LR Va
1 , ‘ ‘1e s Oo ave M 4 . A RCA [ k l
analiise AC d'avoir qe Len fer Ta gardien du manas- ile ur CO iront étudier les mé-| demanda même an prètre qui l'as ET, Actif Qu 29 novembre 1924)
bon où il été ss M: Lier de fi Rabida, Espagne, avait {thodes anglaises à Londres Lalsistait de les méditer pour toi à Ù | | 2
“ » A Q L bou 4 CE on CS N + ne ‘ ‘ L lai à 1 |
maitres compétents. . ne Dr El fortement encouragé son ami à {langue officielle sur les lignes est | cette heure suprême... ‘ sel ù 1,000,000 5122,255,000
wards avait LION En le fai. partie à la recherche du nouveau la Enigue francaise exclusivement EN mouvut en baisant Le erucifix 0 TS
diseuter Ce Ton dans Ps, [rondes aussi, dans son deuxième} Toutes” les Anglaises employées au lel en répétant: “His «il be done”, Fournitures ss ain _ _—
sant il EL patation anelaise que joies one il ! TE enpagner ;ftéléphone ont étudié en France corr- disunt encore de lni-méème: “Jam ?
prit de Ja Ë 1 anglaise [us déDarquérent à Hispanolia ou framment le français, rend 10" » suis prèt) |
les Canadiens-français s'obiectent Haiti où ils construisirent, avec , reacix 1, Ro Ge sis mr pour
à ce que Panglais soit enscigné à [des roseaux et - Ÿ: Issue d'une vicille famille catho-
teurs enfants, Ils ont été au con-
jraire les premiers à le demander,
s de la paille, la pre.
mière chapelle c
i | atholique, le pre.
ntier sanetuaire
Dévoilément du monument
Hque de la: Nonvelle-Ecosse, Lo ju-
se Macintosh 4 loujours donné Pos.
Laiteries
Un Pamphlet du
or 1ET au sein duguel le U ‘ 4 NID : YAIS °
et eu toujours été leur désir, Cest Verbe divin voulut habiter fu, ln de Battleford enple ane ni profane, dune 4 . . (CANADIEN FR ANCAIS) EU
vouloir tromper ” qu'insinuer 1e | so} ‘d’Amérique. (Cf. Missions and Se EE nan FESpee jou ie € ‘emertes re "4
contraire”... ‘ \ Missionaries of California, 4 vols,|, Battleford.—Au cours de Ia célé- tal pont les iinistres de DEglise 2Pemerres «6 “| rt ] Ï # ES éd
| . OS par le R. P, Zephirin Engelhard). bration du second Stampéde de [M ne manquait jamais la ro [fre . . eXEÈS AC aACis
Se marie qui‘vent: pas besoin de | Battleford, eut lien dans le pare Me-f non du premier vendredi, el par |} nu Seurreries . » se : '
- loi pour cela TR Re ———— Morial Le dévoilement du monu-| ne curieuse coincidence, ce rat le A) 4e TT | Prix: Gratis sur demande , Li
Li Di . | ; nie LU en Souvenir de la rébellion! Prenier vendredi de juin que fu || | ) s *
Un peu plus loin le Dr Hughes ri- La. population des Etats-Unis de 1885. Lorateur principal fut jen céléhrées ses nineraillrs. Ce el se “ S'adresser au À
diculise les affirmations du Dr Ed. | 5j e juge Powavy, président de la [les-ci comptent parmi les plus ñn-[É F PFrOoNMaboriIose | eur *
wards, . ov NL RM PinEON.. - La population anni ÉssIOn des sites historiques nes quon qu ques Battle d'romageories DR, JOSEPI BOULANGER .
"Le Dr Edwards, dit-il, pré-[idles Etats-Unis a augmenté de 2, {du Canada, qui plaida vigourense. ford depuis le décès du regretté . ' ‘ À
tend que l’enseignement du fran-]150,000 individus par an, dans lement en faveur de Punion entre tes Sénateur Ben. Prince, La popula- TT Edmonton Alberta
eais dans les écoles est illégal, par-
+ que lPActe dela Confédération
ne spécilie pas que les enfants de
langue francaise peuvent recevoir
l'instruction. dans leur langue, Cet
Acte ne épéeifié pas plus que Îles
courant des quatre années qui se
sont écoulées depuis
ment de 1920,
Le bureau officier ces stalisti-
ques estime qu'au ler janvier 1995
1 population des Etals-Unis étail
le recense-
divers groupes de l'ouest,
HI v avait
ès d'Indiens,
ne 1
Réouverture du Collegiate d ;
présents des quanti-
Gon des, détix villes avait pris part
ä la cérémoénie La grand'messe —-
avec diacre € sous-dinere - - fut
chantée par le curé de Battleford
assisté de ses confréres du Non,
Ettient présents, les Chevaliers de
| Toutes commandes ou ||
j demandes d’informations||
|| recevront l'attention
CEST
Le
Les obligations de la vie dépriment les:
forces de la femme |
Len À ass _, ù « Colomb, les-membres du harreau &
enfants de langue anglaise doivent de 114,311, 000 mes contre 105,- Nord-Battleford el de la magistrature et plusieurs [à "u de 8
recevoir Pinstructon on De ue 110,620 en 1920, . ———— autrés totabilités officielles. CE s ,
DFE savent se IST ports 6: North-Battlelord, — Le magnifi- H est inutile de répéter jei cr [if
es HA Noris où se marier. Ce L° . . - | . [auc édifice (S180,000,) du Collegi-[ que les autres journaux ont dit nu ' i DEL & CIE
sel ù ni des droits naturels. Cest &ë- extinction de la race anglai ae, qui était fermé depuis nombre! sujet de Ia carrière juridique et des [À
lement un droit naturel pour un - se . «d annees, Va Cter rendu à sa desti-Fhautes fonctions remplies par Son, |£ \ , .
. Sivit qu'il soit Francais on LT ation première dés Pautomne pro. llonnenr le je Marintosh, Tous 36, Place d Youville
NA ù sn Pénctunonit mn ‘ TT. cf Cchan, CS ClOVEs augmentent sf, Pont fait. Péloge du grand citoyen -
Auplais, de recevoir lPinsimiction loronto.—"%Le contrôle des nais-llus êcoles publiques ne sulfis: aue’ nous pléllrons, de sx seience ï
TE angue> I ques suffisant us | . sa science, : MONTREAL
. One school, one religion
sances, c'est lPextinction de Ia ract
anglaise”, 4 déclaré le TR. Dr,
Sishop -Witlinins, de Québec, dans
plus, on va réonvrir Le Collegiate
pour les classes supérieures, Au-
paravant il faudra restaurer Pédi-
s DRE) , #
de son. impartialthé, de sa bonté.
Ajoutons qu'une aimable modes-
tie ct une charité inépuisable la
k : une interview à un représentant | lice passablement sbimé par devaient rendu populaire Sa mort RSR _ Û :
Naturel'ement, le. grand pontifé un journal. local Partant” plus temps Les ; : pour Ke i TT a ani 1
furet ec. BEA, n "journal, al, Pariant” plus temps, est une laurdeperte pour In parois. ‘ - et «et -
de l'ordre Or Droit avait dé. particulièrement de la province ca- et se eatholiqué de St-Vital ot, nour n onment et.stimulent 1,
re à la manière du singe uienne française, le fév. Mi Citoyen indésirable tout Le distriét de Battleford, RLP, ! | | oi |
n'éclaire pas sa lantemme {lits déplore le fait que les gens de | Visiteur distingué, = Mur Rro- # re TS w'avaut rec andü les Pi
qui n'éclaire pas. sa lanterne —- langue anglaise diminuent en nom: | Wiinipe RAT nc erdietl deur. vienires no al Du fai # PRÉ IOINES ni ayaut recommandé les [ L
que pour Punité du Ganada, DE Fa LPS Re on anne k innipeg. = Tel cost le .verdiet{ deur, vicaire général, nous a fait PET LES lules R ne Hans is èt
par ppliquer rigoureusement à pre dans les campagnes d& Québec, } que: vient de prononcer le jury une visite … trop courte: à notre F (di a ” , 2 ) uties Rouges, j'en ai pris ct,
: { { S ‘He cn , it , « se villnc 4 ,« n ‘ . ‘ \ * te L Nes 11 € :
tout citoyen de ee pays, la imesul'e- «les GR EE villes ci coroner contre George pichra- gré TL le soir de la Pentecéte, Mal: : AGE ; ) aprés nu traitement d equel-
tbdon des stupides jarobins 1 “one fn ee es arent-des pur O0 Bt cine Robert Bec, 14 ans, Paré Les fa igues «fun voyage du D'UR cA« 2 -s semaines. les forces 11° 6
Û } nadiens-francais s'emparent'des par- | novail dans la Rivière-Rouge, | rôté de Jack Fish, Myr l'Aminis ROSTI iERN, SASK. : ques SCMUNE s, les forces 11 C-.
flag, one school, one religion.”
Le Dr Ilughes répond aisément
ü ces affirmations de barbare an-
dique :
“lv a au moins trois raisons
écritil, qui s’onnosent à cette é-
troie ulopié: |
“{ Rien qu’en Angleterre, 16
peuple parle trois lanues: °lan-
ghais, le gallois et l’écossais; ce-
paudant ce peuple est uni et tout
le monde parle angais, bien que
ties rurales.”
Ha fait remarquer que Plglise
“atholique romaine s'est élevée con. |
tre le contrôle des naissances, et it |
croit que le déclin parmi l'élément
anglais de Québec, en comparaison
de Félément français, est peut-être
dû en quelque sorte à la pratique
du contrôle, des naissances,
2 —
«Mort du fameux atronome
et. Sehrader était seul à posséder
une bargue dans les environs, La
mére de Penfant et des passants
accourus suppliérent Sehrader de
leur laisser prendre lPembarcalion,
mais il refusa en répondant: “I Y
a longtemps que je leur dis de ne
pas jouer sur Le bord de la rivitres
qu'ils se noient maintenant tant |
qu'its vondront”, ‘ :
pm:
Course entre un avion et des
lrateur a bien voulu passer ehez
nous poitt examiner la question de
la construction, d'un. presbylôre
Celle-ci à été résolue par Falfir.
mative ol les décisions prises ont
donné pleine satisfaction à tous
Quarantiéme. ,anniversaire
ur ne pas abuser de l'hospitalité
dufournal, nôts ne disons rien au-
jourd'hui des fêtes qui ont lion
chez nons ces jours-cis lanniver.
saive de la rébellion de 1885 of aus
Réparations de montres
et de bijoux. ‘Tout tra-
vail garanti — Prix rai.
sonnables. if
,
Dmmennns
VENEZ ME VOIR
talent revenues et je me por- .
{ais bien, ateune douleur ue
m'ineommodait’”. Mine.
Pierre. Lemire, 297a, iue
Wolfe, Montréal. e
“Jétais affaiblie, abattue
et je ressentais tant-de dou-
leurs dans les jambes quej'é-
les Gallois et les. Ecossais fassent . si les noces d'or d e vi ALais attl sible de
Snalaie à : si les “ e notre ville vilais atttant que possible de
apprendre Panglais à leurs enfants |. Flammarion pigeons le ncée en 1878 . , NT “seche eue N
dans leur langue maternelle. Ÿ ——— j . Cent e. AS7S pour vos bagues et arli marcher. On nrassura que
“En Suisse plusieurs langues! Paris M, Camille Flamniarion, |. Bruxelles. — Un pigeon-voya-\ cles d'argenterie les Pilules Rouges me fe-
sont parlées dans les diverses par-
ties du pays, cependant 4 popula-
lion est intimement unie dans sa
vi nationale,
2, La constitution canadienne
a établi deux langües officielles :
Panglais et le français. =
“3 Les penseurs les plus sages
croient que les deux races-mères
du Canada doivent connaître Îles
deux langues, maternelles de leurs
races et cela pour des raisons de
culture inteHectuelle, pour des mo-
üfs d'ordre pratique qui ont leur
répereussion ici et à Pétranger.
pour que les deux rares mères se
connaissent lune’et l’autre plus in-
timenent,” .
Ou se rappelle que ce mème fris-
te sire qu'est M, Edwards s'était
le grand astronome français est dé-
cédé à l'üige de 83 ans.
‘Né à Montinv-le-Roi (Elaute-Mar-
ue) en 1842, Camille Flammarion
fut attaché, dès 1838, à PObservatoi-
re de Paris, 41
Le grandastrouome que fut Flam-
marion fut aussi un excellent vul-
garisatéur qussi bien qu'un savant
illustre. 4t écrivit un grand nom-
bre-d'ouvrages sur Pastronomie et
les sciences eonhexes, .
(Ce grand savant jouissait de l’es-
time adnirative de tout le moude
scientifique et intellectuel Sä vie
fut unc-précieuse contribution au
progrès de la science 6f sa mort est
une perte “ue tous déplorent avec
de sincères regrets,
“du imatin et
geurv a battu un aéroplance dans une
course Paris-Bruxelles, Six eents
pigeons prirent leur vol à 8 Dh, am
de l'aérodrome du Bourgel. Trois
d'entrée eux arrivèrent à Bruxelles
entre midi et midi el demi, avant
couvert Ja distance de 275 Kilomé-
tros à une vHesse moyenne de 70
kilwmètres à l'houre, | ‘
L'aéroplane s'enleva à ff houres :
'atterrit à Bruxelles à
uiidi et denri, PL’avialeur commen-
ca à dépasser des piscons retarda-
aires près de Saint-Quentin. {len
passa un grand nombre dans ki di-
rection de Bruxelles, mais il ne put;
vattraper les trois premiers, i
ne 0
Course en ballon
BIGGAR, Sask.
M. l'abbé Drapeau est acluclle-
ment à bâtir deux jolies petites é
glises dans les-anciennes inissions
de M, Pabhé Henri Baillargeon, à
Dodsland et Hershol. Toujours à
pôtre et missionnaire M. Drapeau
travaille sans cesse à Penbellisse-
ment de ses missions,
eq
ALBERTVILLE, Sask.
—Le 24, Albeñtville célébrera la
St-Jean Baptiste, Prendront part
à la fête plusieurs orateurs de mur.
que, A 10 ot demi, grand'messe,
Sermon de circonstance. Banquet
à midi en plein air, Dans l’aprés-
midi, balle au eamp entre des Elks
Permis de mariage el
joncs de mariage
Boîte 178
Rosthern, Sask.
- ee
ORAN: LL. = as mésut panstun
Epilepsie
« CES
“Je veux que ce soit su, écrit M
Peter Miller de Edge, Mont,
“que lu Novoro du Dr, Pierre a ros-
tanré la santé de mon ben frére a
Mme THOMAS BOURGOGUIN,
, 18, Goid, Watervilie, Maine.
| &
iuencé à prendre des Pilules
gement; je me suis sertie
’
£ “Tétais faible ,abaîtue, por-
téce au découragetmnent et su-[
jette àtouslestroublesqu'en-
traîte l’anémie chez la fem-
ie," Mais, dès que j'ai cour-
Rouges il s'est fait du chiur-
raient du bien. J'ai.eu con-
fance et je m'en suis procuré
immédiatement. Mes forces |:
bientôt, en bonne santé”.
Mme Délia Poulin, 148,
‘Winter, Manville, R. Le
CONSULTATIONS
GRATUITES. Les méde-
cins de.la Compagnie Chi- :
mique : Franco -Américaine
donnent des consultations
gratuites à toutes les femmes :
qui viennent les voir ou qui
se sont auginentées et je fus .
3
pavé le luxe d’un petit vomisse- _ D ——— Bruxelles, — Le pilote belge Ve-{ de Prinee-Albert el Henribotrg et {près avoir souffert pendant dix : " ee mure ce :
ment, à Saskatoon, l'été dernier, ya ae og enSta a guuné li ecnpe Gordon! toutes sortes d'amusements, 7: | épilepsie. va naintenal us plus forte, LS douleurs °C leur écrivett, |
contre notre religion “et notre Jan- | Le châtiment corporel des crie! honneit avec le ballon “Drince- dette St-Jean Baptiste est rie de six mois qu'il n'a plis ei Va sout peu à peu dissipées, cn- Las Pilules lee F
gue; mais que Île Patriole s'était . £ de Léopold. Parti dimanche, il atte.;nale, nous sommes done prèts ae Sb ° i st al : à antenne A . es Pilules Rouges pour les Femmeo
& I F minels est nécesalre É0po, recevoir tous nos amis de langue | laques de cette matulie” Cette pré. fin la santéin'est revenue et DUKes pe
Chargé de le Ini faire ravaler.
LE
«>
Toronto, --— Au cours de la con-
vit au Cap Fourinau, Espagne, mar-
Ai soir, apres avoir franchi 822 mil-
francaise de la: région et la plus
paration végétale bien connue est
peu de temps”. Mine Thu.
Päles et Fuibleu sont en vente chez touo
les marchands de remèdes et sont oano :
= 1 Ce les Al cordiale bienvenue les attend.|,, remède de la conctitot situ ne € in. 18. Cold . . l
Le rapprochement des races À vention annuelle de l'Association TS ballon francais, “Grand Char. |Donk an 24, et qu’on se le dise, ai nm dre de la constitution, File as Bourgouin 18, Gold, Ends le remède le meilleur marché,
k ° “du Barreau d'Ontario. Le juge Les”. piloté par Latu, est tombé à| —LLe Rév. Père Jan, OMLE, del agit efficacement et fortifie chaque Waterville, Maine. N'acceptez jamais de substitution ; voyaz
Montréal, — “La différence qui
existe entre les Canadiens-français
et les Anglais au Canada ne. pro-
vient pas de l’origine des rates,
Mais doit être attribuée à ce senti-
Coalfworth, dé Toronto, a présen-
té in travail fort intéressant sur
les chätiments criminels.
“La punition par PElat esl né-
cessaire, a-tit dit. Elle doit être
la mer... l'équipage a pu être sau-
vés
Sept pays prenaient part
course avec 18 ballons.
se)
à ‘1x
hassige ici, rencontra les eom-
missions scolaires de Ja paroisse,
Les districts de Régin ot d’Albert-
ville étaient présents, IH fit une
courte visite 4nx écoles dans Pa-
organe du corps et amétiore le 4y4*
éme nerveux, Les pharmaciens ne
peuvent pas Be vendre, des opents
spéciaux Seulement Lx fournissent.
“Depmsquelques temps je
ne me portais pas aussi bien ;
j'éprouvais uue fatigue cx-
J
à ce qu'on vous donne les véritabloo Pi.
faleu Rouges de la Compagnie Chimique
Franco-Arméricaine, Si vouo ne pouvez
vous les procurer duns votre localitG,
ment de supériorité qui est inhé-lahropriée à la grandeur du cri . .. . vant-mids. 2 , Pour renseignements écrire au Dr. traordiuaire à la fin de: lu | écrivez-nous, nous vous les enverronc eu
rent à chaque race et à chaque na- me, L doit être exemplaire, Notre Les Japonais sont pratiques —De passage, égnlement, M label Peter Fahrney & sons Co, Chien / réception du prix, 50 sous lu boîte, &
tion”, a déclaré le professeur Goeor-
2e W, Wrong, de l'université de To-
ronto, en commeneant sa causerie
sur “les deux races en Canada”, à
ka nremière séance de la “Canadian
Historical Association”,
Le professeur a dit que les An-
glais ne reconnaissent pas les Ca-
nadiens-francais: comme leurs su-
hérieurs, et ces derniers pour leur
part, s'ils admettent ai'ils font
Montre de moins d’hahileté dans
leur recherche du succès matériel
se sentent du moins supériairs en
fait .de culture, en ce qui touche
Aux questions de foi et pour ec qui
est de la concèption des choses de
la vie, . | .
Tout le mat provient du man-
que de relations amicates. “Benu-
COUP pourrait être fait. dans Île
Faphroehement des deux races par
le développement d'une littérature |
essentiellement canadipnne et com-
Mune à lous, Des aoveupatians
semblables, de même qu'un traÿe.
Rent égal :partont, auraient cortai-
nement pour effet de faire disnn-
faitre à jamais cet esprit d'intelé-
rance qui esvactérice lon doux ra-
ces, Same toute, il faudrait met.
— “ non vue mont
Lo LA iouio -porscoution”
{=>
svstème actuel commence à faillir.
Le fouet devient graduellement 1m
art du passé, La pendaison n'est
réservée qu'aux meurtriers, Au-
jourd’hui, id nv à pratiquement
que lemprisonnement cl les ane n-
des, Nos prisons sont devenues
des maisons de pension "ous cer-
taines gens, d'où des prisonniers
sortent sras et bien porianis. * On
commence à rédiser que Île fait de
priver une personne ‘le sa liberté
mest pas suffisant, Piusieurs beT-
sennes croient qu'au lieu d abeln
la peine du fouet, on devrait in
modifier, On devrait rétablir Ia
"fessée, L'huniliation que céja en-
trainerait aurait un effet salutaire
sur Île prisonnier,
— D
À coups de bouteilles
ee qe
Rivière-du-Loup, Qué. — L'ins-
pecteur Dionne, de la commission
des liqueurs et deux, nrres de ses
vollègues, Parent et “Pélanges , ont
été reeus à coups de boutoilles par
un-cultivatdnr chez qui is avairut
opôvé une descente. pour Noir fi
pessédait du hame-brew. Dionne a
eu le crâne brisé et on ne croit pas
qu'i survive...
Toio, -- Une nouvelle lai vient |
d'étre mise en vigueur au Japon,
Lorsque un chien ‘aboie la-nuit et
—
CORRECTE
Ce
Le
po
tarte
MESE SOLE
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DR À 2 AG ME M Re
bé [Lchel, colonisaieur, en eompa-
gnie ‘de M, Clovis Pellerin qui
vient passer une couple de mois
aveé ses enfants, . ‘
me
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- Grande célébration. de la fête CC
NNELLE EN PLEIN AIR. SERMON DE, CIRCONS TANCE PAR MGR. J. H. BRODEUR, PA, VG
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Livré exempt de douane au Ca
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4 : l s , , l , f
Grand banquet et discours patriotiques par des orateurs de renom.
TOUS À ALBERTVILLE, LE 24 JUIN, MERCREDI.
TT RE nn D A SRE 9 9 0 de DR ARS 7 0 nd D DR AR AB une.
ER AAA mn
_24 juin 19254
journée; l'appétit me man-
. SUR pas
quait et ma digestion était
1
COMPAGUE CHIMIQUE FRANCO-AGERICAINE
plus lente. ® Une-voisine |limité, 274, rue St-Ders, Montréal
en eo mien mue cu note
DES ane r
nationale
ï
© ‘Dons l'après-midi amusements de toutes corteo et pattie de balle au camp entre les Elks de Prince-Albert et le chub de Henribourg, ‘
| Nous complons our la présence de nos amis de Prince-Albert et du ‘district. | |
D PRE M PIE Seed
renier DT MR D D re VE en aq =
ARR GS AS D ED D RDS DS RSR TS
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Prince-Albert r
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1 Er
|
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à chorale pour le fes-
]
ue
vente francophile et bénéficiaire
de la bourse du gouvernement de
la Saskatchewan, Nous la félicitons
des Ca-let lui souhaitons bon voyage.
résidence Manvil-
à
1i dut être re-| mier pasteur de l’Église Union à
départ anticipé des | Prince-Albert,
T1 a èté décidé dernièrement
Le “Garden Partv” des En-
|
l'Indiens des réserves de la côte, I
Sorbonne. Mlle Boyd est ue fer- Les Indiens fe peuvent passer
aux États-Unis
ns
Victoria, C. B. — Les officiers de
transport local ont été surpris
d'apprendre des autorités d'immi-
gration américaine la nouvelle que
les habitants aborigènes du Cana-
da seront sur le même pied que les
races non éligibles-à devenir cito-
vens américains et qu'ils ne, se-
ront,par conséquent admis aux
Etats-Unis. t
décision est aue le droit exercé de
temps immémorial par les Indiens
lle traverser la frontière a été an-
nihilé. M. Ditchburn, commissaire
des Indiens a télégraphié immédia- |
tement à Ottawa et insista sur le
sérieux de la situation créée aux
Mt ER s s A APR S N a à . + 1°
vera à tous des heures délicieuses | $,;t6 "de Marie, samedi anrès-midi, | emanda qu'on s'occune de la cho-
île vie française,
—Motiscigneur Budka,
es Ruthènes, a été cette semaine,
l'hôte de Mgr Brodeur à l'évêché,
, —De passige à Prince-Albert, le
R, P. MeCaffrev, O.M.I et M. l’ab-
‘bé Paquette de Blaine Lake.
M. et Mine C. Renaud nous
guitteront vers la fin de juin pour |
Montréal, où M. Renaud a accepté
‘üne position et où ils établiront
domicile. Le Patriole perd en M,
Renaud un travailleur conscien-
cieux, un homme de caractère...
‘Shieux que de caractère... de coeur.
‘59 les 'Canadiens-français regret-
£ovoht vivement le départ d’un de
éeux dont s’honore leur petit grou-
pe. M. Renaud est un modeste qui
‘ne sait pas ce qu'il vaut, mais il 4
été npprécié par fous ceux qui
léut coudoyé ici, Mme Renaud,
quoique depuis peu avec nous, à
su se faire des amis qui la manque-
à a été un succès en dépit de la pluielse à Ottawa et que
évêque | qui heureusement n’a fait que...
menacer. Une quantité de petites
tables. décorées avec goût, avaient
été placées sur la nelouse. et aux
accords de Parchestre. les hôtes de
nos jeunes filles dégustèrent un bon
souper, .
Et la tente mystérieuse.777 où
se dévoïlaient les secrets d
cnmme les jeunes... La vie n’a-t-
elle nas des 1
sortis avec juste assez de
nour continuer de v
d'autres étaient éblouis nar
horizon!...
Avec tout rela Tes Tnfants de
Marie ont réalisé la jolie somme
de 50 dollars our laanelle elles
remercient sincèrement les person-
e lave- ne, 14 ans. a été tuée raide, et
nir.... Tous v sont allés, les vieux | rinne Fontaine,
endemaine pour tout | leur soeur Jeanne n’a rien eu,
le monde? Ouelques-uns en sont |que le tonnerre est tombé dur
force! nnit sur lenr maison à un mille du
ivre, tandis que | village de Racine. *
lesise marier le lendemain de
noints Inmineux entrevus dans leur !cident.
nes qui les ont encouragées,
ront: elle laissera aussi un vide
parmi Îles dirigeantes de nos oeu- R:
vres sociules. ‘ , .
L’Harmonie
Nous souhaitons succès à nos a-
mis au sein de la métropole cana
dienne, ü .
—Nos bonnes petites Soeurs de
C'est le temps des examens,
ou dehors chante dans Ja nature,
des représen-
4ations soient faites à Washington.
LE nn ee
_Deux victimes du tonnerre
dans la même famille
Sherbrooke. — (Gertrude Fontai-
ja-
22 ans, a été brû-
tandis que
lors-
durant la
lée très sérieusement,
Corinne devait
V’ac-
Be
La chute du mark sera la rui-
ne de plusieurs
Berlin.— Le mark allemand, ré-
pudié, ne circule plus en Allemagne
depuis le 5 juin, ,
En marge de cette nouvelle l'In-
Tout formation financière écrivait:
orcasionnées par Îa
Les pertes
chiffrent
e
Le résultat de cette |!
dont la nouvelle-parure fraîche, é-| disparition du mark se F
gavée des lilas de juin est embau-| dans les milliards. Que de spècu-
mée d'ane jeunesse qui appelle à | lateurs, américains, canadiens, fran-
la. Charité de l’hhmaculée-Concep-
tion, qui conduisent avec tant de
succès l'hôpital de la Ste Famille et | {ja . ! : :
, i Pari _[folâtrer. çais, anglais et autres voient une
POrphelinat St-Patrice, ont le bon partie de lenr argent disparaître
Les oiseaux dans un cazouillis
animé voltigent, et sautillent Jeur
joie: tout s’harmonise, Alors pour-
auoi donc. le nez dans un ‘raité, ç
faut-il déchiffrer les aceords et| dures leçons de la guerre et de l’à-
leurs inversions. les suspensions, | prés-guerre. Tei au Canada, des
et se casser la tête à résoudre des! mersonnes— faisant autorité en Îla
matiére—nvaient mis nos uens en
garde contre ces spéculations osées.
hour de recevoir €ees-jours-"i la vi-
site de leur Supérieure (Générale,
la Révérende Mère Marie Alphon-
se. Venue de St-Jean, N.-B., où se
trouve la maison-méère de la com
munauté, la. distinguée visitrice est
accompagnée de Soeur Marie Irè-
né, Elles feront toutes ‘deux le {dominantes de plusieurs varictés,
dans ce gouffre!
Cette répudiation de la monnaie
Q {
allemande restera comme nne des
suand il ferait hon de ne nas *ra-
et fovers pour les jeunes filles.
tour des missions de l’ouest, Régi-
na, Holdfast et Edmonton, où leurs | vailler. et de jonir de ce one Dien
Socurs se dévouent aux oeuvres les [nous donne gratuitement: l’Havmo-
plus diverses de charité: enseigne-
ment, hôpitäux, crèches et orphe-
linats, refuges pour les vieillards! différents conservatoires seront ici
dans quelques jours pour décerne: | comte Poulet est au complet à l’ex-
nie dans la nature.
» ve se . ñ nr
Nul doute qu'un grand nombre! à chacun la récompense méritée,
Ah! mais, c’est que les juges des
- 1:
L'e nouveau cabinet belge
Bruxelles.— Le cabinet
du vi-
ception du ministre de la guerre,
Quatre
de nos concitovens iront prèsen-
ter leurs hommages à la Mère Gé-
nérale de nos dévouées Socurs hos-
La musique se compose d’harmo- | disent les journaux belges.
nie qui ne s’acquiert pas sans peï- ]des ministres appartiennent au par-
M lière ne, sans sacrifices, ni sans travail [ti catholique, quatre sont socialis-
p s. nn ardu, toùt comme dans l'existence | tes et deux indépendants.
-—Les Chevaliers de Colomb sont | de chacun, pour vivre en harmonie
revenus de Gravelbourg où ils ont| avec son entourage, il faut oublie:
ténu Jeur convention annuelle sa-| qu'au delà de son cerèle il y au-
medi et dimanche derniers, Unelrait peut-être une nature ensoleil-
HS
Herriot démissionne de la
mairie de Lyon
trentaine de conscillers étaient lée où le parfum des fleurs nous
présents, I} a été décidé entre au-| nourrait procurer de délicieuses
îres choses d'aider les institutions | iuissances, un enchantement ex-| Lyon, France.— L'ex-premier mi-
de charité et les maisons d'éduçar quis. g inistre Herriot, à la demande de ses
n de la province, ainsi que les i a Provide amis, vient de démissionner comme
Boys Scout es Mélégmes Ont C6 pante obtehe ee dou ire aire de Lvon. Les dernières élec
reçus à Gravelbourg par son Hon- Gue nous travaillions à résoudre | tions donnent une majorité aux so”
neur le Maire Martel et à Réginalles problèmes de l'harmonie, c’est | Cialistes à l’hôtel de ville M. Her-
pâr M. E. D. Noonan et l'honora-| sue nous v étions appelés pour 4e | "iet à démissionné parce qu’à la pla-
ble Dr Uhrich. Jls sont enchantés , $ APP pour | 0e dim de ses amis dans un des co-
; é : plus grand avantage de sa cause. | © :
de leur voxagee La prochaine con-| Dans un ménage, Fee faut-il pas |mités on a mis une autre personne.
aura lieu à Weyburn, sarfois bi ‘étudi es ! < Le ——
*—À l’occasion de son prochain a ien. s'étudier les uns Îles
mariage. M. T. Davis M. L, A était {autres Dour éviter les notes par|f% Centenaire du Collège de
Phôte de ses amis vendredi soîtr trop dissonmantes. Théré
à l'hôtel Empress, à un grand di-|, Pour que l'accord soit parfait il Ste- Thérèse
faut se dominer en sachant espa-
ms
ner. M, Davis épouse aüjourd'hui . , CR, Sachan! gs : ‘hui ui
même, à Régina, Mile G, El. [cer avec tact, et à certains interval-|,_ C’est aujourd'hui 17 juin que
wood, fille de feu le juge Elwood. les des tritiques souvent nécessai- | Commentent, pour se poursuivre
—M. Grant” Hall: vice-président | !S agrémentées d'un point d’or-} demain ,et après demain, les fè-
du. C.P.R., après une totirnée à .{ra- Ù A tes granélioses du centenaire du
Séminaire de Ste-Thérèse,
.À cette occasion Le Devoir publi-
ait un numéro spécial avec supplé-
À Q , te H Ce n
vers l'ouest, rapporte qu'il n’a ja- D'une gamme ‘majeure, l’on mo
mais vu es chainps donner autant |dule à une ganrne mineure, en ca-
dire une crécole toutefois l'ec dençunt bien ses périodes, ment de 8 ses dédié au iens
Le, surpassant ce ET . ss. . , e pages dedié aux anc S
qui ne s'est jamais vu, ila oi en !: Ah! que de soupirs lon inscrit | et aux amis de Sainte Thérèse, Im-
une abondante moisson d’épis do-i 7 simulant l'edlégro, quand bâton | primé sur papier glacé et profusé-
rés. | Fe main, le directeur ou la direc-| ment illustré, ce numéro-souvenir
M. A. Renuart est définitive- rice, voudrait aux quatre points | fait onneur aux ateliers du grand
sachè parti de Prince-Albert, lun- Æardinaux frapper Da Capo quil auotidien montréalais, et est un
di dérnier, en route pour Miami fyeut briser ’harmonie par une no-| document à conserver.
Fidride. Un grand nombre d'amis (it disCord'nte, Mais aussi, quelle! En Je présentant au public, M. O
dtaieht à la gare pour une cordigs[iolie mékodie chante en notre | Héroux écrivait: P VU
Îc ct dernière poignée de mainsg" coeur, lox sque le juge, dont le but} «pes textes sont passionnants
NM, Ladouceur de Tisd: s [seul est de nous faire connaître la {y He Sr à passior Et Se
T, Ladouceur de Tisdale vient / Ils font surgir dans limagination,
de Jotier ‘hô : - clef du/ bonheur, nous fait ai " 1
île cüer son hôtel pour un ars Ac | tout ce. ti de fait MMEE de. nobles, de pathétiques figures,
: que contient de beau et de ils rappellent de grands souvenirs
LA n « D D ,
grand, Tharmonie che i ‘’har- : i
grand, z soi, et l’har-| ie quel commentaire leur font
monie en musique. nec! . nee Ç
; MADRINA. ss les dessins "et les photogra-
; Qi. “Voyez ce modeste, très modeste
Ler, Soeurs de l’Assomption à
ES
De
+:
presbytère de 1825, ce presbytère
+ ' “Sail 1
Goes Sables! voilà la décision dul :
plus grand, mais encore très sobre
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Vient de paraître
Sur Ia couverture de l'Action
française, (livraison de mai), nous
pouvons lire un sommaire fort a-
bondant et fort intéressant, Qu'on
en juge;—Un mot d'ordre: pour la
levée des chefs; un article très do-
cumenté d'Yves Tessier-Lavigne: le
bilinguisme dans l'Ouest; le tou-
chant “Avant-propos” de la “Sève
immortelle” de Laure Conan, écrit
lon sait par M, Thomas Chapais,
“Un défenseur de la race”, vivante
biographie du Père Guillaume Le-
bel, par le P, Joseph Fortier, s.j.;
“Le chant du Cygne, par. Henri
d'Arles, noble hommage à l’oeuvre
de Laure Conan et en particulier à
la “Sève immortel”; “Notre fête na-
tionale”, judicieuses réflexions de
M. Anatole Vanier, à l’occasion du
prochain 24 juin; le “Ce des E
tudiants franco-américains”, : inté-
ressante monographie par M. Val-
more Carignan; “Quelle sera notre
philosophie”, graves et opportunes
réflexions inspirées à Hermas Bas-
tien par le 6ème centenaire de la
canonisation de St:Thomas: le “Par-
lons mieux”, encore d'Hermas
tien; puis six pages de bibliogra-
phie française et canadienne— et
enfin la “Vie de l'Action française”
var Jacques Brassier. On s’abonne
à l'Action française, revue mensuel-
le, 82.00, à 1735, rue St-Denis, Mont-
, [
réal,
“Cercle des E-
Bas-
LAS
Aucune sympathie pour les
grévistes du Cap Breton
Saskatoon. -- Une lettre du pre-
mier ministre Armstrong de la
Nouvelle-Ecosse donne des rensei-
gnements intéressatits sur la gré-
ve des mineurs, “L’officier de
santé, dit-il, en chärge de la ville
de Glace Bay, m'a fait savoir qu’à
sa connaissance, il n’v avait au-
eun cas de misère réelle parmi les
grévistes. A mon avis rien n’a été
aussi grossièrement exagéré, pour
des fins politiques, que la situation
des districts miniers de Cap Bre-
ton. La Nouvelle-Ecosse est au
courant de cela, et actuellement il
serait impossible d'y prélever un
seul dollar pour les mineurs : tou-
te sympathie pour les grévistes est
morte, et de plus ils n’ont pas be-
soin d'aide. Les grévistes ont ac-
cepté Pargent de lInternationale
russe pour créer le désordre, cet
ils ont arboré le drapeau rouge:
il est temns que le public sache
ces choses.”
P:
L'émancipation féminine est
la ruine des foyers et de la
nation
.Winnipeg.— L’émancipation fémi-
nine dispense les parents d'autori-
té sur les enfants et se trouve pour
beaucoup dans la vague de crimes
que nous traversons attendu que
Edmonton à
Edmonton, — Mgr €
d‘allures de 1840: c’est de là qu’est | presque toutes les offenses faites à
sorti le magnifique séminaire d’au- al oi ontp our auteurs des jeunes
Et suivez les diver-| gens de 20 ans et moins, telle est
Rs ce sera}. 1 . ’Leary, ar-| jourd’hui.
chevêque d’Edmonton, a accordé Inlses étapes de la maisoh :
ermission à M. abbé Auguste |1848, 1853, 1861, 1880, 1925... Vo-
| ernier, curé de l’Iramaculée-Con-! vez l'oeuvre s’agrandir, se trans-
ception d'Edmonton, de faire venir | former, ressukciter aprés le désas-
dans sa paroisse les religieuses de | tre, s'étendre ‘encore...
PAssomption de Nicolet ‘pour la
français à Edmonton. Grâce à la | Dubois (auteux du texte) vient de
bienveillante et très efficace inter-| dessiner la figure et de rappeler
vention de Mgr Bruneau, évêque defles travaux; à-la force de l’institu-
es
ER
joté du © N, à l’occ: fsion
quis des religieuses de lAssomp-| tenus, encadrés et dirigés; à la re-
tion, établies lepuis de nowbreuses!|lision qui les a gardés en intime
années dans l’Alberta et la Saskat-| union avec Däeu, qui a doublé de
chewan, la mission confite à M.|la force même de Dieu leur humai-
labbé Bernier a été couronnée d’ur.{ ne faiblesse, qui les a rendus ca-
plein succès. Les religieuses de} pables, à travers de si lourdes é-
lAssomption ônt accepté de venir | preuves, de pareils dévouements,
fonder ‘une maison dans la ville] de sacrifices indéfiniment mutipli-
EE épiscopale d'Edmonton et elles |és.
\ commenceront à , enseigner Îles] “Vieille, émouvante et sublime
cs nes das nos écoles dès !histoire, qui nous est si famili. re
, “it , que nous ne songeons presque point
î à la remarquer! C'est à cet im-
mense effoit, pourtant, commandé
par la pensée religieuse, soutenu
par le secours divin, que nous de-
vons ce qu’il y a de meilleur chez
nous, les plus: fortes, les plus .fé-
condes institutions
NCharles Maurras, resté hélas !
incroyant, disait un jour que Îe
spectacle de l'histoire le jetait à ge-
noux, les mains jointes, devant la
Rs]
ee
. ces
de juin le plus chau
Les'provinces de l’est ont passé
par ne nériode de ‘chaleurs torri-
des au début de fuin. Plusieurs
personnes ont été frappées à Mon-
tréal: 4 le même ‘jour. 10 person-
nes son mortes ‘dans la provin-
ce d'Onfario à cause de la chaleur,
Aus Elats-Unis, a chaleur a fait
409 victimes en Sruit jours.
: Lo thermoméètr@ est monté, à plu-
Siouis endroits, ‘jusqu'à 96. C'est
FO PO LS plus chaud dans |} tout ce que nous devons à l’Egli-
_ rss se, aus plus dévoués, aux plus ficlèe
À Washingion on a répété la lies de $es enfants? L'accoutuman-
unlec ne nous empèche-t-clle pas îrop
ù ‘ ©
tholicisme historique. Songeons-
nous assez. nous qui avons de plus
que Maurras, le bonheur de la Foi,
dis uns
chez An
s'umbarquera à
]
fameuse expérience de frire
l'Europe, sen£ sur lPasplalte de la rue. Enlsouvent d'apercevoir foule. J'élon-
PEcasse & neuf rainuics Ea cuisson était com-| due des bienfaits qui suscitent Pad-
elle etudiét Ii[Diciee d _ … .A miration d'increyants?”
ü
4 !
3
la déclaration du juge Drysart, à
la convention des chefs de police.
Son honneur, qui avait pris pour
sujet de sa causerie: “Le crime et
sa punition”, a dit que l'enfant,
1 : . “Quels progrès! et à qui le doit-| quand it se sentait libre de la tutel-
fondation d'un couvent tcanadien-| on? Aux modwæstes dont M. l’abbé|le de ses parents, s’adonnait à une
licence pernicieuse, Le crime se
commet surtout par des jeunes gens,
et en dépit du fait qu’au Canada il
Nicolet, ef au dévouement déjà ac-| tion catholique qui les a aidés, sou- | a autant de monde dans les villes
que dans les campagnes, les villes
ont les 4-5 des crimes,
©
PY
TA
se
Congrès de la Jeunesse catho-
lique à Montréal
Montréal, — T/Association ca-
tholique de la jeunesse canadien-
ne-francaise tiendra son congrès
national, cette année, à Montréal,
les 27 et 28 juin, Les travaux au
nombre de quatre, porteront sur
l'association elle-même, sa doctri-
ne, son histoire et le programme
d'avenir qu'elle offre à la jeunesse
du Canada français dans sa vie
vatholique, dans sa vie sociale et
ans sa vie nationale.
Les séances du congrès seront
partagées en deux groupes, le pre-
sainte et maternelle figure du ca-|mier pour les délégués des 125 cer-
cles de l'Association qui réunis en
conseil fédéral, discuteront les in-
térêts intimes de l'Association; et
le deuxième d'un caractère plus
général, où les trois rapporicurs
feront l'étude du presramme de
PA. G. J. € sous le triple point de
vuc catholique, social ct! national.
Le voyage du “Devoir”
Le voyage du Devoir dans la né-
ninsule ontarienne comprise entre
les grands lacs obtient un vif suc-
cès: L’excursion qui se composera
de deux trains.se suivant 4 15 mi-
nutes d'intervalle, s'arrêtera à par-
tir d'Ottawa à tous les endroits
d'intérêt national et pittoresque.
Ainsi à Ottawa le président de la
Chambre des communes, M. Le-
mieux, veut recevoir Îles excursion-
nistes au parlement comme ‘dans
notre maison”, dit-il. Par une at-
tention d'une ‘exquise délicatesse,
M. le sénateur Bostock, président
du Sénat, a chargé M. le sénateur
Napoléon Belcourt, président de
l'Association canadienne-française
d'Education d’Ontario et ancien
président de la Chambre, de les re-
cevoir à la Chambre haute.
M. le sénateur Belcourt et M. Au-
réjien Bélanger, député à la
islature ontarienne et inspecteur
des écoles anglo-françaises d’Onta-
rio, accompagneront les voyageurs
et porteront la parole dans divers
endroits.
LES NOUVELLES EN
QUELQUES LIGNES
WINNIPEG.— Ii y a grand dan-
ger d'inondation considérable dans
le sud du Manitoba par suite des
pluies abondantes de ces derniers
temps. Déjà tout le district de Me-
dika est sous l'eau et plus de 500
personnes ont dû chercher refuge
ailleurs,
WINNIPEG.—- Le feu a complète-
ment détruit l’hôtel du C. N. de Mi-
naki, Les excursionnistes toujours
si nombreux à cet endroit idéal se-
ront hébergés ati chalet que lon ré-
servait pour les jours d’hiver.
OTTAWA.— Quatre députés de
l'Ouest, MM, lrvine, Coote, Spencer
et Kennedy—HÉdimonton— ont jugé
a propos, de prendre leurs sieges
aux Lommunes sans veston, Le
sans gène n'a pas de précédent et
l'attention du président ayant été
attirée sur ce inanque de décorum
Lihonorable M. Lemieux a fait ob-
server quil espérait que la pohti-
que au Canada ne se ferait pas en
uanche de chemise,
NEW WESTMINSTER, C. É.—Le
premier wagon dé fraises de la Co-
iombie Angiaise ‘de la sauson est
parti le 8 de Mission et de Hatzic.
pour les provinces des prairies. Ces
truits, dit-on, sont précoces de deux
semaines et sont en bon état, La
récolte ‘sera cependant peu abon-
ante. ,
MONTREAL.— Le Frère Clarus,
des Frères des Ecoles Chrétiennes,
s'est noyé à St-Colomban dans la
rivière du nord, en se baignant.
QUEBEG.— M. Onésime Pouliot,
commandeur de l'Ordre de Saint-
Grégoire-le Grand président de
“Myrand & Pouliot, Ltée”,
teur de “lAction Sociale Ltée”, est
décédé subitement à l'âge de 64
ans et û mois.
OTFAWA.—La paroisse italienne
St-Antoine a été témoin de fêtes mé-
morables à l'occasion de la béné-
diction de l’Académie Dante par
Mgr Campeau et du dévoilement du
monument au célèbre auteur de la
Divine Comédié.” Au pied du mo-
nument on ut un cablogramme du
premier ministre Mussolini et on
présenta une adresse à M. Samuel
Genest, à qui on remit un parche-
min en reconnaissance de son dé-
vouement à la cause scolaire,
direc-
OFTTAWA.— Sir William Peter- _: Boîte 14
sen qui se trouvait ici pour témoi-| ON DEMAN . PTE En
‘ner devant le comité de la Cham- ‘ MANDE pour le District
bre des taux de transport océani-:
ladie. S’adresser au Patriote,
12-19 P
Scolaire d’Omand No,
. » # 933,
instituteur ou institutrice int
pouvant
ques, est mort presque subitement
à son hôtel à l’âge de 69 ans. C’est
lui, qui devait mettre sa flotte de
bateaux marchands au service du commencer le’ 10 août. S'adres
gouvernement canadien, pour faire |. ser à H, Soulier, Kinistino, Sask
compétition à la grande combine du 11:39 P
transport, dont on’est à faire ‘le
enseigner les deux langues avec
succès, bonne expérience; avons
{ résidence meublée. L'école doit
procès à Ottawa.
SIMCOE, Ont. — Le sénateur
Alexander MecCall,
quelques semaines à sa résidence
ici, est mort
Peu de temp
Ja session, le
de et fut transporté chez lui. Son é-
tat s’améliora cependant quelque
temps.
F P
En En
ON DEMANDE, homme pour maga-
sin général, centre canadien, sud
de la province, expérience néces-
saire et capable. Position perma-
nente, S'adresser au Patriote,
Boîte 24, 14-19 P
“JOSEPH-REAL CARRIER de Lé-
gal, Alberta he sera désormais
responsable d'aucune dette con-
tractée en son nom par qui que
ce soit.” 14-17 P
malade depüis
dans sa 85ème année.
s âprès l'ouverture de
sénateur tomba mala-
}
“TORONTO.— Mile Gertrude Law-
lor, M.A., de Toronto, vient de re-
cevoir du Souverain Pontife la mé-
daille “pro ecclesia et Pontifice.”
La médaille est frappée à l'effigie
re, $11,500.00
du pontife actuel, Pie XI, et Mille! 2me prix: $2,000,00 en argent,
Lawlor l’a méritée par son travail 3me prix: $1,000.00 en argent,
dans le domaine de l'éducation fé-
ler prix: L’auto d'un millionnel.
âme prix: $500,00 en argent, _:
minine,
SYDNEY. Australie.— Te premier
ministre George Fuller, élu en 1924,
vient de donner sa démission ainsi
que son cabi
parti travailliste, a été appelé à for-
mer un nouv
- SAN-FRAN
dies dans la
ont causé la mort d’un pompier, des | retour de la malle.
bleussures gr
et trois millions de piastres de dom-
mages.
Marché aux grains de Prince.
® Blé, — No.
No. 3, $1,35;
Merché aux grains de
Winnipeg
Blé. — No. 1, ord, 1.66 3-4; No. |
2, 1.63 1-4;
1.46 1-4; No.
fourrage, 789;
Durum. —
1.47 1-4; No.
Avoine, —
C.W., 58 1-8
56 1-2; No. 1 fourrage, 51 1-4; No. À
2, 49; rejetée, 44; voie, 57 Li
Orge. — No. 3 C.W., 86 3-4; No.
4 CW., 83 3-
rage, 78; voie, 87
Lin. — No
CW. 2.37 3-4; No. 3 C.W. 2.98; re- |
jeté, 2.13; voie, 2.42.
Seigle. —
3 €W., 92;
jeté, 90; voie,
en dessous 5 juillet; 2, 13 en-des- :
sous; 3, -2 en-dessous; 4, 33 en- mie d &
dessous. — cages | || Bol PES LIVES |
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Le premier prétre né at? Cana
gat l'abbé, Germain Moriti fils de
oué Morin, charron ct ionuvlicr,
et d'Hélène Desportes. , NUE Ses
Mudes à Québec où il était né, ct
il y recul l'onction sacerdotale des
mains de Mer de Laval, le 29 sep-
jembre 16693. Après avoir Clé se-
crétaire de l'évêché, curé de Sorol,
de La Pointe-aux-Frembles de Gué-
bee, De Repentigny, de Sninic-An-
ne-de-Beaupré et, enfin, de Saint-
Wichel-de-Bellechasse, il fui nom
mè chanoine de la Cnthédraîe_ de
Ouébee, où il est décédée, en 1702,
3 l'âge de soixante ans. Ïl était le
frére de Soeur Marin. Ja première
emadiennc reçue à l'Hôtel-Dieu de
Montréal, et dent elle a écrit es
Annales si intéressantes et si pré-
cieuses pour la primitive: Histoire
de Ville-Marie,
(Bulletin Eucharistique)
e
Be
..
Une congrégation prospère
D'après une récente statistique
du Père Lefeune, OALE, le nombre
des Heligieuses de la Congrégation
des SS. NN. ste Jésus et de Marie
atteint 2,01. C'est Pun des plus
élevés parmi les congrégations de
femmes enseignantes, Tout ce per-
sonnel est véparti conme suit:
Diocèse de Montréal, 48 établissé-
ments: St-Hvacinthe, 32 Frois-Ri-
viéres, {: London, 4: Winnineg, 5;
StBoniface 41 Vallevfield, 13;
Sherbrooke, 8: Jolictte, 5.
Aux Etats-Unis. l'Institut a fon-
de 60 maisons d'éducation, Un tel
développement en si peu d'années,
montre le doigt de Dién sur l’ocu-
vre de Ia vénérée Mère Marie-Rose.
Dans 169 établissements, qui ou-
vrent leurs portes à 46,000 élèves,
on déconvre devant Îles veux émer-
veillés un immense champ de Ja-
heurs et d'apostalat.
—_———:!8@ :
Un Américain donnera des
conférences à Louvain
Champagne, Hi. M. l'abbé John!
À. O'Brien, chanelain des étudiants.
entholiques. de l'Université. Te PTi-
nos et directeur de ‘Ta fondation
Columbus, vient d'accepter d'aller
faire une série de conférences à l'E
niversité de Louvain. M. Pabbé O'-
Brien traitera de Ta technique de la
recherche éduentionnelle, la psvcho-
logie de la lecture çt Îles essais cl
mesures scientifiques,
es
La conversion de l'Angleterre
Québec. — Toute l'Angleterre se-.
ra catholique d'ici à quelques an-
nées dans lPopinion d’un immigrant
anglais catholique arrivé. au pays
pour v demeurer avec sa famille.
Cet innnigrant, M. P, . Bovwer, de
Wickford, "comté d’Essex, .disail
dans une entrevue avec Pabbé, Phi-
lippe Casgrin, -chapelain des ün-
migrants catholiques: “Je ne crois
pas exagèrer en disant que toute
l'Angleterre sera catholique dans
quelques années”, TP m'est pas ra-
re de voir des protestants convain-
cus assister avec intérêt aux offi-
ces de Pêglise catholique, Les cé-
rémonies de la semaine sainte scm-
blent les intéresser vivement.”
nn ————
La cathédrale St Paul sera fer.
mée pendant six ou sept
ans |
Londres, — On a commencé de
grands travaux dans la cathédrale
Saint-Paul et lon croit générale-
ment que ces travaux dureront de
six à sept aus, La moitié de l’éu-
lice sera fermé aux fidèles pendant
celle période, À Pavenir, les offi-
ces religicux seront célébrés dans
la chapelle Saint-Dunstan,
u TE %: e
Septième centenaire des
lranciscains en Irlande ‘
Düblin. — Les Péres Francis-
talus du Quai des Marchands ont
célébré le septième centenaire de
l'arrivée de leur ordre en irlandé,
Les premiers Franeiscains firent
leur apparition dans la Verte Érin
a Youghal en 1224,
ct
d'Espagne,
venaient
ame LÉ + mme mms
La religion dans lo monde
Paris, — Sur la population tota-
le du globe terrestre, il y à 17 je
100 de Catholiques, 14 p. 106 de
Protestants, 12 p. 100 de Schismati-
ques où Juifs et 60 p. 100 de païñens.
daint Albert, ancêtre du roi
des Belges
Bruxelles. — Le roi Albert vient
Se préschier au cardinal Mercier,
atchevèque de Malines une relique
de Saint Albert de Louvain. Par la
inison d'Orléans et celle de Saxe,
[toi Albert descend directement
te Saint Albert, qui était le fils de
Guuefroi H, duc ‘de Lotharinge, et
frère de Henri 4, duc de Brabant.
en qu'il fut évèque de Liège, St-
Albert fut surnommé de Louvain.
Une église éclairée par la
Coupole
MA — L'église de Saint-Fran-
as cl Assise à Lvon, vient de re-)
ue une coupole en bétun trans-
tue Le Caisse de Sem, qui consti-
er * solution intéressante d’éclai-
to eu édifice pris entre murs mi-
cons Gette coupole, composée de
acts où onnantes pleines et de sur-
Re verres ronds blanes de St-
Ge ue donne limpression d'un
“ us set, grâce au centre plein
à CN cotés, laisse le sentiment de
AE ure, tout en créant aussi ce-
pect une Couronne lumineuse d’as-|
a un eux, alors qu'une baie seule
trale est tron souvent lugubre.
4
e
Viviani
Or, au moment où les amis de Vi.
viani, Caillaux, Malvv, cte., remon-
tent à la surface, que faitl, où est-
Comment se fait-il qu'un person-
Rage aussi important, il v a à pei-
ne quatre ans, soit complètement
disparu”?
Est-il mort?
est fou,
H souffre d’une monomanie, «
Mais, ce m'est pas celle que vous
crovez.’ ÏÎ ne se promène pas a-
vee un étcignoir, pour éteindre les:
étoiles, . EVE
Sa carrière d'éteigneur d'étoiles
est passée, IT à une monomanie,
mais elle est toute différente.
Viviani souffre de la monomanic
religieuse,
Fou, il est ce qu'il n'a pas été,
où plutôt, il est plus intelligent de-
puis qu’il est fou. ‘
Viviani, dans une maison de san-
4 dit la messe tout le jour.”
Pour qu'il ne devienne pas fu-
rieux, on Jui na construit un petit
autel et ou lui a
suble,
Et Viviani dit la messe,
Juste retour des choses,
sh
Monuments au Sacré-Coeur
donné une cha-
S. Gr, Mgr Lognien, évèque de Ta
Martinique, bénissait, naguère, frès
solennellement, à Ta Balata une
statue héroïque du Sacré-Cnocur, qui
se dresse audessus du portique
d'entrée du Montmartre martini-
quais, le temple que la Martinique
catholique offre en ex-voto au di-
vin Cocur de Jésns, ‘
La ville et la province de PBilbag
en Espagne, ont entrepris d'élever,
à la gloire du Coeur de désus un
superbe monument qui est à se
dresser au centre de la grande ct
belle “Plaza de Belgica”, l'une dos
plus élégantes de Bilbaa, Ce fut le
29 juin dernier, en la fète de In
“Pierre fondamentale de PEglise
du Christ”, que fut posée et hènie
Ja picrre angulaire de ce monu-
Délicate picuse atten-
ment, ot
tion!
lé Non, les journaux en cussent par-| .
e, * n . LE
11 est dans He dates eiPolonaise, celle qui vota Pimmor-
t dans un asile d'aliénés, il telle constitution de mai 1793, a-
Des Nestoriens se
sci
.Teheran, Perse — Bien qu'il n°v
af que neuf missionnaires catholi-
ques en Perse, des villages entiers
de Nestoriens se convertissent tous
les jours. Différentes sociétés tra-
väillent chaque jour à la conver-
sion des infidèles, Chose extraor-
dinaire, ees missionnaires sont sé-
parés Pun de Fautre par plus de
506 à1,000 Kilométres. Telles sont
les déclarations faites par le Délé-
gué Apostolique en Perse,
4%:
Le Voeu de la Pologne
Varsovie, —— La dernière Diète
vait décidé à Punanimité d'édifier
dans la capitale, aux frais de V'Etat,
une basilique votive dédiée à Ia
Providence, On avait commencé
les travaux mais ils furent arrôtés
par Ja conquête russe et la domi-
nation prussienne., Cette basilique
devait ètre le monument de Ia foi
catholique de la Pologne et de sn
régénération préparée par la Diète.
Par malheur, ce fut, au lieu d’un re-
nouveau, le dernier partage, L'égli-
se en voie de construction tomba
en ruines,
La premiére Diète de Ta Poato-
ane ressuseitée a voté. également à
Punanimité T'accomolissement du
voeu national de 17983.
de Pédifice monumental se prépa:
rent. Entre plusieurs projets, Île
plus réussit semble être le projet
présenté nar l'Association nrbaine
Les plans
et In Société des architectes de Var-
sovie, Sclon ce projet, Ja basilique
formera un côté d’un immense ear-
ré, dont un autre côté serait le
grand pare des Lazienki et le pa-
lais du Belvédère, résidence d'été
dû chef d'Etat, Ces ronstructions
monumentales montreront
de l'Eglise et'de l'Etat dans la Po-
l'union
Jagne nouvelle, qui reste ainsi fi-
dèle à la tradition nationale,
ne LR 2 ——
Le plus grand observatoire di
monde
Londres. Le “Daily Mail” pu-
blie aujourd'hui une dépêche de Ge-
nève annonçant que Île plus grand
observatoire du monde surfe mont
Sateve, à 4,000 picds au-dessus du
uiveu de Ia mer, est commencé.
Catholiques aux Etats-Unis
Une revue américaine noùûs ap-
porte ces statistiques sur Île pro-
grès du catholicisme en terre amé-
ricaine:
Diocèses Prêtres Catholiques
1822 9 75 600,600
1832 11 248 _ {,000,000
1842. 16 - 562 - -1,300,000 :
1852 32 1,421 1.600.000
1862 43 2,284 2,000,000
1872 56 4,184 4,829,900
1882 63 6,438 6,370,898
1892 80 9,067 8,647,221
1902 87 11,986 10,759,330
1912 98 17,608 13,019,074
1922 103 21,164 17,616,676
Ce progrès constant ct marqué
est une preuve de plus de la puis-
sance et de la valeur du eatholi-
cisime, seule religion qui à toute la
vérité avec elle, et rien que la vé-
rité,
nr Ÿ
Pas un seul catholique dans
le cabinet de Coolidge.
L'Avenir Nalional, de Manches-:
ter, N.H,, donne les détails qui sui-:
vent, d’après le Bureau de’ Tempé-!
rance, Prohibition et Moralité pu-
blique, (organe de Péglise métho-
diste épiscopalienne), sur les al
légeances religieuses des gouver-
nants américainsT
Secrétaire d'Etat Kellog,
palien.
Secrétaire
presbytérien.
Secrétaire de la’ guerre Weeks,
unitarien, : ea
Procureur général Sarkent, uni-
versaliste.
Maitre général des postes New,
Disciple Chrétien.
Secrétaire de la Märine Wilbur,
congrégalionaliste. .
Secrétaire de Pintérieur Work,
presbytérien,
-épiscu-
du ‘Trésor Mellon,
' o°
Secrétaire du conumercc Hoover,
GQuaker. ° nu er dal
Secrétaire, de, l'agriculture Jar-
dine, congrégationaliste,
Secrétaire du travail Davis, bap-
tiste. . ‘
D'autre part, dix secrétaires de
ces fonctionnaires supérieurs re-
présentent huil secles protestanies.
Si nous nous rappelons bien, Îles
catholiques zuméridains n'étaient
guère plus favorisés dans le gou-
Yernement de M. Harding, prédé-
cesscur du président Coolidge.
Pourtant les catholiques consti-
tuent, aux Etats-Unis, plus d'un
cinquième de la population totale
du pays Bts
ue
see
Milwaukee — Mer l'archevêque
Messner, dans une leltre adressée
aux prètres de son diveëse, par
Pintermédiaire de son vicaire-gè-
néral, Monsignor Traudt, vient de
défendre les enterremients catholi-
ques dans tout autre endroit que
dans des cimetières catholiques. fl
n’y a que deux exceptions: À. Le
s. des convertis dont les parents
protestants ont ui terrain dans leur
cimetière: 2 Le cas des catholiques
dont Ja faunille a acquis des ter-
vains dans des cimetières séculiers
avant 1858
À 4
l liques
La fédération des noirs catho
Washington, — La lédération
des Catholiques noirs des Elats-U-
nis vient d'être créée. Elle veut
enrôler 250,000 membres dans ses
rangs, ot Les quartiers-dénéraux de
cetle fédération sont situés dans Bt
capitale amricaine,
Ne
sac ectie
L'aspect religieux du Congrès
Américain
Les méthodistes - épiscopaliens
viennent de publier la liste des dé-
gicux. 90 pour cent professent une
religion, Parmi les 434 députés il
v a 404 francs-maçons; le sénat en
compte 65 sur 90. Les catholiques
ne sont que 36 au Congrès.
Chambre Sénat
Méthodistes ...... 90 ...... 27
Presbytériens 4... 5
EÉpiscopaliens :
Baptistes .......,. 48 ...... 5
Congrégationalistes 42 .....: 6
Disciples du Christ 21 ...... 1
Luthériens ....... 17 ...... 2
Quakers .......... Booccces
Erères Unis ,,.:.. 2 PRE ‘ Ù
Réformés .......: B'oosoon
Mennonites ....... Î .. 0
Mormons ,,....... 1 .. 2
Universalistes ..., 4 .....: y
Unuitairiens ....... 4 ..., 2
Christiau Scientist .. 1...... 0
Catholiques ...... 32 .....n 4
Juifs ...,...,..... Hu... v
Protestants ....... 4 ..... 9
Sans religion ..... 45 ...... 10
Siège vacant ..... 1 ...... 0
Religion inconnue . 7 ...... ©
Les députés catholiques viennent
des Etats de l’est et du centre,
Au nombre des 304 francs-ma-
cons se trouvent 98 députés et 13
sénateurs appartenant aux Cheva-
liers de Pytnias. 74 députés et 7
sénateurs sont des Oddfcllows.
“A voir le petit nombre de con-
gressistes catholiques, dit PÆcho,
de Buffalo, il est difficile de com-
rendre pourquoi on parle tant
dans la presse anti-catholique de
la “domination eatholique” aux
Etats-Unis. .
LP:
Les écoliers catholiques aux
Etats-Unis
New-York — IH y a 1,765,000 en-
fants qui fréquentent les écoles par-
roissinles catholiques des Etats-U-
nis. Comme le coût de Pinslruction
dun enfant coûte environ 470.00
par année, dans la seüle ville de
Pittsburgh, lon peut dire que Îles
aatholiques font faire à PEtat une
économie de %123,550,000 par an-
née. :
ee: ms
AC
Un congrès catholique CSP
rantisie
Paris. — Nous apprenons que Île
Xe congrès catholique internalio-
nal en espéranto se tiendra,’ cette
aunuéc, du 13 au 16 août vrochain,
à Paris. Le thème ehoisi par Île
comité du Congrès est: La presse
catholique dans. le monde”. Des
rapports de plusieurs pays sont dé-
jà annoncés.
4 est à remarquer que dans ces
Congrès internalionatis, la, seule
langue emplovée est lespéranto,
ce qui facilite grandement la pré-
sentation des rapports et la dis-
vussion qui peut en résulter. . Ge
sont. des Congrès pleins de vic
#
putés et des sénateurs au ‘Congrès
des Etats-Unis au point de vue reli-
Bedford, Mass, 22 5 Mrs Anna
WAKRAW, Sal
| . Sasls. Resch, Chicago, St3 Marie Mucller.
Chicago, St Margaret Dallahm.
Nouvelle liste de donateurs J'EN ë + ; F
l'érection di sanclnaire leurs pour Korwieh, Conn., 8%: James Law-
érection dt Sancluaire de la Pe- li Marquette, Miche 82
tite Thérèse de l'Etfant-lésus, or, Marçuette, ] ue
Divers:
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is Anne ennet. Satoon. |, SEVEN lé (Este
St: 4 P. Morin, Hodgevitle, St 5 collée Lo!
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Germaine diervais, Lallèehe. 50 2] Church Point, RS St
J. Bissonnière. Saskatoon, St: Mrs re .
Martin Plemil, St Gregor, 823: M, | tiobai
B.. Duek Lake, fav oh, $f: Anon,
While Star. ST 2 Louis Girardin,
Mevronne, 5.25 1: Albert Blérot,
Redvers, $1::Phil Hudon, St-Louis,
S0,50: XX. Bonne Madone, fav, obt.,
&5. Eugène Gauthier. Quill Lake,
Ernest Duautt, fav, ‘obt, Cardi-
nal, St: Œusèbe Bouvier, PFisher
Branch, #2: Chas, Cases, SOUS Le
velyn Bron, 020: Margaret O0
Sullivan, S0.25: Mrs Brown, SDAains
Ted, Brown, S020: Lauren Rernar-
St: Mme € Nicolay, Bender SU SEE Go ne Ve + :
AU A, Mavien, Palo, $2: Blnehe ln, 010: Yvon Landry. S0,10:
Catherine Henson, S010: Margaret
Graham, S0,160, Brandon: Pivure
Avbez, St Glaude, St: Mrs 4, Sulli-
van, Brandon, S0,907 Anon, SE M
valhe, Sû: Carmel St Boniface, S7:
Gorman, Saskatoon, Stifnstitute of
Notre-Dame des Missions, Régina,
St M GC Duck Lake, 825: Emma
Slatters, Brons, St: Pauline Dume-
Hi, Plessis, SÉ0: JO A Morrissette,
+ Micton &fe Achille Cl: Cl Mme O, Bonin, St Norbert, ST;
St-Victor, Sir act Chabot, Lac lime 6 Trudeau. Grande Pointe, ||
peleter LES Noznis. Montmar- &0,30: Mme R. Trudenu, Isle des
re, #2: 5, Pliten, Pilrer, ST: Made Ghénes 80,40: Mme D. Fremont,
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rassa, Mevronne, SE: Lorenzo Bou.
rassa, Ss Mine Albert Parent, Sn.
33: Acthur Thuoë, Ki: Mathurin le
Gontil, St: Léon Parent, St! Eugt-
ne Le Gentil $S25, Laflèéches Mine
Francois, Indian Head, ST: TH
Lorette, &0,25: EE, Proleau, Lorette,
80,95: Maine Alex. Fardiff, Ste-Losv
du Lac, Si: St Chude, 0,50 :
Mine F, Saelens, St Boniface, Si
Rev, JE, Derome, Portage-HaPrai-
vie, St: L'Ami du Fover, SL Boni-
foce, di Uenrx, Ste Bose du Lure,
ina, Sl: enr Con ltétt doseph Lrcomte, Wingipeu,
Dan Ro SU Re or Ii: Mme E, Aubin, Winnipeg, SL
nolds, Saskutann, Si: Florence A, We B. Bénurd, ST:
Lawlor, Saskatoon, S0,10 Louis fe
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Frank Mastalikh, Wakaw, S9Dr A ep Me Watan te
TT. Revuolds, Southey, S&i Xe | 1 Mrs LE. 4 ke 1x . Nenskiwin, A
Philibert, Mareclin, fav. oht. <n:l: me Louis Hier FRENAUCEE
‘ 4 0e SAS aAfine George Thibault, SON. Mc
Louis Revnaud, ft: Anon, Prince.
Albert, 10: Suzanne T'orlin, Sas-
katonn, $2:, CG 4 Collins, Wakaw,
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tu, 0.50, Miss V, Locnvalier. S0-
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Bellevue. fav. obl 15 Mme Trem. &() 50 \] Kuefler. $1: \M. Kuer.
blav, Prinee-Albert, 85: Chas, Pas [ht Ron: W, J Connoliv. fi
tien, Indian Toad, ST Mme LM pinot, &ti Louis Bierinek. S1 2:
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die Navlor, Saskatoon, &t: Mer St a re ' " n
MeDonnell Saskatoon, S1: G. She- Langevin S9,30: Maurice Hé vert,
asgreon, Saskatoon, $9%: LE. Slatte | S0,50 5 Mine À Brosseintt, &t, {0 ;
re, Sutherland, S5 Gertie Bovd, [Mine D, Gervais, SOUS Mme 0,
Prince-Albert, S955 TO W. Brodeur,
Priner-Albort, S15: Auenstine One
do, Lily Plain, 0.50: Jean V. Gre-
do, Lie Plain, Sf: Georre Gueda,
ile Plain, $0.50: Rev, H Reïheol,
Shannavon, $4i Tenrx Maney,
Tinnholdt, 82: À friend, Annaheth,
&{: Aenes Bol. Saskatoon, Sf :
Mine ŒEusthe Bérubé. Richard, 0.
50: P. Lobrecaue, Richard, $f :
Alfred Labrécque. Richard. 2056:
Gervais, 40,20: Muie O0, Lansgdeunt,
&0,920: Mine Avila Marlin, SUA0 :
Leo Martin, 06: Germaine Alihé,
SOA: Hené Mahé, &D.H0: Mine Pier-
re Mahé, 8010: Mme Jean Mahé,
&0,10: Mme Boucher. S0.202 Mie
Michaud, S040: Mme O0, Paradis.
S0.10: Mme Desrosiers, SUN: Mare
vouchard. SH: Mme Norman,
Léo, Eabreeane, ficunte Ven au t0s Je Le Parentean, $0410: Mme
Mme Emile Richard, Richard. SOS: open NET Ouclotte. SO.
6. WW, Cross, Tndenn Bav Jet. #1: Martin, LU a | tes N
Alwin Veune.-Wakaw, &2: Albert | 10 Gabriel MaiHoux, SDS AM
Boucher. Moev. St: Fugène Chase Ent Gasecoit, sU.10: Lorette Gascon,
trand. Périrord. 85: Une amie, na f8&0,10, St Vincent; Holy Cross
friend, gold ohierts, nbiets en of Hospital, Calgurv, 855 De Bonlan-
se. Hipnolyte:. folen Zimmer, Bru- ver, Edmonton, S100; Mie H 0.
nbiets en ort Finile Lanontaene D nid fav. obt #2:
Joeville fav, obt,, $f: Anon, Don. GATICPX, E montons tv, Ont fes
rémy, fav. ohl. $2: Anon, Saint- X., Port Saskatchewan, fav, ot, #2,
Briens, 9e Morel Pilon, Gtavel-! Rose Kelley, Wetaskiwin. SUD ;
bourg €0,95; John Delorme, Wa Up A, Gallant, Beaumont, #4
Raw. Se M À Redll, Way, 410
denses ColleréWatasw 4100 Toul
Vinish. Wakaw, 898: rank Bobi,
Sakow. 4f00: Len Venne, Wake,
ef: Douis Vonne, Wakaw. S10: A-
lice Venne, Wakaw Si Frnprñli.
ne Vrone, Wokaw $5: Ehnire Ver.
ne, Wnkow, 65: Steven Rest Wi-
lan, #40 Dec Loneanls Wakaxw,
850: Atwin Venne, Wakaw, sfti,
Note de In R—' Ceux qui, en li-
sant F‘'Histoire d'une âme” publiée
en ce moment en feuilleton dans
les colonnes. du Patriote, se #en-
raient inspirés de l'acheter en volu-
me, en trouveront un lock com-
plet au Sanetuaire de Wakaw. Hs
wont qu'à s'adresser à M, l’abhé
Ontario:
Narcisse Burrell.
Dr, Jlikey, Sault Ste-Marie, gi:
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Québec:
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Dinunelie, $0,80 ; Mince Deshave,
50,30, Mrs K. Wüirth, $f., Plessis:
Mrs J, 3. Motrath, Saskatoon, $5 :
Victor Harvey, Éldred, #1; € Chi-
sholm, Cudwerth, $5; Anon., Dom-
rémy, fav. obt,, #4; Wendelin Wasgs-
mann, fav. obl,,:Balgonie, $25:
1 Bartle, Dumbotdt, $1; Mme’.
Bouchard, objets en or, Wileox;
J. €, Cooke, Norbury, $t: Rev. J.
À. Morneau, Shell River, fav, oht.
$i5; Mme [. Morin, Duinas, Sl;|
Belisie, Papineauvitle, $0,50: An-
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Papineauville, S19; Marie Anne Ga-
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S0.25: NX. Joliette, $15 Monastère
des Pauvres Clarisses, VaBevfield,
fav. obt., $l; VMine Jos. Lefeclleur,
Chlorvdorme, S1; Mme dos, Raiche,
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mont, Québec, S2: Clara Garecau,
Montréal, S0.20: Régina Garceatt
Montréal, $0.20: Arthur Marchand,
Montréal, 0.10: Mme Jos, Berthel,
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rier, Biddeford, Me,, 85; Nap. Roux
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1 tivera avec économie un disque double de 10 pieds sur di tor-
rain Eraichement lahouré, à une vitesse de 342 milles à l'heure.
2 tirera un cultivateur et un semoir de 10 pieds en même temps à
uue vitesse de 212 milles à l'heure,
D firera une charrue à disques de 4 sillonx en grande vitesse.
4H développe 3 chevaux-vapeur de plus sur la barre qu'aucun autre
tracteur avec le même montant de puzoline et Je même déplacement de
cylindre, un
11 n'entasse pas de terre
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P'Fage 10 LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925 .
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) | 47 f Lu Ne j had |yeou sons doute pour me Drecser Henry Bordeaux doit écrire Ce qui devrait 6e faire | Ve : TU , : =
\ ) TAC AN NATAUARCT moin et mue souhaiter va heurour | 8 Pace , : or ( PESTE ‘ [ ES | AG CHINA
OU MElQUES IEP ENCGES uu Nof d-Ouest Voyaues FA cette. vuc, je fus caisi un roman sur le Canada Le “Courrier de ‘Silyucinthe”";}, 2 Qi {:< M JL OICSS ONE) (SAS |
oo te de me d'effroi ot accablé de douleur, Je: ” ——— fait d'intéressantes révélations, à} _ ren D = SS|
4.» en 0 AT - f u 2. “
me considérai comme un grand Le Gotnité d'initiative de Mont l'occasion de la mise à la relraite
coupable et, pour éviter de tomber | réal a demandé à M. lent Éanads de AL F. R, Ostiguv, directeur ad.
aux moins de la justice, je m'enfuis | deaux de venir faire au. a joint du service central des Poids ||
et Mesures.
j {
juge LÀ. Prud'honime
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ingrovicée, eû face de la
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laché ‘fuirenl' transportés ou
endroit, et'ses enfants pu-
ale. "Les vesies de Monsei-
“Quoique déguisé sous un coslu- | fouver quelques associés avec les-
h . | me sioux et vivant coinme eux, je | Quels je traversai les Montagnes Ro-
Honsebr suis néanmoins Canadien-français | Cienses et, après de longs mois de
thédra- j
do la province de Québec, voyage, j'arrivai enfin à Saint-
d'entendis. parier un jour des |Pani. lendant quelque temps,
iarots d'or de la Californie. Onije vécus en paix, espérant oublier
répétait partout qu'on n'avait pour |le draine épouvantable qui, de
ainsi dire qu'à se pencher dans la | temps à autre, hantait mon esprit.
vallée de Sacramento pour ramas- | Un jour, un agent de la police vint
ser la poussière d'or et s'enrichir | me visiler à ma chambre, et me
en quelques mois. pressa de questions au sujet de
Halluciné par cette brillante | mon passé, prétendant qu'il dési-
perspective, comme bien d’autres | rait ces renscignements pour com-
de mes compatriotes, je partis pour | pléter ie recensement de Saint-Paul.
ce pays lointain, Je joignis un | À tort ou à raison, cette visite à
camp d’ituliens et d’Allemands et| domicile m'alarma vivement.: Je
üne ‘dernière fois contempler
Falis*bien-aimés de lvur père.
iscitncue Laflèche retraca avec
je me mis à laver les pépites d’or
re.si féconde de ce Grand Apô-|sidérable, Je me préparais à re-
RERO Van 12
erus qu'on était à ma poursuite.
dans un erique très riche, La for-| Dès le lendemain, j'équipai quel-
CICRCE : tune me sourit et, au bout d'un |Gues voitures de marchandises et
“maltrise empolgnante, ln car-, an, j'avais amassé une somme con- | je partis pour le Missouri.
Je fis la traite avec les Sioux
mon ami
Je n’ai
EE]
: AAA ’ . , T9 em es a a (€ = Q
rte) L'OTiSine du mot Saskatchewan
Ottawa, (Du bulletin des res
sources naturelles”. — “Saskatche-
pee Bncore-sonti-les doulenrs crue: tt tue mot indien qui signi-
Giliantes de, la. ecuronne- d'épiner, | our bus Je Ori QUE CE soit au-
aacéomhannent la mitre et da tioMd’hui le nom de ln grande ri.
2CPDnte : Chiscomailes. vière qui prend sa source dans
ÉFBISELOPRS l'Alboria et se jette dans le lac
Cette interpellation d'autre tom-| Winnipeg après avoir traversé la
hô Pit nncser wn frisson sur les fi-] Manitoba, il n'en était pas ainsi
dlêlec ‘éinuis jusqu'aux armes, Mgr autrefois. Les Indiens appelèrent
Tôflèche après un moment de si-|"Saskatchewan” plusicurs cours
Jerire, eecnva. quelques :larmes ef, | d'eau, comme, par exemple, la ri.
génrit: :“Laïssez-moi prolonger l'é-| vière qui porte aujourd'hui le nom
‘loës dei mon 'vieil ami. afin de | de “Minedosa” et qui coule dans le
$romper mu douleur de lavoir per- | Manitoba. Un affluent de la Se.
dt.” ‘Mer Laflèche venait peut-|vern, dans l'Ontario, s'appelle en-
EL ‘dre 'cédiporter'le plus grand {core la “Saskatchewan”,
* ffiomphe 'oratôire de sa vie. * , . ,
PR CRE ES r. Sur une carte qui montrait les
découvertes des de la Vérendrye et
oem ee , qui fut envoyée eh Franc, vers
‘? Monseéignéur Taché, dans'une de | 1750, la rivière Saskstchewan ac-
sé£" eoursées” apostoliques, s'arrèta | tuelle est nommée Poskaiao. Dans
un. soir, à l'urée d’une forêt. Le !son journal pour cette même année,
thérmomètre pendant lai nuit des-|Legardeur de St-Pierre l'appelle ‘ri-
cendhit. à. 450, au-dessous de zéro. | vière Paskova”,. Sur la carte qu'il
Aprés ‘avoir éhlévé la ‘neige, jeté | dresse en 1785, Peter Pond emploie
.Güelqués brañches de sapin sur le! “Pasquia’”, Ce dernier nom que
-<ok Monseigneur étendit une peau | porte aujourd'hui un petit cours
“dorianal et s’enveloppant d'une | d'eau qui, venu du sud, se jette
éGuvérte, il Se coucha sur ce dit | dans la Saskatchewan au Pas, sem-
de chmp pen moëlleux et ne tarda|blerait signifier “étranglement en-
Bas à. s'endormir, .‘Il avait pour tre deux rives boisées”, et qui ea-
ide uu Métis ‘du .nom de J.-Bte. | drerait avec les caractéristiques
adotte, ‘Au petit jour, les chiens | que présente la Saskatchewan à
burlaient dé ‘froid. Jean-Baptiste | ce point qui est le seul endroit où,
&üt bientôt atluiné le feu pour le}sur plusieurs milles de son par-
“GÉlGuner, trèsri frugal d’ailleurs, | cours, elle puisse être franchie à
-Buisqu'il: ne consistait qu'en un | gué.
“boisson blanc ewit à la broche en L DT . .
fice du feu et.une tasse de thé. , té premiére carte qui mention-
“Sais-tu,. dit :Monseigneur à son | "€ la rivière Saskatchewan sous le
guide, que je n'ai jamais dormi si celle qu'elle porte aujourd’hui, est
profondément que cette nuit? Je | Celle que dressa Philip Turner, de
.. + Calorifère mouveau genre
à
la Compagnie de la Baie d'Hud-
son, en 1290, Turner donne ce
nom au bras nord, mais n’en at-
tribue aucun au bras sud. Néan-
moins, il indique sur ce dernier
“South Branch House”, poste de
traite de Îa Compagnie de la baie
d'Hudson dont la date de fondation
est inconnue. Sur la carte dres-
sée par Aaron Arrowsmith pour il-
lustrer le récit des voyages d’Alex-
ander Mackenzie, publié en 1901, le
bras nord de la Saskatchewan est
appelé Saskatchewan et le bras sud
porte le nom de ‘South branch”
(bras sud) depuis le confluent des
rivières Red Deer et Askow ou Bab
(cette dernière s'appelle aujour-
d'hui Bow). La carte dressée par
G,. Tavlor d'après les observations
de Peter lidler, arpenteur à l’em-
ploi de la Baie d'Hudson, nomme
les deux bras de la Saskatchewan
“Bras Nord” et “Bras Sud”. Da-
vid ThompSon qui commença sa
carrière à l'emploi de li Compa-
gnie de la baic d'Hudson en 1784
et passa à la-compagnie du Nord-
Ouest en 1797,le donne à la Saskat-
chewan depuis la source du bras
nord: jusqu'à l’embouchure de la
Nelson à Port Nelson, 11 appelle
le. bras sud “rivière Bow”. Dans
ses écrits, Thompson appelle Sas-
katchewan Îa partie de fa Nelson
qui va du lac Winnipeg au lac Split,
En cela il'adopte la nomenclature
de Nicolas. Jérémie qui, dans sa
description de la région de la baie
d'Hudson, publiée à Amsterdoim en
1724, donne Île nom de Quisisquat-
chwen à cette mème partie de ta
Nelson.
“Sentais ‘unc'-douce chaleur péné-|e
Rat
{fanie qui parcourait fous mes | 7
dans la montagne. Je réussis lournée de conférences.
La fille de immortel l'accomi-
pagncra. Îis seront l’un ct laure
déirayés de toutes dépenses et PA-
cadémicien touchera avant son dé-
part la soinme, rondelette de soie
kanic-quinze mille francs. j s'eu-
gage à écrire uu roman sur le Ua-
nada français. On compie que Sa
fille en rédigern un aussi sur le mé
me sujet. '
L'idée de faire appel au talent
de M. Bordeaux est venue aux Ca-
nadiens d'origine française Boër
rectifier l'opinion qua répandue
sur eux à travers le monde la Jec-
ture de “Maria Chappedelaine”.
ils jugent que le célèbre récit
d'Hémon les représente Sous un A8
pect trop rustique. Îls ont ja fier
té d'être des Américains et de sa-
crifier au Progrès tout comme les
Yankees. Et ils désirent que lu-
nivers le sache, |
‘(Le Cri de Paris)
2@:
‘Le monument Champlain
* d'Orillia
Le 1er juillet, jour de Ja Confé-
dération, on dévoilera à Orillia,
Ont. le grand monument de) Cham-
plain, qui vient d'arriver d’Angle-
terre, dix ans plus tard qu'on ne
l'attendait: le retard étant dû à la
guerre, .
La statue mesurx douzé pieds
et avec le piédestal qui a 18 pieds
de hauteur, le mouument atteindra
30 pieds de haut.
La consignation contient plus de
neuf tonnes de bronze, probable-
ment la plus grande quantité que
contient” tout ‘autre monument au:
Canada. Les taux de fret s’élévent
à 5863 Vernon March, le sculp-
teur du monument est en route
pour le Canada pour surveiller l’é-
rection du monument.
LE
Chez le photograph
Un bon campagnard et son épou-
se sont en train de poser.
_—Mainténant, attention, je com-
mence, dit le photographe. Prenez
un air content et ricz un peu.
.Les deux vieux ouvrent la bouche
jusqu'aux oreilles. Ÿ
—Oh! là là! s’écrie l'artiste, pas
si fort! Ja plaque n'est pas assez
grande.
: Êl
‘enregistra naturellement des en-
‘ses, services! traités, imprimés,
“Quand AM, Ostiguy entra aus
Poids et Mesures. rien ne s’y faisait
en françnis, écrit M. Bornard. 1
se mit discrétement à l'ouvrage,
sans rien crier sur Îles toits, ei on
trouve aujourd'hui men de bureaux
du gouvernement où le service bi-
lingue soit mieux’ organisé que
dans celui qu’il laisse,
“Noire homme commença par
sraduire, à temps perdu, les traités
techniques de la division. Cela
vrit une couple d’années. t Qit
Êg
faire ensuite dans les deux langues
des imprimés et ‘formules divers
que son bureau envoie régulière. |
ment à l'extérieur, dans toutes les |
parties du Canada. Au début, on!
puis, Ces messieurs de Toronto
et des environs retournérent à Of.
tawa les formules, avec nrotesta- |
tions contre Pusage du: francais. |!
M. Ostiquy ne se tint pas pour bat.
tu. “Si vous ne voulez pas du fran-
cais, répondit-il, rayez d'un, irait ||
de crayon. sur vos imprimés, erd'
qu'il y a décrit en cette langue.” |!
Après quelque temps, les mécon-
tents se finrent. tranquilles.
“En moins de eina ans, M, Os-
tiguy réussit à rendre bilingues fous
correspondance avec l'extérieur.
Il se garda bien de distribuer des
formules françaises et-des formu-
les anglaises. Tout fut bilingue
dès le rommenceïnent, et les im-
primés des Potds et Mesures, qu’ils
fussent destinés au Québec. ou à Îa
Colomhie-Anglaise, élaient tou-
, Montmarteo,
CSS TE
ART
PRE, -
Gre Victoria
_ “ TE.
se 4. EEB CN praîcica ç3
di Culliro dans: lo: dintrie ‘
Ci
?
d
PTT
LE.
‘ 611,000,000
jours bilingties.” ,
raitil pas davan
+ 4: æPs :
ie cet ému’ ||
monsieur débordant de joie.
En voyant notre reporter il s’é-
crie:
Ah! mon cher, serre-moi la main,
je nage dans la joie! J'ai une bon-
ne nouvelle pour vous. .
—Bah!
—Oui! depuis ce matin, j'ai un
bébé.
—Félicitations.. mon vieux! féli-
citations: fille ou garçon?
AVOCAT, PROC
NOTAIRE
J|WARAW < + > SAS
—….Ma foi, je suis tellement érau
que jai oublié! Attendez, je vais
sauter dans mon auto et dans dix
minuies je reviendrai, vous dire ça!
Æ
chement, qui ne s’en est pas repen-
ti s’il a voulu réfléchir aux plain-
tes semblables poussées par toutes
les ‘classes de la, société, car c’est
bien ainsi de par le monde, que
personne où à peu près n’est con-
tent de son sort, et voilà pourquoi
sur la grand’route de la vie, il y a
tant de vovagenrs hésitants, n’a-
vanÇant à rien, et pis que cela, bar-
rant le passage aux pèlerins qui
croient bon de suivre fa ligne tra-
Restons ce que nous sommes.
Qui ne s’est pas dit parfois,sur les professions libérales. Pour
- quand tout n'allait pas selon ses plusieurs, c’est le ciel sur la terre.
désirs: Comme jé serais mieux de Rien qu'à lire sur le devant d’une
changer de profession! —Et fran-} porte ces mots flamboyants: fler-
EE ue ©]
NOTAIRE
||PRINCB-ALPERT
Avrive dans nos bureaux un|ll sons
cle Candace, B.L.M.A.C.R., etc., on
s’imagine que les perdrix et les bil- |!
lets de banque tombent à plaisir
sur la table du «monsieur en ques-
tion, Hélas! non, Tout ne se pas-
se pas comnie dans Îles romans, pas
plus là qu'ailleurs,
En profession, comme ailleurs, il
faut travailler, ct travailler parfois !
sans espérance de réussir, et ris-
quer sa réputation où sa fortune
pour la moindre imprudence. Il
Télépheno 93288
d, À, LUSSIDR, R.A.,
de Québce
Filiale à Paris:
(France)
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Norwood, P: 0. Ph N. 178
ST.DONITACE, MAN. .
Plaison"” fundéo.en 1914 :
LEV
CHAUFFAGE
À Réparations ‘faîtes prompiemsat|
‘ée par la Providence Nous sommes heureux do des
tee par a LTOvIOence. ner celinés ponr ouvrafnes nef,
, À est bien entendu que le vulgaire ex-
C’est la Providence, et non un 1
. . | ige d'un homme qui a blémi sur les
simple caprice du hasard, qui pla-| livres de la petite école jusqu’à la
derrealoritéres de mon déenés |: a, Nation Canadienne
“Wah! Wah! répondit Jean Bap-
Fons per ic PR. se got _ ee Lace
tite vois donç où Wu as couché.” ce les uns et les autres à la tête] fin du cours universitaire, soit 20 [[| DR: LA) ROY Le moillonr prie lo cieilléts
‘7 Monseigneur aperçui une vapeur : en Ë n° , ,2 comme aux pieds de Îa société. | 4ns' de préparation éloignée roll DES TOPIT 3 PARIS, ° !
.dui félevait du sol, à l'endroit où La nation canadienne doit res-, Le point culminant de l'épo- | is chose Jdmirable et vraiment anse Préparation éloignée ou Pine France. … 111, idèmo RUE OUESE, |
“il avait passé la nuit. ter bilingue pee à j consolante, cette Providence assi-| faillibilité, Que le nialheureux ou-|!l Chirurgie et maladios da a e me
…Monstigneur, sans en ‘avoir le - | gne à chaque classe, fût-elle la plus! blie une virgule, et c’est un empoi-l' femme. Téténhone 2201 Prinec-Albirt
moindre soupçon avait tombé au- ———— Voici la péroraison du magnifi- | Bumble, sa part suffisante de bon-| sonnemént s’il est médecin, un tes- ||] _ Purosu, 218 MeCaïlam TT, |
dessus d'une tanière. d'ours. Une! Un ‘collaborateur régulier de la! que discours prononcé à Montréal, lésidence, 8101 Avenno Victoris |! SE
heur terrestre, Voilà pourquoi à | tament faussé s'il est notaire, une ||
en la fèle de Dollard, par M. Pab-} cette profession que l'ignorance et! famille déshonorée s’il est avocat. ||
bé Coubé. ; l'orgueil ont estimée longtemps E Less n travaille be
comine la moins digne de Patten-| #1 PU Le araoul ave peau
“Dollard et ses compagnons saut- tion des hommes, je veux dire la ou et à « e grands risques —-et
he : n si DTA 4 à : . n n . , 4 à se »
vérent la patrie, C’est à le point | profession agricole, l'histoire dé- pon gagne sa vie, tout comme
culminant de Pépopée canadien-| montre que le’ cict a accordé la Sacrifie svie,,de, métiers, à coup de
ne, meilleure part de la félicité ici-bas, Svant leur: domination pen de
5 ; , . a l ñ $ à 3 s a . G ave
‘lout est réuni dans cet acte, ja | En l'éloignant du bruit des villes, hits avocats et d'exemplai.
splendeur de la charité chrétie des passions dés foules, des agita- IPARUES , à
spiondeur de la charite chrétienne | 20 j AE : res députés. Maisré cette double
t Ja splendeur d l'héroïsme, | tiers de la politique, elle a appor- | pe MEANS 1
Cet Te OI lié à l'élément rural une atmosphe- | Pesogne, ils. se. .réservaient, com-
C'est là que la jeunesse canadien- ‘ sp !
sure LE ve deux. pelits avait | Gazette, M. Armstrong, écrit ces li-
as S de se Grandeur sers: de al gnes pleines de sens sur les cundi-
. res ae sa Grandeur el sePvi de Ca- lions essentielles du nationalisme
fürifère peu banal, “anudien :
REGINA, SASR. TOUR. VOS TRAVAUX DE.
= NEITOVAGE ct de THINTURS
.. dromoz-vous à
£8,-tdèmo RUB OUEST
= «
“à *." Tragique Aventure Cest une vaine imagination de
DE . | penser que ce nationalisme peut
.a@était en 1864, lors de ma der-| omettre la franche reconnaÎssa-
aière election. Après avoir tenu }ce du caractère biethnique et bi-
ge. ascembiée à Celédonia, parmi lingue de da nation. Le Canada a
1
| il ,
lCacior Postal 549, Tél, €
me SO none ser
Docteur J, BR. TRUDI
un. groupe demes électeürs êcos- | fe bonheur de n'avoir aucnn enne-
€ NE
léléphone 2621
MAISON BELGE
“sdis, je revenais le soir très tard | ni externe De ses ie intc pe, U ‘ de paix, de droiture, d'indépen- Me le leur permettait leur fortu. IL. ip? ER = TT tn nc
Ke oi : : Ai externe, + ses ennemis inté-| ne-françcaise ira tremper son éner- [Te de Paix, de droiture, d'indépen- ati énnnnaec . 1IDIPLOME EN CHIRURGIS DD
Gboz mon vieil amiM. Jean Bap-|rieurs, il n'en est pas d'aussi dan. gie. Cet acte revit lrentesix ans | dance, de ‘dignité, de vues désin-| ne, de petites vacances chez leurs TU EANSTITUT CLAMART DE L
! six ans PART
testé Naëlt, qui m'accuecillait tou- | tereux que ceux qui mettent ta ra
jours comme un enfant de la mai-|Ce avant la nation, où qui refusen:
Son, de devéis partir le lendemain | quelque concession Secon dat e “à
‘de bonne heure pour porter Ia pa-|la juste fierté de leurs compario
, tolé däns une autre direction de tes d’une auire langue pit :
‘é@n. comté, u : on,
. «de. résolus de:ne pas me coucher| Cest l'exacte vérité, Et ces “en.
èt, pour me tenir en eveil, M. Nault nemis”? de la. nationalité canadien
me faconta, avec force détails, les | ne, qu'ils soient de l'une où de lPau-
siftéressantes.péripéties de La ehas-!tre race dominante, sont d'autant
88 aux buffale: d'autrefois. J'en ai!vlus dangereux, souvent, qu'ils i-
Fetcau surtout l'anecdote suivante, | "norent le mal qu'ils font, où qu'ils
: La caravane des chasseurs avait | poursuivent leur étroite propagan- É À
aûieint les premiers côteaux . du | de de race, sans violence de langa- lon, dans les plaines d'Abraham :
Missouri. A cefte époque, les Sioux | 4€ ct d'attitude L'exacte vérité, elle revit lorsque Salaberry: et ses
vivaient en - paix avec les Métis. t'est mie ni les anslophones ni les irois cents compagnons furent plus
Mi Nault dvait ‘pour compagnon, | Canadiens francais n'ont le droit et} heureux et non moins braves que
LJoseph St-Germain, de Saint-Nor- | le “ouvoir de façonner à leur gui-|les (rois cents Spartintes de Léo-
ert, Ils couchaient sous la mé- se le caractère national, La natio-| nidas, Elle revit dans les zoua-
me tente. Un jour, trois Sioux vin- | nalité canadienne, biethnique àl["*S Pontificaux qui se levérent
téressées, de Sens moral plus aigu, | Parents dela campagne, Depuis
de visées patriotiques épurées, en | qu'ils sont voués à la magistrature,
un mot, ce grand air qui donne au les vacances et repos bien mérités
corps, à l'esprit ct à l'âme une vi- rexistent plus, igere jeun
gueur, qui fait Ja force véritable! “eux est mort à la peine, en pleine
des nations. maturité d’âge et de talent, . E
Un peu d’orsueil à parler de ces! En" Profession, on travaille — à |{|Ex-Assisiant à la Clinique Chi.
faits irréfutabies n'est pas un cri-| COUPS de sacritices personnels — rurgicol de l'Université Laval.
me. Rappelons-nous done que c'est et parfo “es on va” arèce aux Sa || Chirurgien de l'Hôpital Général
dans les profondeurs des campa- DE POS Ver PE TE On pourrait € 1|l No, G pendant la Guerre,
g#nes que les patries de toutes lan- tan les UD mentables de 1915-1919,
gues ont cherché et trouvé leurs! ml ti eee: d'elles-memes aux |! Ez-Chirurgien Spécialiste péur
sauveurs, leurs restaurateurs et] Pires iches pour subvenir aux dé- |}! Maladies de In femme, fôtel. |
leurs chefs, Au Canada, pouvons- penses du foyer. Combien de til. Dieu, Université L “…
à # te les et de femmes de professi ds las lu VEFSE avai
nous oublier que ce ‘qui “s'appelle Protessionneis [lc i icoré
\ ont ù [ui :s app se voient obligées de se faire tis. I Cruraien décoré par le Gou:l
aujourd'hui aristocratie remonte | °° * 1 obligées de se faire tis- l' Vornement Français pourtant
par une ou deux générations à Ja | SeUses,, découpeuses, tricoteuses, la guerre, FOPEAT
démocratie rurale? Les dynasties | Chapelières pour des maisons de || Téléphone 2767
de juges et ministres se comptent gros ? Combien vivent, s’étiolent et a =
sur les doigts d’une main, Ce qu'il meurent ainsi de ceîte vie humiliée,
; IS Cas
AlAncien élève de l'Hôpital Noke
et Broca, Paris,
|Ex-Interne en Chirurgie à LEG-
tel-Dieu de Québec, 19121014.
us tard en la jeune Madeleine de
'erchères, qui seule, au milieu de
malades et de femmes, se battit
contre les nombreux [roquois et
fit tant et si bien qu’elle sauva Île
fort, Elle s'écria: “Si je suis tuée
ou brûlée, ne vous rendez jamais!”
Elle dut faire frémir d’admiration,
faire tressaillir la grande âme de
Dollard, la petite “Jeanne d'Arc du
Canada”!
“L'âme de Dollard revit à Caril-
TRAVAIL SOIGNÉE, LAVAGE â
. SEC
Pris Modércs '
BALDERT _»_°
hori Honasinn
me
; chasses
Tüories doubles, porter cheste)
Îree, moulures cebinets,
de eutsinos piedo do lomte, si
IXTURES ET AMBUDLENENE)|
D'EGLISE
ne ne Vie pe “Ja epai ne : . . come un seu r dé-
pont Aa pour fair e je tai l'origine, doit rester à tout le moins N seul homme pour dé
de.ln larine, du thé, du tabac pour bilingue; sinon, elle cessera d'être
eë fourrures, deux de ces Sioux |ou de garder son originalité.
les quitièrent.. Le troisiéme s’assit (Le Devoir).
tranGuilement, .sous Ja tente ct se .s
tait -è AUROr ns ’ d'aticné
” Anrèés üne heure‘d'attonte, St- qi 1 &
Germain s'adressant à Nault lui dit Ce que n ous pourrions élre
ER .franéaiss. Mais, cet animal-là, dans 100 ans
Éastil enfin partir ei nous laisser
dormir,”
Jugez de Jenr.-étonnement, lors-
due sb dressant, sur-le -champ, ct,
renault en tumnin son sac à tabac,
“fes bons amis, leur répondit-il | à la conquête anglaise, Cela veut
Le peuple canadien compte au-
fendre la sainte faiblesse papale,
Elle revit dans ceux de la derniè-
re guerre, qui est un chapitre nou-
veau, immortel, écrit en lettres de
feu et de sang sur les plaines de
Viny où naguère encore je priais
sur leurs:tombhes.
“Elle revit dans vos coeurs ct
vos poitrines lorsqu'il v à une
grande cause à défendre car le Ca-
hadien veut rester catholique come
Y à de meilleur, de plus sain, au
pays, parmi les classes dirigeantes,
avrive en ligne droite des plus bra-
ves de nos campagnes. Proportion
gardée, les villes ont donné moins
les villages et les simples rangs,
tant père d’évêgues, de magistrats,
de fondateurs de villes et de chefs
du pays! Et demain, advienne un
au pays en hommes de valeur que | MOUS ne Connaissons pas. De nos
Honneur au cultivateur, à l'habi-
épuisante, et si peu rémunérée !
Cest en vieillisant que l’on dévcou- |f
vre, parfois à ses côtés, de ces dou-
loureux drames de familles.
N’allons donc pas envier ce que |
jours, Îles bijoux Îles mieux portés |
sont de 10 sous; mais que valent-ils |
auprés d'un bon morceau de pain
assuré chaque jour? Les meubles
à la mode et empruntés pas plus
péril national, survicnne nn besoin | que Îles deîtes ne font le bonhour,
ne Dollard! Votre Jangme et vo-
tre religion est sortie victorieuse
de tous les sarcasmes et les calom.
nies; le Canadien veut parler fran-
jourd'hui quelque 4,000,000 d’ha-
bilants, de 65,000 que nous étions
d'apôtres laïques et religieux, l'ha-
bitant donnera les meilleurs de ses
gars et de ses filles. Noîre histai-
re est pleine de ces mivaculeux re-
Et ceux de par chez nous qui ont
passé leur vie à courir des chan-
ces toujours merveilleuses (à les
entendre} ne sont pas encore ins.
“ais comme Dollard! Votre race a
eemrendcs
‘Fétéphono 9878
Jrser a re
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y complioconn .tontes Ês3
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commencements et des ces héroï- | Crits au catalogue des millionnai-
ques fécondités. res, Puis, combien de cultivatenrs
Mais, j'ai bien peur quc l'on pren- émigrés. dans les villes v ont frotte
aussi été viclorieuse grâce à ln
vaillance de vos mères qui n'ont ja-
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uoi, [ui dit Nault, vous par- | : ee N mais tremblé devar 35 arses ac . vé les mines on? Le not
= jvals tions que vous qulétre 200 millions dans un siècle, | aucustes de la male nt. ES gaurdes ne cela comme des phrases creuses, | Vé les mines du Yukon? Lo plupart
Miéus q ious; | chiffee varai s Fe [aupustes ele maternié, Vous al-! C'est que, disent queiques mécon- | LV 08t appris qu'une chse: que la
s cctte langue? « Le chiffre parait peut-être exagéré, | lez toujours de Pavant! Quand u-ltents, hors de la campagne, on vi: | ie Y est plus chère qu'ailleurs, que x ;
L ne race à des jeunes sens comme! plus heureux® Pres les taxes y fleurissent encore micx de New Yo Téléphone 2009 : |
Dollar, des jeunes filles comme 1 n’est pas de pire erreur, et à qu'en campagne, que louvrase Être a € £ ‘ nn |
Madeleine de Verchères, des mar-! n'en est pas qui fasse autant de mat | Five and il poul avec un salaire Dr. J. BOULANGER
ivrs comme les Jogues et les Dré- 5 Ja classe agricole, C'est cette | 2 faire crème à l’année, ci que lei Men re nes oi
boeuf, des pères comme vos pères, grossière marolie qni mot toutes Îos plus sûr moyen d'être houvrenx, | . MEDECIN CHIRURGIEN |
des meres Come vos mères, Quand | fêtes à lenvers quond AH sn sit de ] Ses de rester là où nons sommes. . Licencié pour tout le Canaüs !
. A vifs « " a : # Listes “ RC = ù A a + P'onagrla? H
onndiennes, des fils et des | lle à une teile épopée, elle est in-! voir les ‘choses commne iles sont, | Et restons ce que nous same | par “The Medical Council of Cane x
1, | idôtes à da patrie, ec sont ci- Boes ns ie a une place bles Raisonnons an Drin.. ' mes. is &Gu Trallements Dar le Radium. Laboratoire Ge ATOME LLTA
un , Se * jacie Wante encore Où ,S0- Par exerñinle, on ontretie croit e . te TIPDT EFDN TT re" ALI
eumniér s_ borcenux : vonipt® | .5£ ë ï nie, on Onfreliont, on Louis IIEGERT, EDMONTO SL Le AE ‘
. F noléront des. berccaux, |loil de l'avenir! . campagne, les ‘plus: fausses idées | (Le Droit) ras ons Î nu ON Ci | Le
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LE PATRIOTE DE
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L'OUEST, lilercredi
, 12 juin 1925
7. Page 11.
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Elle existe, EL sa pernicieuse
influence s'exerce, Roû seulement
sur’ 50S adepies; munis dévasie en-
core notre saine population: dans
nes meilleures Familles, elle prope-
e ses docirines fausses; elle -s’in-
Sinue danis ‘les milieux les ples
honnètes, elle s'infilire pariout ei
verse à flots Perreur et la corrup-
tion. Lo ,
So oeuvre néfaste, les const-
cuénces désastreuses, qui en résul-
tent, épouvantert, à boit droit, ceux
gapables d'en Mestiref étendue. :
Et de l'avis ue tous, il faut oppo-
ser, à ses sournoises nienées, la
bienfaisante action dune presse
- jndépendunte, franchement catho-
lique ct biert française: le bon
journal, enfin, - L |
Le bon journal! c’est-à-uire cehüi
qui comprend sa mission, quasi-di-
vine, de répandre Ja bonne semën-
ce et de la faire. fructilier; celui
qui insuffle dans Îles esprits, dans
des àmes et dans des coeurs, les for-
des convictions, ln vigucour de ré-
sistance, da:soif .de dévouement,
Celui qui ose parler d’idéal, à
notre siècle terreà-terres d’abnèga-
gion et de charité chrétienne, à lé.
eoisme féroce régnant en ‘inaitre:
d'éternité devant Faudace du mal
griomphant'et la ruée furieuse, vers
toutes les jouissances terrestres.
Celui, qui, à l'anarchie, envahis-
sante comme‘uné marée, jette ces
mots. sources des plus beaux sen-
timents chez l'hoinme: religion, pa-
iric! os “
Ët, quand gronde la tourmente
de toutes les: passons déchainées,
jibre du joug humiliant de la dé-
pendance ‘et ‘des louclies, coinmprü-
mis, sans crainie, des lâches re-
présaiiles, il gawde la force îran-
quille et sûre d’une conscicnce Sc-
reine, °
Grâce à Dieu, nous le possédonis,
déjà, ce précieux organe; mais,
pour en faire ne puissance, capa-
ble d'enrayer le mal toui-puissant,
encore faut-il-pourvoir à sa vice, à
son expansion. ‘
Ce que la bonne volonté de quel-
ques-uns ne saurait réaliser, lef-
fort combiné de tous le peut! On
Va compris tard; Fimminence du
péril, seule, a secoué l’apathie po-
pulaire. Maintenant; la réaction se
broduit, lentementf£f:.vons voulez,
mais sûrement. fi: lu
L'impulsion est*"üonnée et se
poursuit, C’est une poussée vigou-
reuse, un-courant irrésistible qui
coalise, entraine æt-soulève Tes mas-
SC: Qi NOUS
Dans un bel “énsénible, chacun
apporte et continuèra ‘d'apporter à:
la défense, tout le secours possible,
jusqu’à l'éclatante victoire, jus-
qu'au triomphe assuré. ‘
. Sans nous laissér vaincre en gé-
nérosité, accordons, nous aussi, ait
bon journal, netre-aide dla plus ef-f
ficace, et après avoir fait poùr lui,
fout ce qu'il est raisonnablement
possible de faire, demandons-nous
encore : Puis-je faire davantage ?
PERRETTÉ,
Willow -Bunch
o
a 10
Era e Î
7 Signes des temps -
La grosse presse .à l'allaque du
clergé ;
Toutes les époques ont leurs cr-
reurs où leurs .vices d'esprit, : La
nôtre en annonce de désolantes et
de désastreuses pour l'avenir,
Autrefois, on eût couvert le
prêtre, le religieux, d’un manteau
de respect; aujourd'hui, grâce à
l'idée protestante que le prêtre est
un homme comme un autre, on
scrute sà vie privée, on critique
sa parole de a chaire et mème
du confessionnal, |
.Une personne sacrée est-elle
simplement accusèe Ge ne dis pas
convaincue) d’un délit quelconque,
la mauvaise presse happe le fuit,
lui donne la hideur d’un scandale,
grossit les ‘oui-dire, les calomnies
du premier venu, puis, comme Pi-
late, elle se lave.les mains, Voilà
pourquoi depuis quelques mois,
dans les mcilleures familles, nous
est forcé d'entendre ressasser Îes
jugéments les vlus injustés, les ac-
cusations Îles plus outrageantes
pour certains membres du clergé
et des communautés religieuses,
L'étranger qui lit nos gros jiour-
maux doit créire que, dans noire
pays, le catholicisme est atix mains
d'indignes, pour ne pas dire plus.
Meurtre, crunutés, calomnies,
Mensonges, voilà ce que la grosse
Bresse, sous couleur de nouvelles,
et sur le dos de notre vénérable
clergé, Les plus dévoués de nos
religieux, les plus admirables de |
os pasteurs passent, toujours par
la faute du journal à sensations,
au plan des criminels de la pire
espèce... Pas d’indulgence, ni dé
pitié, ni même, de leur coutumière
fendresse à l'égard des assommeurs
oMicides, des 'cabotins scanda-
eux, des -pervertisseurs de tout a-
cabit, non, rien.de cela Elle a
un pcètre, un religieux sous Ja!
gris. et, ‘heureuse de plaire aux
in béciles ui aux-égarés comme à
a Canaille impie, elle les jette à
jeu Fi appétits ‘de brutes haineuses. | quinte de toux chassa dans Ina
& forfait est encore nlus sgrand,iche une gorrée
puisque ceîte presse pénètre dans
nl les foyers, aiteint pour les sa-
Fr le cerveau des enfants et des
simples. :
Le signe de -netre,
temps, pour
dotre race, qu'on
lPadmelite où
, H + e . . ,
Gu'on le nie, c’est la diminulion ra-|les souffrances —les
bide, cffarante, presque irrésistible
du respect pour
qeière sacré, Sa mission,
Urolts, con immnnité. Les disci-
pics UU mmauvais journal vont il
Ua contester au prêtre sa. jui
Sonce disciplinaire el sa direc
Jlongs voyages el de batailles, une
le prêtre, son €n- du.” ,
ses qu'à ETOTTEUR
nus bardis,
e5 ignotainies
, Le jius ile destruc.
sorité et ième de la pu-
. Et, des porsoites pourtant vou-
des à toutes les beautés du service
des âmes, des mamans prétendues
éclairées et chrétiennes, n'y son.
gent pas! Ne voil-on pas que plus
ves gros journaux accumulent de
coups couire le prêtre et la morale,
plus ln foule sy délecte, et plus
le respect, le prestise du prêtre ct
de l'Eglise s'en va diminuant...
Pourquoi faut-il que les voix qui
>
ECS get me me de en nt
dénoncent le mal soient si peu
nombreuses et si pen évcouiées °
Pourquoi tant de. bons journaux
sont-ils condamnés, pour rester di-
gües, à épuiser leur budget, à jougr
leur avenir, à subir l'indifférence
de tant d'honnètes nens? Que le
mal soit si effravant et que nul ne
s'en soucie, voila qui est le signe
de Satan sur notre société. Quand
Pesprit ne sait plus regarder en
haut, Pâme ne peut que subir l’at-
tirance du gouffre, -
VIATOR.
(a Ligue de l’Âve Maria).
E
L'idée de
RO ESS
Mme
D:
Que voulez-vous que j'y
Mousieur le curé, mon
idées.
—-Eh bien! Madame,
lui changer.
—Et comment?
En prononçant ces mots, Mme
Dufresne laissait tomber ses bras
de découragement.
- $ a bien des manières, re-
prit le curé... Ja meilleure serait
peut-être de lui faire lire un bon
journal, ’
—Vous parlez ‘bien, Monsieur Île
curé, mais je voudrais vous y voir!
—En effet, dit-il, je serais embar-
rassé... Puis se ravisant:
—Après fout, je ne suis pas sa
femme..., vous saurez bien, vous..
CAR êe
. Mme Dufresne fut ptusieurs nuits
sans dormir.
Une pensée fixe la préoccupait :
. —-Gomiment lui faire changer de
journal?
Lui en parler était impossible.
Oublier de lui acheter sa feuille
maçonnique eût été enfantin...
, Lui en proposer une catholique,
c'était courir à un refus... °
EHe se répétait:
—Que faire?... Que faire?...
semaine, elle eut
. fasse,
mari a ses
il faut les
Au bout d’une
une idée: ;
—Je pourrais peut-être commen-
cer par changer moi-même de jour-:
nal Cesser de lire “le sien” et
avoir “le mien”.
Mais lequel choisir?.. Telle était
la question embarrassante.
—AMons-v carrément, pensa-t-
elle, prenons le plus ouverterñent
catholique.
Le seir même elle demandait un
abonnement à la Croix.
Quand, deux. jours après, la
Croix vint, ce fut un éclat de rire:
Ah! tu recois un journal “calo-
tin”? Tu es ramoilie?..….
Mine Dufresne se redressa:
—Ramollie, moi? Regardez-moi, |
Monsieur Dufresne,
Et ce disant, elle se campait fié-
rement devant lui.
Voyant que sa femme prenait mal
la vlainsanterie, H se tut,
Chaque matin, elle lisait ostensi.
blement sa Croit, en se disant:
—Je lui donne l'exemple.
s
. Lui, chaque matin, lisait son
journal ultra-gauchard, en se di-
sant:
_—Elle est folle,
ME, an Sn. :
D'LA
” Au bout de trois mois, Mme Du-
fresne constata que l’apostolat de
Pexemple n'était suivi d'aucun ef-
et,
Ëlle résolut d'agir par persur
sion, ‘
—Tiens, dit-elle un: matin,
donc cet article, il est beau!
Pouah! fit-il....
Et il refusa... Mais elle jnsista:
—Mon petit. la vérité. C’est le
mien qui la dit... la vérité mo-
rale. .. la vêrité religieuse...
lis
Quand elle eut, sous les veux de
M. Dufresne, fini de lire son jour-
—Je lisuis justement un article,
reprit M. Dufresne, où le mien pré-
tend que c’est lui... Lequel crai-
re? ‘
,Mme Dufresne comprit qu’elle
n'aurait pas raison par la raison.
Elle attendit,
ER
Or un beau jour, lui surgit une
nouvelle idée,
nat, elle le replia soigneusement et,
dans Je plus grand’ mystère, l’em-
porta avec elle.
Elle le fit disparaitre, en Îe ca-
chant à l'insu de son mari, dans
un coin de l'armoire, sous une pile
de draps, :
M. Dufresne, intriguë, se dit en
tournant dans l'appartement:
—Qu'a-t-elle fait de sa fouille?
Où ce journal at-il disparu?. 14.
Cette manoeuvre me parait louche,
Puis il njoùûta en luf-même:
—Ces allures recélent quelque
chose... J'en aurai le coeur net.
Dès que sa femme fut partie à la
pravision, il se mit à chercher ce
journal énigmatique pour savoir
enfin ce que son épouse avait tant
d'intérêt à lui voiler,
A 1 heures. quand elle revint, it
ne Pavait pas trouvé, .
Tout en déieñnant, il se montrait
nerveux... Soudain il demanda :
Tu sors tantût? - . ”
i, mon ami, de 2 à 5.
Eh bien! va donc.
Mme Dufresne devinait .faaile-
ment pourquoi son absence était
PR
désirée,
À 2 houres, elle était dehors,
À 3 heures, M, Dufresne avait
trouvé le journal.
À 5 heures, Madame rentrait,
CRE
Pendant quelque temps, le ,ma-
nèse dura. :}
Pendant ce temns-1à. M. Dufresne
lut la Croix... d'abord à la recher-
che du mystère que sa ferme nou:
vait bien ni cacher. et au’évidem-
ment il ne découvrit inmais... puis
hientôt parer que le inurnal catho.
liqne, qui lui annortait des révéla
tions aussi sédaisantes qu'inatten-
dues, le nassionnaît.
Un matin, par oubli, avant mis la
Croix dans son sac à main, an Ken
de a hattir dans sa rarhette habi-
fuotle, Mme Dufresne l’emporta,
M Onfeecne Je chrereha sons la
nile de drans,... vien... dans
tonte Vi maison. Tien. Te
Ti était impatient et
quand sa femme rentra.
—Qu'as-tu, mon ami? lui dit-elle
tout émue en lPapercevant... Es-tu
malade”? #
—Je n'ai rien. -
furieux
—Mais si, je le vois, dis-le moi...
Il rougit... et balbutia:
ET
Piei
Chacun sait que c'est. là le pseu-
donyme littéraire de l'abbé Edmond
Loutil, curé de St-François de Sa-
les, à Paris. \
Haymond Mille trace de lui une
monographie vivante.
Les innombrables lecteurs de Pier-
re L'Érmite, qui signe sans émoi
des “bons à turer” de 200,000 ex-
emplaires, savent-ils que ct idéali-
ste est dun realisme balzacien ?
Tous ses récits sont vrais, simple-
ment vrais, comme ceux du plus vé-
ridique des quatre évangélistes. Qui
douterait que le Christ, chercheur
d'âmes, wait bien connu les hon-
mes ‘et Ia vie? Le même privilège
sert les prètres actifs, On ment à&u
médecin, au notaire et mème à l'a
vocat, Mais. on ne cache rien at
prètrei if serait sacrilège—et vain
de inmentir à Dieu L'abbé Lou-
til connait bien des drames. Geux
qu'il a mis en roman ot en nouvel-
les ne démontrent pas que le vrai
puisse manquer de vraisemblance,
Son impétueuse nature le desti-
nait-elle bien au rôle de confident?
Aujourd'hui, des cheveux blancs au-
eéolent son visage aux traits fins,
mais nets, aux yeux bons, mails vi-
rils, et l'abbé peut croire, COImIIt
il dit, que “nos vies sont condui-
tes”, Pour le prouver, il raconte,
très vite, l’histoire de sa vocation:
“J'étais un petit garçon plein de
vie, Je voulais, dès la seconde, me
préschter au bachot. A ce moment
bien des routes s’ouvraient devant
moi, L'heure vint de choisir. Un
soir que je révais un peu trop de
bou-
tiède et âcre: du
same! La fièvre. l'insommie cott-
pée de cauchemars achevèrent les
jours suivants, de m'inquiéter. À
ua cerabin de mes amis 1€ deman-
dai quel diagnostic il formulerait
pour un malade dont Je lui décris
miennes,
amurade est. pelr-
répondit: “Toi
I k tu mas plus
Bon, pensai-je,
fe rononcais au smonde, et je l'ai-
-limaist Ma dernière soirée vrofsne,
e J'ai passée à Îa Porte-Saint-Mar-
ne Sarah Bernhardi v ionait “Mac
orale mt icT . ° .
cn de, Le moindre fic juge poth® Le lendemain la porie aus
NO NE D ue o : _ lovend séminaire se ferma sur m0.
“os l'esemnle part toujours dej\tés futurs cnmurades 5° prome-
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—J'ai..., j'ai... que je veux li-
re la Croix. À
Pierre MANE.
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mite- .
[1]
plaisirs, Mon voisin me poussait
du coude. C'est un tie, pensais-je.
Mais il voulait m'avertir qu'un di-
recteur écoutait... [ y a trois a.
anand j'ai célébré le mariage de
Mie Bernhardt, sa grand'mère a
souri quand je lui ai révélé qu'elle
m'avait valu: une mauvaise note dès
mon entré au séminaire?
Large carrure, visage coloré.
Qui se douterait en voyant l'abbé
Loutil que, séminariste, il friffon-
nait son “Journal du tuberculeux”
et faisait son portrait à l’aquarelle,
tout en rouge? On jui dit enfin’
“Vous ne luttez pas C’est un suici-
de? Alors, il se décida à passer
chez le pharmacien: huile de foic
de morue et phosphate de chaux. à qu fort accent anglais.
È
Un an plus tard, les cavernes de ses
poumons se cicatrisaient: “Les vies
sont conduites.”
Le jeune abbé fut d'abord vicaire
à Clichy: il y connut les ouvriers.
Puis, à Saint-Roch, il étudia des a-
voués, des avocats et des notaires.
À Chaillot, ii déjeuna chez les am-
A Montmartre, pen-
dant La guerre, il administra le dia-
ble bien des fois, confessa des Ma-
rie-Medelcine trep parfumées et
faillit acheter le Moulin-Rougse….
pour en faire un patronage de jeu-
nes filles! Enfin il est devenu curé
de St-François de Sales et c’est là
que, par l'oeuvre du temps, il ap-
prend de jour en lour l'épilouue de
bien des drames dont il à connu, ja-
dis les premiers chapitres.
.%e.
ns
HA LEES
… Aile apostolique
“Le zèle de lPapôtre ne se can-
tonne pas dans les limites étroites
de sa maison. LE franchit le cer-
cle de'la famille et des familiers,
il porte la lumière dans la société
qui en a tant besoin; ton lui sert
de moven dans l'établissement les
règne de Jésus-Christ: Ja parole
qui fait l'opinion, la presoe, si puis-
sante ci maîtresse de Da enentalité
ponulaire, ln science, qui cu Hnfiose
toujours, le dévouement méncreux.
qui révèle ce qu'acune auire force
menseigne, lescmle surioui, l'es
emple d'une vie franchement chré-
tienne,” — Gdm, MHIIRILT, ONLE,
{ivre sn Vic) ‘
E
x
: piiser,
M, Henri
Bourassa
La
Lee
pôocsic
Jules Lomaitre disait de Louis
Plus d'un auditeur de M le Chanoi-
ne Coubé, a dû se dire: “Quel poë-
te, s'il n'eut été prétro!" Deureuse-
ment pour l'cise, pour la France,
pour tout le tionde et pour eux-mmê-
mes, chez lun et chez l'autre, a
grâce a corrigé el complété la na-
iure,
Non que je tasse fi de la poésie,
loin de la? Gertes, les pondeurs
de vers, Îles chercheurs de rimes,
les souffleurs de mots creux, géné-
ralement désignés, et bien à tort,
sous le nom de poëles, m'inspirent
une invineibiè ‘ répugtiance: ils
constituent, à mon avis, l’une des
plaies du monde intellectuel et du
monde tout court. Parasites so-
cinux, piqué-désicltes de la pensée,
lucplace qu'ils tiennent et l'adinira-
tion qu'ils inspirent ne s'expli-
auent que gas une déformation de
l'esprit hunin, Les gens qui se
délectent de ectte fausse poésie
régsemblent aux sauvages qui ne
peuvent se passer de leurs hihites.
Mais da poësie, la vraie poësie,
cette inspiration de l'âme qui revêt
la pensée ferme et juste des splen-
deurs du langage el l'auréole des
reflets de Phuagination: celle fa-
vulté si rare qui permel à la fois
d'écluirer Les intelligences, de
charmer les esprits et de faire vi-
brer toutes Îles gammes di coeur
humain: oh! evln, est vraiment le
don de Dia, Mis au service du
vrat, du beau, du bien, c'est peut.
ètre le plus puissant levier confié
par le Créateur à lPhomme pour
soulever lhuümanité et la porter
vers les sommets. De cette poësie-
là. lEcciture sginte est toute tent
plie; les grands mystiques—suinte
Thérèse! —en débordent: les Pères
de l'Eglise, suint Augustin, saint
Jean Chevsostome, y ont sans CESse
recours. Ahl:eertes, non, Ht poé-
sie, Dieu ucrei n’est pas confinée
littéraires et autres desséchoirs où
mûrissent d'ordinaire les poètes
connus et tant. admirés des ba-
dauds, fe
De ce don divin, M, îe chanoine
Coubé à reçu sa large part, la
nel au service de Dieu, de l'Eglise
et des âmes.
sn
ee
1 ne
La plus vieille affiche qui
extsle
Paris. — D'après des experts en
publicité, IA plus vicille affiche il-
lustrée qui a servi pour Fins de pu-
blicité fut une nffiche religleuse.
Elle, fut faite pour le grand Pardon
de Notre-Dame de Reims et tepré-
sente Ja Ste-Vierge tenant l'Enfant-
leuillot! “Quel bel insurgé ett |
cet homine, s'il n'eût èté chrétien
dans'les académies, les ‘cénacles” :
sortit de son imprimerie vers 1482,
NE
RE
La ganime berceuse
Petit bébé, fais bien vite do PO
Un mére est Là, mon cher ange
ado,
MI.
Tes çhers soldats, tous épars sur
le SOL
Dorment déjà: fais comme eux:
c'est cof.A
Sur toi, mignon, le bon Dieu veil-
le ausSt
Allons, bèbé, fais bien vite do DO.
{Le Pélerin),
a te eue
Les dix commandements des
correspondants de journaux
L--Quoi que vous voulez adres-
sur à un jourunl, faites vite el en-
voyez de méme,
à 4
= EEE Ten Le :
Jésus sur ses gonous; elle ent sur-| EDMONTON. — Le triple Caslel] ciations d'éléveutrs. se sont unies
montée dela fiat pontifi vale AH du .bétait, de l'industrie laütière et}aux fermiers. Lu
is clefs de once LOL des ceufs, s'organise rapidement. Lo = un
re en QE , Des spécialistes en coopérative de ONDRES, — En senteibte. tre
8 do
3rO-
iuls
chain, pour ln première 6t
la guerre de grandes maueelv
d'armée avec gros effectifs at
la Gotombie et des Etats-Unis don-
nent des conférences dans Îles cen-
Ne
DS
tres principaux, Plusieurs nsse- lieu en Grande-Bretagne .
SR —
ERNEST COLPRON | GlFFRANCE
AS CES LE | FR M È Ç . A
QUNE F
. born, et il na mia confiance.
Le Docteur à. B. True
delle est de retour à Moc-
ler Où à se
ec-daw où il à repris
a
Lects
une bouteille chez
En
:
Pratique.
venu, quand vous l'agprenez ou le
pensez, ne le sera plus si vous per-
dez une heure,
#Il.—Soyez brefs, vons éparanerez
le temps du lecteur et quelquefois
le vôtre, Ayez pour devise: des
choses et peu de mots: des Faits
plus que des réflexions,
ll.—Soyez clairs: écrivez linible-
ment. soignez surtout les noms pro-
pres ct len chiffres,
EV—Faites vos phrases, courtes.
vous ferez le bonheur du lecteur.
Mettez plus de points que de vir-
gudes, mais n'oubliez ni les uns ni
fes autres. , .
V.- Ne changez jamais ni un mot,
ni un vombre; vaturez ot écrivez
plus loin où au-dessus le met dou-
toux.
XI N'écrivez jamais que Sur Un
côté du fouillet. Cinquante ligues
écrites sur le “recto” et le “verso”
ne peuvent plus être confiées qu'à
un seul compositeur,
Vil.—Ce qu'on remet à demain est
cxposé à n'être inmais imprimé. A
chaque jour suffit sa peine, .et hicr
a toujours tort devant aujourd'hui, ||
" IX, Quoi, que vous écriviez, si-
#nez, mettez votre nom, meîfez vo-
tre adresse, N'avez point d'inqti-
étude, un journal est un confessenr;
il mangucrait au devoir profession
nel si, quand vous vous confiez à
lui, il vous citait sans votre volon-
té formelle, Mais il ne peut tirer
aucun parti d'une assertion qui n'a
pas d'auteur,
X.— Ayez en
souci, par dessus
tout, Ia vérité, Soyez impersonnel:
n'écoutez ni vos affections mi vos
haines. Dites ce que vous avez fait,
comme s'il s'agissait d'un autre,
sans fausse modestie, comme sans
vanité,
Rien ne doit altérer la vérité,
un ss
patent _… = pres
porn uns de Le
it. Dernier Espoir
C'était le dimanche aprés-tiidi,
après l’heure dés vêpres. Le. curé
de Ja Paroisse lle K..,. sû prome-
nuit dans la: sactistie en -récitant
son bréviaire. 3: :
1 y avait véngtcing ans qu'il
uccupait ce poste IE savait, pur
couut l'histoireïdes familles, Hi da-
te de leur arrivée et les diverses
unions qui les apparentaient Tes
unes aux aulres!.. |
Depuis Pan dlrnier, il dvait com-
mencé de murièr ceux qu'il avait
Jui-même baptisès. ‘Aussi, il appe-
lait ses paroissiens par, leur
de baptème et Fes tutoyail presque
tous: ‘
Lui qui n’éttit pas du tout Finnn-
cier avait réussi à construire et à
payer son église ct son école pa-
roissiale, 1 était adorè de ses fjens.
El n'avait pas voulu Les quitter,
lorsque l'évéque lui avait offert une
promotion. '
“Monsieur Ie curé, voit un ba-
ptème” ‘dit le sacristain qui se mit
aussitôt en frais de préparer cè qui
était nécessaire...
Le prètre vit grriver au fond de
d'église, Henri Ladouceur qu'il à-
vait marié l'année précédente,
La mére d'Henri, venue du Ca-
nada pour a circonstance, portait
l'enfant. Elle, dû familièrement
au bon curé dont elle connaissail
l'ardent patriotisme: “Voilà uh pe-
tit Canadien de plus, Monsieur Île
curé.”
Le prêtre
qu'it avait fait lui-mième plusieurs | mensonges:
fois à ceux qui venaient faire la
Le]
Avant revètu son surplis et sou
étoile, le Curé demanda: “Quél est
le nom de l'enfant 7” .
“Harold” répondit le père
choisi pour femme ane jeune fille
de langue anglaise. lorcément il ne
devait parler que l'anglais chez lui.
Comme il n'avait guère l'occasion | dra que
de converser en français, sa lan-
gue maternelle s'effacait bien vite
fi avait déjà benru- |
à s'exprimer en ["Nou, ne fautes
les expres-lle ponvez pas,
de son esprit. . Îl
coup de difficulté
français et à trouver
sions justes...
En entendant ce
la moue. “Ce nom 4
pas beaucoup avec ton nom de fa-
mille.”
Le prêtre fut obligé de dire les des nécessités de la vie...
es
car Île var-
rain et In marraiñe, grands-parents te.
que Van-{té des
anglais Îes interronations et
protestations de la foi.
de l'enfant n'entendaient
sais,
Le Curé eut presque envie de
bone grand moe olu de faire?”
ae
garder la langue’ française de cet
demander à ln
Idu Canada: ‘“Promettez-vous
L'EE
enfant
La pauvre vicille eut sans doute
coeur. mais celle
promis de grand .
Vivait si loin de sen petit-fil
Après la céréménie, Îe
s'en na, ‘Séule LE
d'ienri disait on
d'affection qu’elle
répétés à ses pra
auelle les tensit dans
me sou petit-fils.
“pure petit. Pat be ’
jend des mots françsis ais cuanc
1 aurs l'age de
ententiro plus.”
G L]
: : cul ncnvni de
Le digac euré eu tn 1e me.
ges Ch-
inpes par très bien,
Île
décourvagoement cn À vent l
co gétoigner... ‘, ant 0e
fans Lui étaient ainsi échi
: matiages de nationalité diffé-
non { "CDI
soutit à cetté hoütade [des flatteries, des paradoxes el
avec |qu'it attend la
Henri avait | sans Pavouer.
mot, le Curé fit | vous avez été fai
anglais ne valides reproches.
cortège
craond'mère
francais ces mots
avais st souvent
res cnfnnis lors-
ses bras CON-
je prôire, Ï en-
jes retoniv-31 de Îes
rente... -
‘Par I porte de léglise laissée
entr'ouvèrte, il vit son école pu-
roissiale et dans la cour de l'école,
les religieuses qui se promennient
lentement en corrigeant les devoirs
français de leurs élèves. à
1 eut alors une lueur d'espoir.
Cette école où il aMait si souvent
voir ses chers enfants, les stimuler
a l'étude, leur recommander de
bien apprendre et conserver leur
lingue, pourrait peut-être un jour
endre et restituer à sa race le
{nouveau-né qui sortait de Péglise,
PR. OUIMET, OP.
| anne 19 :
- +
La conscience de la maison
La femme doit être la -pacifiea-
iiee du lover, Bt bonté, le sourire,
le censeur discret el sûr, ele doit
ètre encore, “Ja conscience de 14
maison”?
La vie extérieure, quelle que soil
loceupation de l'homme, tend À
diminuer et à eniner br conscience,
Quand un homme rentre chez fui
après une journée de travail et de
joisir, il rapporte presque tottiours
une idée, une image, UD exemple,
un projet qui le trouble, Na vit
des compromissions nombreuses,
des lâchetés, des marchés d’am-
bition, des intrigies: il 4 entendu
des
et mème s'il est bon.
ü peut se dire: “Après tout, ne
puis-je pas aller jusqu'à tel point,
tout Le monde le fait?”
S'il a épousé une femme
vraie valeur morale, c'est d'elle
sokition, souvent
Beaucoup de maris
ne demandent pas consril, au dé-
but du mariage surtout ils croient
encore à Pindépendance, HE Far:
la femme devine le cas de
conscience. I faudra quelle soi
l'inflexible honneur, linflexibie
fierté, l'idéal, la foi, et ou'elle dise
pas cela, Vous n#
c'est indigne 47
“Vous avez eu tort,
ble”, Et il v aura
On lui ripostera, :
“Vous ne comprenez pis... 16
feumes ne se rendent pas compte
je voir
drais vons voir dans ma situation”
Au fond, toute parole juste por-
L'homme reconnaît la légitimi-
blues qu'il a reeus, A Î-
mit par demander avant d'agir b
“Que pensez-vous de ce que j'ai ré-
d'une
vous", Ou bien:
devient'une habitude, la
plus douce de foutes; il s’accoutu-
me au respect; il admire cette
i a gardé la sienne,
vonscience qui
René BAZIN,
Cels
TE
n
Quand c’est madame qui por
te la culotte
———
Le mari, rentrant chez lui et s'a-
dressant ou tapissier, d'un ton fu-
sieur: ,
Mais, qui est-ce qui vous 4 4j
de tepisser mes murs avec Ce Pa-
pier-lé? .
Cest Madame, Monsieur, .
. Ant... Ohfx.. Conf... I fait
ge papier, n'ost-20 po?
Ce qui est nou-
l
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CHOSES ET AUTRES
Un’ smatclot dane Île ventre
d’une haleine
L'éréugient principal opposé je
les scepliques à l'épisode de l'His-
‘{uire Sainte où lon voit Jonas sé-
journant trois jours dans le ventre
d’un tonstée marin, c'est que les
raichoires de la baleine sont obs-
îutes par des fanons très rappro-
ehüs.et ñe laissent pénétrer dans le
eus que de tout petits poissons,
Gbiection sans valeur, s'il s’agit
d'un gros poisson sans fanons, et
surtout s'il ne s'agit pas d'une ba-
ieine.
Quoi qu'il en soit, on a vu un cas
où un matelot, nommé Jaunes Bart-
ley, du :baleinier Star of the East,
a êté englouti par une baleine, pro-
bäblement édentée, c'est du moins
cé que rapporte un auteur anglais
dans un livre récent, James a ou très
péur et c’est évanoui. 4 baleine
füt harponnée, remor qui amenée
à, terre et dépecée, James, qui a-
vait passé quelques heures dans cet
abri assez Spacieux mais très chaud,
put revenir à Jui, grace aux soins
qui lui furent prodigués, mais il en
a eu pour un mois à se remettre. :
L'affaire a eu lieu, il v a long-
temps. C'était en mars ps peu
dé jours’ avant le fer avrill A bord
du Star of the East, on donnait le
fait comme absolument certain, rmê-
me, on affirmait que Île suc gastri-
que de Ja baleine avait blanchi en
vingt-quatre heures la peau du vi-
sage, du côu et des mains de James.
Allez donc douter. après cette irré-
futable démonstration.
Pour et contre le tabac
Les statisticiens divisent l’huma-
nité par sexes, par races, par reli-
gions, par professions, Hs pour-
1aient aussi bien In diviser en fu-
meurs et non-fumeurs, puisque la
moitié de l'humanité, non contente
de s'intoxiquer elle-mème, enfume
ef empeste l’autre moitié,
Le R. P, Pierre Fontanel, SJ,
auteur de “Minéraux el Roclies du
Canada” vient de publier une bro-
chure intéressante et instructive de
soiximtio-quatre pages sur cette
ftuestion du tabac, Celle plante
dont il se une chaque année au
Canada pour une valeur de 62,497,
474.72 a des enneinis, des amis et
des esclaves, Le savant. jésuite
nasse en revue les arguments pour
et contre Ie tabac, se place au
paint de vue médical, hvgiénique,
économique ct moral et conclut
d'une facon très large: Vous pou-
vez fumer sans commettre de fau-
te: l'abus du tabac est dangereux
pour la santé ef le bon fonciionne-
ment des'facultés intellectuelles:
vous pouvez faire un usage modé-
ré du tabac sans inconvénients no-
tables; d'autre part lubstinence a
des avantages sérieux; abstenez-
vous, vous ne Îe regrefterez pas.
Les fumeurs invétérés diffère
ronf peut- “étre d’ opinion avec lau-
teur, mais tous, ceux qui fument ou
ne’ fument pas, voudront lire son
attachante étude,
LE
La plus grosse locomotive é-
lectrique
Pittsburgh.— La plus, grosse loco-
motive électrique vient d’être finie
pour la çie Virginian Faitwax. Elle
a 152 pieds de long, pèse 1,345,900 ji
vres ci peut dévélopper une MmOyen-
ne de 7,145 chevaux vapeur. Cest
la première d'une série de trente
six,
Que nous laisseront les chi-
rugiens?
Paris.— 11 y a des gens qui vivent
avec un seul poumon, d'autres sans
estomne, d’autres encore sans gros
intestin.
La maladie ou le chirurgien leur
a enlevé l'un ou l'autre de ces or-
gares.
‘Voilà maintenant qu'on a débar-
rassé un malade de toute Ja lon-
gueur de son intestin gréle.—5 m,
80 exactement sur 6 m. 05.
- _ IL y a même six ans que cette 0o-
pération a été faite et il parait qhe
le malade, guéri, se porte comme
vous et moi, Il mange comme tout
le monde.
Jamais, jusqu'à présent, on n’a-
väit êsé enlever plus des deux tiers
de ce long ét mince tube digestif...
Qu'est-ce que la chirurgie con-
senfira, un jour prochain, à nous
laisser, comme indispensable?
Le:
Qui croire?
li ny A Das longtemps, un “sa-
vant” à découvert qu'en se faisant
metfre quelque part des glandes
de singe, l’homme acquérait une
nouvelle jeunesse, sans compter
l'esprit, la mémoire, Ja science in-
fuse, bref, de quoi prendre en un
clin d'ocil tous ses degrès univer-
sitaires et remporter tous Îles cham-
pionnals sportifs, . Mais voici un
autre “savant” qui vient démolir
la théorie de, son confrère, IH est
convaincu, fcientifiquement, que
même en se ’faisant aussi singe que
possible, l'hénnne ne sera ni plus
fin, ni plus bêle qu'auparavant.
S'il était possible de supprimer, la
plupart des” savants”, des chaires
. d'enseignement et des théories
scientifiques, le siniple bon sens
aurait peut-être quelque chance de
reprendre 50s droits.
CR
La maison Lamrtine
Paris —Sous l'impulsion de fer-
vents lamartiniens, un important
mouvement d'opinion vient. d’ètre
‘actuellement créé your tenter la
‘ nationalisation de la maison de
. Milly, près de Macon, où Lamarti-
ne passa iouic.son enfance,
C'est dans ce but que se, constitue
actuellement ‘sous présidence
d'honneur de PT René Doumie, se-
grétaire perpétuel ‘de l'Académie
française, et sous la Prés idence ac-
tive de M, Sean ticlicpin, de l’Aca-
clèmie française, un Comité France-
My LAMATÈNE» und ee
L'âge des maréchaux de
France L
Paris. — Le maréchal Joffre a
célébré, le 12 janvier, le'73e anni-
versaire de sa naissance,
Mais, quoique doyen d'ancienne-
té, le maréchal Joffre n'est pas le
doyen d'âge des maréchaux de
France, Le maréchal Foch, en ef-
fef, est son aîné, puisqu'il aura 74
aps le 2 octobre pr ochain,
Viennent ensuite : le maréchal
Favolle, qui aura 73 ans le JA mai
prochain; le maréchal Lyautey 71
ans le 17 novembre, Le maréchal
Pétain atteindra ses 69 ans le 24 a-
vril, et le maréchal Franchet d'Es-
perey, le 25 mai,
2%:
Qui est l'inventeur de la ma-
chine à écrire
À qui sommes-nous redevables de
l'invention de la machine à écrire?
Personne n’est encore bien d'ac-
cord sur ce point d'histoire ct les
avis sont assez partagés, .
Pour certains, la première machi-
ne à écrire, hrevetéce le 16 février
1859, est l'ocuvre du constructeur
français Adolphe Guillemot. Cette
machine avait, d'ailleurs, été con-
cue non pour les fins actuelles, mais
pour pormeoitre aux sourds-muets cet
aux aveugles de correspoñdre avec
le monde extérieur.
Les Anglais et Jos Américains re-
vendiquent également la paternité
de cette invention.
En vérité, la première apparition
de la machine à écrire date de 1714
el est due à l'Anglais Mill, Il est
machine n'était pas très pratique.
Plus tard, les Américains reprirent
l'invention de Mill. la rendirent plus
“émmerciale, et F’Américain Thur-
ber sortit en 1845 (soit quatorze ans
avan Guillemot) une machine qui
assez rapide-
permeltait d'écrire
ment,
Mais ,Paurauoi le véritable inven-
teur n'a-t-il pas donné son nom à
son oeuvre? T aurait ainsi simpli-
fié les recherches de Ia postérité,
Pourtant, il est vrai que nous sa-
vons maintenant que le docteur
Gtillotin ne fut pour rien dans l'in-
vention de Ia guillotine. Alors?
re
Les progrès du dactylographe
en 75 ans
une femme âgée de 75 ans qui fut
la première dactylographe connue,
-— la première À faire de la cor-
respondance au dactylographe, en
se servant d'une machine à écrire
d'un type aujourd'hui désuct el
presque disparu. Madame Saun-
ders à aujourd'hui des milliers d’i-
mitatrices, dans son pays ct ail-
leurs. Ce mot rappelle que lem-
Hoi habituel de la machine à é-
rire ne dale que davant-hier el
donc que Pinvention de cette ma-
chine est assez récente, nn Fran-
ais Pavant imaginé vers 1854,
après quoi tin Américain reprit, il
y a une cinquantaine d'années, Pin-
vention, la perfectionna, la mit au
point et la répandit de telle sorte
qu'il ne reste plus de burear où on
ne Pemploie, Gela'ne signifie pas
que le ton el le fond de la corres-
pondance soient meilleurs, inais
qu'il y a eu amélioration considé-
vable dans la facon dont un lPex-
pédic maléricllement. Madame de
Sévigné resle bien au-dessus de
madame Saunders.
fort probable que cet embryon de È
Il vient de imour ir : aux Etats-Unis
7 LE PATRIOTE DE L'OUEST, Mercredi, 17 juin 1925
#
Un animal étrange
Paris.— Le “Dailv Mail? publie u-
ne curieuse dépécde d’un de ses
correspondants du Natal.
Un monstre marin aurait été
cn train de lutter contre deux ba-
leines, à un kilomètre environ de
la côte, 11 ressemblait à Ja fois à
un éléphant et à un ours polaire,
Le combat tourna à son désavanta-
ge ct il fut rejcté, inanimé, le long
de la côte,
L'auteur du récit que public no-
tre confrère anglais put Pexaminer
à loisir et le photographier.
Le monstre mesurait 47 pieds de
long. Ja queue seule mesurait 10
pieds et avait 2 pieds de Jarge. Pas
de tete, mais une trompe formida-
ble, terminée par un groin assez
semblable à celui du porc, Le corps
ë tait entièrement recouvert d’un pe-
lage blanc,
Au bout de deux jours, cet étran-
ge animal que l’on croyait mort dis-
parut subitement,
+:
vu,
ne D A
« ‘
Des maisons d'acier
Londres. — L'idée des maisons
d'acier en Angleterre fait des pro-
grés, et des spécimens de ces mai-
sons sont construits à Londres ct
dans les principaux centres provin-
iaux du pays. .
Les unibns de construction se
sont opposées à ‘ce projet, destiné
à faire face aux demandes urgentes
de logements. »
Ce Epitaphe
Le plus avare homme de Rennes
Kepose sous ce marbre blanc,
1 mourut tout exprès le dernier
jour de l'an,
De peur de donner des étrennes,
,
Ramages d'oiseaux
Savez-vous comment au dix-50p-
tie siécle, se désignait Ie rarmage
des différents oiseaux?
“L'Essax des ‘merveilles
ture” nous apprend que:
La colombe roucoule.
Le pigeon racoule,
La‘perdrix eacabe,
æ corbeau croaille ‘et croasse.
Le coq coquelique.
Le coq d'inde glouglotte.
La poule clocloque. craquette et
clousse,
: poulet pépie et piolle, :
“nille carcaille,
: geni cageole,
rossignol gringotte,
grillon grésillonne,
Téhirondelle. gazouille”
Le milan huy.
Le jars ‘nrgonne,
Ta grue craque et tromnette,
Le pinson frigotte et habille,
Te hibou hue,
La hupne huhule,
Le merle siffle.
Le perroquet cause,
Lu pie cause. r
La tourterelle gémit. ‘
L'alouette tirelire, Dieu,
Dicu adieu.
Le moineun dit pillery.
De ces verbes les uns subsistent
encore, d'autres sont tombés on to- }
de na-
adieu
nus que des Hinguistes.
J'avoue que.ie les regrette pro-
fondément, .
Îls étaient si vivants, si gais, si
justes, si corrects, si exDressifs,
Leur seule sonorité suffit à évo-
quer de façon si alerte les hôtes ai.
lés de nos ‘jardins, de nos eampa-
gnes, de nos forêts.
Avec leur disparition, VPinfinie va-
ricté des oiseaux nous est devenue
moins sensible, plus terne, moins
pittoresque et moins familicre,
À MEDITER
Quand les toilettes et les dan-
seuses brulergnt
Dans une extase, sainte Brigitte
fut un jour transporlèe en purgatoi-
re. On lui montra là une jeune file
mondaine qui lui dit:
“Cette tète qui se plaisait &ans
les parures pour attirer les regards,
elle est dévorée au dedans et au
dehors de flammes si cuisantes,
qu'il me semble que toute a colère
divine est dèchainée contre clle.
Ces bras, ces épaules, que j'aimais
à exposer aux regards dans Îles
soirées monddines, sont sans ces-
se mordus par les vipères qui dis
tillent une bave nauséabonde et
rongeuse. Ces pieds, si lêgers à
la danse, sont étreints dans des
bottines de fer Drülant, ‘ous ces
colliers, ces fleurs, ces bijoux dont
je me chargeais, me sont aujour-
d'hui des instruments de tortures
atroces qui tiennent de Pardeur
du feu et des pigucurs de la glace...
Oh! que ma mère, ajouta-t-elle, en
poussant de lugubres gémissements,
due ma inère fut coupable à mon
égard. Son amour, plus cruel
que la haine, attisait mon goût des
parures et des folles dépenses; et
les quelques petites charités el ac-
tes de dévotion qu'elle ine faisait
false après m'avoir mente aux
theûtres, bals, soirées, festins, ne
r'auraicnt point sauvée de la dam-
nation éternelle, si la miséricorde
de ma vraie aimante Mère du ciel
ne m ‘avait obtenu la grâce d’ une
sincère contrition! pendant que je
rvecevais les derniers sacrements,
Mais, n'ayant pas cu le temps de
faire pénitence, j'ai été condanmnée
à un fort long et crucl purgatoire.
O sainte Mère, avez pitié de moi
et priez pour moi ?”
Br — ,
Trois choses
Trois choses à défendre-—lhon-
neur, la patrie et le foyer.
Trois choses à méditer—la
la mort et l'éternité,
Trois choses à contrôler—son ca-
ractère, sa langue et sa conduite.
‘Trois choses à estimer--le coti-
'aLC, larrogance et la gratitude.
Trois choses à détester—la cru-
auté, l'arrogance ct l’ingratitude,
Lrois choses à éviter—la paresse,
la barbarie et la bouffonnerie,
Trois choses à priser—la franchi-
"se lai liberté et: la bravoure.
vie,
—
Trois choses à désirer—la santé
l'amitié ct la bonuc humeur.
Trois choses & adiniver—d{4 volon-
té, la dignité et la, grâce.
Le Bon Dieu nous voit par:
tout - °
André a sept ans; il se prépare
lx première communion, Prières, é
tudes, petits sacrilices, tout est 'of-
lert pour que Jésus trouve en son
coeur un labornacle bien orné. Son
frère cadet, âgé de cinq ans, Roger,
est comme attiré pur celte atmos-
phère de piété qui entoure André,
A toul moment il commence, le
cher bambin, une conversation
picuse dans laquelle il interroge in-
sénuement son frère!
‘André, dit-il, est-ce vrai que le
bon Dieu nous veil partout?
ON! oui, répopul son frère, oui,
partout; jamais Lt ne trouveras un
coin pour te eacher où le bon Dicu
ne te verra pas.
Mais, si je me cache dans l'ar-
moire? dit Roger,
—H te verra, bicn sûr, niême si
lu fermes la porte,
Dans lai chambre en haut ?
-- Tite verra tout aussi bien que
je Le vois là,
Ah! ah! reprend Le petit espib-
gle, mais si je me cache dernière
jui, derrière son dos?..
Un bruvant celat de rire résonne
dans lai maison: ce sont Gaston, Lu-
cien, Raymond, les grands frères,
qui viennent d'entendre ce dernier
bout de conversation, André, lui,
ne rit pas du tout. Son regard sé-
vère est un reproche pour ses
grands frères. Puis avec condes-
Cendance il se penche vers Roger,
et lui dit tout bas : Fu sais, Ro-
ger, le bon Dieu n’a pas de dos, il
est un esprit, il peut te voir pur
tout,”
Duigne le Ciel faire plus tard du
‘locteur de-sept «ns un apôtre de
Jésus, et de son petit frère Roger,
une îume docile, avide de la sainte
doctri due, Montrer
ciél à une me, est- il rien de plus
beau”
Lune ee Le
Dieu : n’a point fait la mort
“Dieu wa point fait Ha mort, et
{ne lui à point donné puissance sut
nous; c'est nous qui avons puissan-
ce sur elle, Par l'amour et par le
sang. de Jésus-C hrist, nous la chas-
sons; elle fuit, n'emportant qu'un.
à
ne
tale désuétudd et ne sont guère con
le chemin du |
Jambeau, et encore, elle devra Îe
rendre, car Jes morts, ressuscite-
ront! Je regarde aux eidl et je vois
mes chers défunts, comme 6on voit
de Fa route, au retour, le visage. des l
enfants, des aimés, à la fenétre de
la maison” — Louis VEUILLOT.
Un fou saccage une église
Bricôon, — Dahs une crise de fo-
Jie, Camille Guinchard, 42 ans, can-
tonnier à Montsaon, s’est introduit
dans Péglise de Bricon (aute-
Marne) en plein midi et a saceagé
tous les autels, jetant bas les objets
du culte, fes tableaux, les statues
et les tabernacles. |
IT a été arrété sors qu ‘il se pré-
parait à se rendre aux églises des
pays voisins,
Les dégâts commis à léglise de
Bricon sont importants. fes sta.
tuettes anciennés de grande valeur
ont été détruites,
QE sem
——
Mots pour rire
Une bonne pêche
Le mari revient de la péche cet
wontre une belle collection de
poissons ft sa fem,
Eui, —-.Jein! Qu'est-ce que tu
dis de ea?
Elle, — utile de votfloir me
tromper. Je lai vu entrer chez un
marchand de poisson.
Lui, génial, — Pi irfaitement, d'en
avais tint pris, que He sachant
qu'en faire, jai dû cu vendre: une
partie, ..
D Es
0
La mort de l'oncle
Ou annonçait à uu neveu la mort
subite de sou oncle,
Faisant Pincrédute
sistance qui épiait sur
devant Y'as-
son visage
CASE L
A ‘ a £
CRETE
Le Canada-Prançais n’a päs pour/nouvelles de notre pays où les Cu-
limites les seules frontières de la
brovince de Québec comme certui-
nes personnes. semblent le croire.
L'on trouve de forts groupes des
nôtres établis. depuis. l'Océan At-
lantique jusqu'aux Moutagnes Ro-
« Ccheuses. Tout le log du‘Chemin de! Rtats-Unis ou
fer national du Canada sont éche-
lonnées des colonies canadiennes-
françaises où se sont perpétuées les res du Canada,
coutumes, les traditions, i4 langue
de la grande province française,
Connaitre son, pays ce n’est donc
pas Seulement connaître la provin-
ce de Québec, mais les neuf provin-
ces du Dominion êt la meilleure fa-
çon da le connaitre c'est de le visi-
er
Cetto année ertcore la “Liaison
française" fera un grand voyage à
travers le Canada- Français, mais
pour la première fois elle poussera
‘Jusqu'à la côte de l'Océan Pacifi-,
à l'Ouest. ‘C'est: une occasion cx-
cehtionnelle de. voir notre pays etl touche Wintipeg, Saskatoon, Regi-
de le voir dans des conditions par-
ticulièrement favorables.
de conduire. un groupe de person-
nes-—des membres du clergé sné-!
:Cialeront — .intéressées- dans les
questions .de colonisation et de ra-
Patriement,. à travers les régions
‘ a ,
«
+
—
l'effet produit par ce deuil il s’é-
crie: “Fausse nouvelle !”
Et comnie on assurait de Fa vé-
racité de ce douloureux événc-
ment, il répottd évniqueme nt :
—Qu'ai-je doué dit 7... fosse}
nouvelle ?* Pouvais-je mieux hnrex-
primer?
i
+:
Comprenez-vous ?
La maitresse à sa jeune femme de
chambre.—Eh bien, avez-vous sui-
vi mon conseil au sujet de ce gar-
con dont vous étiez entichéce?
a bonne, — Oui, madame, je Jui
ai ra ne que je ne penseis plus un
mot de ce que j'avais ec rit dans
ma lettre précédente,
La maitresse, — Que Jui avicz-
vous dit dahs ectte JettreJa?
La femme de chambre. — Que!
ie ne pensais pas ce que je lui a-
vais @it dans celle d'avant,
me
Esprit d'à-propos
Le pelit Gcorges arrive à l'école
avec des mains noires,
—Tu n'as pas honte! dit linsti-
tuleur, Que dirais si j'arrivais
ici avee des mains couvertes de sue
—Onésime -Goyé,
qu'on ine nomime,
Votre âge?
—Voiïlà bien’ cinquante aus-que
je suis honnête homme.
‘Notre domicile?
£a terre est mon seul Le mon
rideau le ciel bicu,
—Votre profession?
_Rimer, chauter, prier,
espérer en Dieu.
— Pourquoi ètes-vous ici?
_Pavais faim, magistrat: aucu-
ne loi du monde, ne saurait m'ar-
rêl er quand mon estomac gronde,
les Anguilies
c est à Goyé, est ainsi, Certainement.
croire,
Un monsieur à Pâme sensible
s'arrête devant la charétte à bras
| d' une marchande de poissons, oc-
| supée à écorcher, vives ses anguil-
”_voyons, madame, comment
pouvez-vous faire ce que vous fai-
tes? Ne vous rendez-Vous pas cotn-
ple de fa souffrance de ces pauvres
liètes?
— Oh! monsicur, HN y a vingt-
cinq ans que je fais ca; clles sont
hahituées
th:
Une leçon de prononciation
— Certainement,
L'élève lut donc:
“H faut. prononcer
“‘tahon” ainsi.
Tr ‘tan
-que Je
quelques ighorants !
‘ mn 2109 +
ho
pe nai
U + Em mtanencet
ne f Paresteuse \
. A la campagne, entre
—Dis done, Jeannette, c Fersanne,
les sont feignantes, ces ra el el-
a-
mes, .
—Potrquoi?
—"T'as ben vu c'te
vient de passer là, tetite dame 0 qui
ch be
tendu des messieurs qui” den
comme ça qu'à New-Yor
lever tous les jours,
—Malheur! comme si
vions pas toutes ‘seules
tres, /
k, a s'fait
l'nous le-
NOUS au.
—— y:
Prudence
_—
L’ agent d'assurance au client:
—Si vous prenez côtle police
tre femnnie toucher Ta à votre; dé ce
mille dollars, In perspective cs
votre mort ne: lui donnera pas 4e
quiétudes, Elle fui Causera pr
doute de la peine, mais elle aura
médiats,
leté et d'encre?
petit gare on.
Cllussse
journal de province annoncait Ja
condamnation
poète vagabond
qu ’il passe en
Phabitude.de répondre en vers aux
questions du président
que, Vancouver ét: ant son terminns | sauvagerie, s'urrête à Minaki appe-
" Comme; villes
on Jo sait les -voyäges d'é udes de! voyagé on zig-
| É ug dans la grande
la “Liaison française” ont pour but prairie, parmi les moissons ot lesi
—( est exactement ce qui fait
que je n'enveux pas, #
—Pourquoi donc ?
—Paree que, à. l'heure
mes jours ne sont ur e
= Le
—L'absolulisme de M, Brunctière
lui valut parfois certains mécom-
ptes, celui-ci notamment, qui, pour
ètre petit, n'en est pas moins pi-
quant.
Pendant les repas, un élève é-
tait chargé, suivant l'usage, de fai-
re une, lceture à ses camarades. Un
de ce _élèves disait un jour cette
phrase: “la piqäre du “tuon”, est
très Seninieuse.
—Prononcez “ta-on” dit
brusquement Brunelière.
L'élève obéit; puis if ajouta :
Monsieur, dois-je lire fa note
qui se trouve au bas de la page?.
{*
—Je ne dirais rien, répond
Je suis plus poli que
. actuelle,
en str'eté,
« ame
À l'hôtel
_—___
Lhôtelier — Avez-vous bie
mi?
4 Voyageur — Je ni pas fermé
, ê
Pocil de la nuit; j'ai été ennuyé par
Lbhôtelier — Ca cest faux, mon
sieur, Car on a détruit toutes ces sa.
les bêtes il y
DE
Le poête vagabond
[y a quelques semaines un
da à n dor.
de Ouésime Goyé,
qui, chaque lois
correctionnelle, a
de quoi pourvoir à ses besoins à jm
lui
Votre nom? demande le juge. a uU mois à poine,
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et
lent entre des montagnes élevées, sera en quelque sorte une marcka
ils admireront en passant le Mont |triomphale à travers le Canade-
succès, afin que ces personnes! Rebson, le plus haut pic .des Ro-| Français, car, à chaque arrêt, des.
soient en mesure ensuite de guider! cheuses canadiennes ainsi que plu-| réceptions patriotiques et touchan-
vers ces centres canadiens riches | sieurs montagues couvertes de nei-| tes, attendent les ‘“agonts de iai-
en ressources naturelles coux des ge éternelle et des läcs de jade ali-! son”.
nôtres qui songeruient à aller aux!mentés par les glaciers. Sous leurs ; L itinéraire
nadiens-français sont établis avec
du voyage de là
coux des ‘Franco-| yeux se dérouleront à chaque fns-""“Liaiéon française” de cette ani
Américains qui ont l'intention de | tant des spectacies nouveaux et su-lest le suivant: Montrétl Quépee,
revenir s'établir sur les bonnes ter-; blimes. et lorsque, écrasés d'admi-} Senneterre, Amos, La Sarre Cr
‘ration, ils penseront avoir atteint! chrane, Moonbeam, Kapushadng
. À ce voyage d'étude vient s'ajou-! le sommet du beau, d’autres payss-| Minaki, Sainte-Anne des chôncs
ter Jos attraits du tourisme. Œn|ses grandioses’ surgiront à la por- Winnipeg, Hoey, Regina, Duel —
route les excursionnistes non seule-| lière pour exciter leur goût dulike, Edmonton, Kamloops, vancot-
ment rencontrpront les groupes ca-! merveilleux, d'autres. étapes du ver, Jasper Park, Légal, se
nadiens-français évhelonnés sur le| voyage viendront eyzichir leur mé- Albert, Edmonton, Gralon
Saskatoon, Winnipeg, Rivière
pluie et Montréal.
Mont-
‘Le départ s'effectuera de
réal et Québec, le vendredi 5 5 es
prochain et le retour ‘le 22 ne
Le prix du voyage Montrés É- 5
couver, aller et retour, is te
pas compris est de 5238.50 pou ss
lit dn bas'et de $228.50 pour
lit du haut. On remarquera N x “
prix de ce voyage de 19 2 5
promet d'être si intéressin
parcours, mais ils, jouiront de la| moire de souvenirs. inoubliables.
nature canadienne ‘dans quelques- Rendus, à Vancouver d'autres!
unes de ses manifestations les plus! spectacles les attendent., La côte
£randioses, Le’ train spécial du! du - Pacifique, avec Sa population
Chemin de fer national du Canada] mixte de blancs et d’asiatiques son |:
qui conduit 1ès excursionnistes Al climat : plus doux, sa végétation. Hi-
travers tout le nord'ûc. Québre ethxuriante, ses reliques. d'un passé
d'Ontaria, pays d’uné magnifique de légendes, constitue pour ainsi
dire un pays À part qui mérite à lui
seul une: visite.
Au retour les .excursionnistes |.
’arrêteront aussi à Jasper. Fark,
notre plus grand parc national et pate OUP*
après un dîner à Jasper Park'Lod-| Pôur tous renseignement à
ge, sur les Lords du Lac Beauvert, plémentaires on peut re ten
ils pourront. visitér les environs del M. l'abbé 3.-A. Ouellette, er,
cet endroit fameux sur deux con-/ des Missionnaires Colonis sat 07
tinents. ©. 854 rue Craig ouest, Montres
Ce voyage-d'étude offre done des|à M. l'abbé AS, Deschénes.
avantages qu on ne pout ignorer, A rue Saint-Jean, Québes.
lé par les Indiens ‘‘le beau : pays”,
na et Edmonton, ces quatre belles! s
de l'Ouest, et après. srande |
scènes agricoles, s’élance à. V'assant |
es Montugnes-Rochenses. Pendant
plusieurs heures les - voyageurs €o-
toïigront des -rivières -tumultueuses
dont les Caux bouillonnantes cou-
+ N ee +
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